Vers une seconde planète rouge ???

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En ce 23 septembre 2009 , de nombreux habitants de Sydney ont dû croire la fin du monde venue lorsqu’ils se sont  rendu compte de l’ampleur de la catastrophe s’abattant sur leur ville … Sous un ciel devenu rouge, incapables d’apercevoir de leurs  fenêtres l’immeuble d’en face, obligés de se couvrir le visage de masques ou d’écharpes pour se protéger d’une immonde poussière rouge s’immisçant par tous les orifices, manquant l’accident à chaque tour de roue de leurs véhicules pris dans la tourmente d’une circulation  chaotique faute de visibilité aux feux  et dans les rue où l’on ne voyait pas à trois mètres, ils ont dû affronter la pire tempête de poussière rouge de leur histoire ….

Les tempêtes de sable rouge sont monnaie courante sur le continent australien mais ne parviennent que rarement aussi loin vers l’Est ( 600km jusqu’à la côte de l’état du Queensland) ce qui incitent les scientifiques à voir dans le phénomène de ces jours derniers une des conséquences possibles des changements climatiques évoqués depuis quelques années. L’Australie est confrontée à un hiver austral inhabituellement chaud et sec et a dû faire face voici peu à des incendies  énormes  aggravés par des vents violents .

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Retards dans les aéroports où de nombreux vols internationaux et intérieurs ont été déroutés, annulés ou retardés ,services de ferries interrompus , voitures, immeubles et édifices publics recouverts de sable et de poussière rouge, l’emblématique Opéra de Sydney disparaissant dans un brouillard ocre et rose…. on comprend que les autorités aient conseillé aux personnes âgées souffrant de problèmes respiratoires  et aux mères de jeunes enfants de rester prudemment à la maison !!! Les services de secours ont dû faire face à un nombre élevé de situations alarmantes et venir en aide à de nombreux imprudents. On ne déplore toutefois aucune victime.d06_20461205.jpg

 «C’est la plus importante tempête des 70 dernières années», selon Nigel Tapper, spécialiste des sciences de l’environnement. «Dix années très sèches dans le sud de l’Australie et des vents d’ouest très forts se sont conjugués» pour la produire, a-t-il précisé.

 Selon lui, cette tempête donne un "avant-goût du futur"

Et si, certes, rien ne prouve qu’elle soit due au changement climatique, lui n’en doute pas : "Les tempêtes de poussière seront de plus en plus plus fréquentes et de plus en plus importantes."

Il faut donc s’y préparer et prendre réellement en compte  les recommandations et les appels des scientifiques  et des écologistes.

SOURCES : agence Reuter — Associated press.

13 réflexions sur « Vers une seconde planète rouge ??? »

  1. [b]J’ai entendu l’info tout à l’heure au journal télévisé et je suis resté bouche bée devant ce phénomène… inhabituel !

    Les Australiens ont vraiment du être surpris…

    Merci pour cette info ;)[/b]

  2. merci de votre passage benjamin, moi aussi je fus alertée par la radio ( France inter à 13h ) …cela m’a donné la curiosité de me documenter plus avant et de partager cette alerte avec vous tous !

  3. [b]Chère Mum,
    Déconnectée, à l’heure de la parution de cet article,

    « Même pas le temps » de le lire avec sérieux ce matin, je reviendrai cet après midi
    Juste une première ramarque :

    le réalisme des photos déposées sur l’article est à signaler
    Ce brouillard Rouge sur Sidney, fait peur
    A tout à l’heure

    Amitiés, chère MUM
    SOPHY[/b]

  4. Les photographies sont magnifiques (d’un point de vue visuel, je veux dire).
    J’ai vu l’info hier, sur lemonde.fr, c’est très surprenant.

    Gosseyn

  5. [b]Mais, dans ce désert australien, n’y aurait-il pas de la latérite, terre rouge… Cette terre est présente en Afrique, mais j’ignore si elle est présente en Australie (?)…[/b]

  6. vous avez sans doute parfaitement raison cher Dominique, la latérite est probablement présente dans le sol australien …
    de même que dans le Sud-ouest nous recevons parfois du sable du Sahara porté par les vents et qui se dépose partout ( voitures, toitures, rebords de fenêtre).
    Ce qui pose problème à Sydney c’es la force et la violence inusitées des vents porteurs de cette poussière dense, qui revêtent alors un caractère de gravité inquiétante pour les années à venir….Ce danger risque de s’amplifier avec les perturbations du climat !
    ps pour Sophy : chère amie, je me doutais bien hier au soir (ayant écrit et envoyé mon article à une heure avancée pour cause d’insomnie !) avoir peu de lecteurs …Et pourtant un fidèle Benjamin était au rendez-vous !!! insomnies aussi ???
    PS POUR Gosseyn : merci pour le compliment sur les photos , je les dois à l’agence Reuter … ( et j’ai cité mes sources … il faut privilégier l’honnêteté sur ce site ! tout le monde sait bien que les citoyens rédacteurs n’ont pas les moyens d’aller sur place avec leur euro C4N !!!( mdr)

  7. [b]Les tempêtes de poussières, les tornades, les inondations, guettent la Planète toute entière (ou presque)
    Peut-être que les régions les plus tempérées échapperont à ces cataclysmes ?

