Durant son "meeting" de dimanche, Ségolène Royal a évoqué le projet d'une "République nouvelle" en présentant son projet de réforme, tout droit sortie de son site; "désirs d'avenir". De nombreus élus socialistes étaient présents, et des "éléphants" arboraient au revers de leurs vestes une cocarde tricolore, entourant Ségolène Royal.
Et cette République promise est décrite comme un régime « ancré sur ses traditions et en même temps tourné vers le futur », porté par "quatre piliers" qui seront « démocratie parlementaire revivifiée », une « modernisation du dialogue social », une garantie de « solidarités de base » et du « maintien des services publics », et enfin « la démocratie territoriale ».
On peut y trouver la patte du <a href="http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_propositions&serie=8">site "Désirs d'avenir</a> dans laquelle les citoyens auraient exprimés leurs aspirations à une nouvelle politique, plus proche des gens. Le site précise les enjeux: "Trop de citoyens se sont éloignés de la politique et réfugiés dans l’abstention parce qu’ils avaient le sentiment, souvent justifié, qu’ils n’étaient ni écoutés ni considérés. La démocratie française a besoin d’eux et nous devons donc construire ensemble une République nouvelle".
Certaines de ces préconnisations me paraissent pourtant douteuses, ainsi sur le "49.3". En effet, le parlement a la possibilité de déposer le gouvernement qui doit donc aussi savoir composer, et cet article peut débloquer des situations, en permettant de les trancher, les partis politiques de droite comme de gauche, s'en sont servis tour à tour. Je suis également surpris de ces propositions sur le sénat, qui malgré ses défauts, représente un garde-fou nécessaire.
Nous râlons contre notre classe politique à l'occasion du cumul des mandats, sans prendre en compte, que nous sommes les électeurs qui élisons et réélisons les mêmes hommes politiques. Nous ne les trouvons pas compétents? Pourquoi ne pas faire de la politique nous-même alors?
Car une République nouvelle, avec les mêmes personnes et les mêmes habitudes, peut paraitre séduisante, mais ne changera pas le fait que l'Assemblée Nationale est composée en très grande majorité de fonctionnaires. Pourquoi, plutot que de lutter contre le cumul des mandats, ne pas proposer des aménagements juridiques pour permettre à la société "civile" de faire de la politique, ce qui a défaut de vouloir rapprocher les politiciens des gens, comme s'ils étaient des princes, rapprocherait simplement les gens de la politique… {mosimage}
le 49.3 « cet article peut débloquer des situations, en permettant de les trancher, les partis politiques de droite comme de gauche, s’en sont servis tour à tour »
—> C’est surtout un moyen peu démocratique de passer en force. Que la candidate veuille le supprimer est le gage de sa réelle volonté de changer la politique. Aussi je ne suis pas aussi catégorique.
« Pourquoi, plutot que de lutter contre le cumul des mandats, ne pas proposer des aménagements juridiques pour permettre à la société « civile » de faire de la politique, »
—> Les deux ne sont pas incompatibles, au contraire, le non-cumul des mandats évite de fait des pratiques politiciennes et ouvre la porte à une nouvelle génération notamment de la « société civile ». Reste que certains postes demandent une vraie formation théoriques (ex. Ministre de l’économie…)
Dans tous les cas on pourra en discuter dans une vraie démocratie participative, loin de la tentation du Sauveur : nous agirons !
la VIéme République !!
social un mot bien à la mode , les 4 pilers , on se croirait dans le cercle des …socialistes disparus , un leurre , il est vrai que des gens comme DSK et Fabius , plus habitués des cours de justices que des fondements du socialisme , la vision est apocalyptique , elle reviendra pour la VIIéme !!
La Dilgosphère
La VI° république existe déjà, c’est la DILGOSPHERE. La république des blogs de Dilgo qui écrit sur le Bondy Blog en lien avec le Blog présidentiel de la Bondyfrance. On y voit s’y dessiner la possibilité d’une république sans chef. Comme dans ce blog merveilleux auquel j’ai été conduit grâce à l’article sur l’abbé Pierre. Bon courage.
Histoire de France
Le documentaire de la Télévision Suisse Romande.
L’article du Bondy Blog, l’affaire El Kozy.
Au début de sa campagne le président Dilgo n’était pas aussi peu mouvant dans l’espace qu’il le prétend dans le commentaire d’un post d’un Blog Sarkosy. Pour l’Histoire, nous sommes le dimanche 10 décembre 2006 :
« Cher amis, chères amies,
En tant que président de la république, je réfléchis naturellement à la question de mes déplacements à l’étranger.
Ce que je voudrais, c’est faire du remou, susciter du lien, donner des impulsions à la nouveauté, la créativité. Je voudrais apporter partout le souffle de Dilgo.
J’attends l’expression de votre esprit même si je sais que les mots n’en diront pas le meilleur, le coeur. Actuellement je suis à Andernos, tranquille, incognito, serein, dégagé des préoccupations trop anxieuses de la vie politique. Non ! je n’aime pas avoir le nez sur les affaires du monde.
Mais ou irais-je ensuite ? Je songe à ce petit village de la frontière italienne croisé au hasard d’une conversation au bistrot. A vrai dire je ne sais pas.
Je ne me fie pas à ce qui résonne, mais à ce que je vois, comprends, entends. Et si je pouvais vous entendre davantage, je n’en serais pas mécontent.
Quel voyage feriez-vous à l’étranger si vous étiez dans ma position de président ? »
C’est l’époque notamment où le président rencontre le fameux Ulysse Bingley qui va tellement marquer son destin politique.