    On a eu en France, et je pense dans toute l’Europe, une belle saison estivale, nous entamons un automne très doux, aux températures de « saison »

    L’Hiver, sera-t-il clément ?

    Information inédite, que seules les dépêches AFP ou Reuters, peuvent nous permettre de diffuser avant les autres sites!
    Votre article est un exemple à suivre, pour nous rédacteurs (moi la première)

    Très amicalement
    SOPHY[/b]

  8. je découvre l’information, si je comprends bien cela n’était jamais arrivé alors à sidney ?

  9. d’après mes modestes infos, effectivement c’est l’importance et la force du phénomène qui sont anormales… que la ville toute entière soit plongée dans un « brouillard de poussière » à ne pas mettre un londonien dehors, a bbeaucoup surpris les habitants et les scientifiques. d’ordinaire, ces nuages de sable rouge n’arrivent pas jusqu’à Sydney en effet.
    merci du passage Mickaël !

  10. On apprend que le nuage de poussière était radioactif!

    Gisteren en vandaag werden steden in Australië opnieuw getroffen door stofstormen die voor chaos op de weg zorgden en het luchtverkeer in de war gooiden. Wetenschappers zijn ondertussen het stof van de spectaculairste storm, die woensdag Sydney trof, te analyseren om te zien hoe radioactief die was. Die storm ontstond in de buurt van Woomera in de outback. [u]Daar ligt de immens grote Olympic Dam uraniummijn.[/u]

    Het stof van die storm geraakte zelfs 2.150 km verder in Nieuw-Zeeland. En het was daar dat de [u]geigertellers abnormaal hoge metingen vaststelden[/u]. Het is nogal gebeurd dat stofstormen de Tasmaanse Zee overstaken, maar niet in deze mate vertellen metereologen. In ondermeer Auckland, Northland, Waikato, Bay of Plenty en Taranaki kregen ze een flinke laag oranje stof.

    Ondertussen is Sydney opnieuw getroffen door een stofstorm. Deze was wel minder spectaculair: de concentratie stof was tien keer minder dan vorige keer, toen er 15.400 microgram per kubieke meter werd gemeten. Op normale dagen is het hoogstens 20 microgram, en bij bosbranden 500 microgram.

    In Brisbane kregen ze er zelfs twee op een dag te verwerken. Ook in die regio verontrusten de stofstormen de wetenschappers. Ze zeggen dat ze veel schade kunnen aanrichten aan het zuidelijke deel van het Great Barrier Reef. (mvl)
    26/09/09 07u02

    La tempête se serait déclarée dans la régions des mines d’uranium…..
    ====> Le nucléaire n’est donc pas une énergie propre loin de là

  11. pour compléter ces commentaires et grâce à la gentillesse d’une amie hollandaise, je vous donne ci-dessous une traduction( la + fidèle possible) du texte publié en nerlandais par Libertinus , puisqu’il ne nous a pas fait profiter de sa science :
    « ‘Hier et aujourd’hui certaines villes d’Australie ont été à nouveau atteintes par des nuages de poussière qui perturbent le trafic sur terre et dans l’air. Actuellement les scientifiques analysent cette tempête la plus spectaculaire, celle qui touchait Sydney le mercredi, pour savoir quel a été le taux de radio activité. Cette tempête avait démarré de Woomera dans l’outback: là où se trouve la mine immense d’Olympic Dam.

    La poussière de ce nuage est même arrivée juqu’en Nouvelle Zélande à 2.150 km. Et c’est justement là que les compteurs de Geiger-Müller ont constaté des doses très élevées. Il y a eu déjà) avant des nuages de poussière qui avaient traversé la mer de Tasmanie, mais comme pas comme cette fois-ci ont dit les météorologues. C’est dans l’Auckland, Northland, Waikato, Bay of Plenty et Taranaki où on a vu des nuages de poussière orange.

    Entre temps Sydney a encore une fois été atteinte par une tempête de poussière. Celle-ci n’était pas aussi spectaculaire que l’autre: la concentration de matière était dix fois moins élevée que la dernière fois quand on avait mésuré 15.400 microgramme par m3 . Dans des journées normales cela est de l’ordre de 20 microgramme et quand il y a des feu de fôrets c’est de l’ordre de 500 microgrammes.

    A Brisbane ils ont vu passer deux tempêtes dans la même journée. Cela a beaucoup inquiété les scientiques sur place également. Ils disent que ceci pourrait faire plein de dégât à la partie Sud du Great barrier Reef.’
    on relève dans ce texte une première allusion à un taux de radio-activité des poussières , assez inquiétant … chacun jugera !!!

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