vers une politique d’incivilisation aux usa

 Un peu partout dans le monde il est regrettable de constater un très net recul des libertés individuelles et collectives.

 

 Force est de constater que les dirigeants des plus grandes démocraties tentent par tous les moyens de museler les citoyens ne réclamant d’eux que leurs voix pour les confirmer dans leurs trônes.

 

Les exemples sont multiples notamment en France, en Grande-Bretagne mais la palme d’or revient aux Etats Unis d’Amériques. 

 

En en effet, et c’est effarant, après le PATRIOT ACT  en  2001, l’administration Bush vient de faire passer, en catimini,  devant la chambre des représentants un projet de loi dénommé  «The Violent Radicalization and Homegrown Terrorism Prevention Act of 2007» qui se traduit comme suit : «Acte pour la prévention du radicalisme violent et le terrorisme autochtone 2007».

  

 

 Ce projet a été approuvé, le 23 octobre 2007, par 404 votes pour (6 contre et 22 abstentions). Le  Sénat  devrait  l’approuver prochainement  sans grande surprise. Ce qu’il faut retenir c’est que  les 404 élus américains qui ont approuvé cette ignominie de l’histoire sont  tant républicains que démocrates.

 

De ce fait, les procès d’intention seront, dès lors, justifiés par le truchement de cette  loi. Ainsi, manifester contre  la guerre en Irak  sera  interprété comme un acte radical. Les réunions de protestation au sein des campus universitaires seront punissables. Quant à internet c’est carrément de la subversion.

 

Ça ne vous rappelle rien. Moi si, même si a cette époque je n’étais pas né, le Maccartisme.

 

Alors bonjour la délation, les règlements de compte, les suspicions et ce qui s’en suit.

 

D’ailleurs, à l’instar du Maccartisme, ce projet de loi prévoit la création d’une Commission nationale pour la prévention de la radicalisation violente et de la violence basée sur l’idéologie. Ce qui veut dire, et comme sous la houlette de McCarthy, il y aura des audiences ou seront convoqués des gens sous prétexte de LÉSE OPINION.

 

En conclusion, qu’on arrête de nous bassiner avec les droits de l’homme alors qu’ailleurs l’homme n’a aucun droit. A Villiers  le bel, Sarkozy n’a-t-il pas encouragé la délation en offrant des récompenses pour toute information sur les présumés agresseurs des policiers et Bush avec cette loi n’est-il pas en train de passer outre la constitution et tous les principes élémentaires des droits de l’homme.

 

Je dis à monsieur bush et à son acolyte Sarkozy : vous vous dirigez droit vers des politiques d’incivilisation.

 

 

22 réflexions sur « vers une politique d’incivilisation aux usa »

  1. au risque de paraître pessimiste, je dirais que le pire est à venir
    et que la Democracy, c’est du cinéma et de la « psychologic action ».
    la Democracy , c’est le voile impudique de la nouvelle Rome !!!
    c’est le faire valoir de la politique de civilisation.
    excusez-moi c’est le faire valoir de la politique d’INCIVILISATION.
    la régression vers l’empire romain.
    voir dans la Bible, le livre du prophète Daniel chapitre 7

  2. oui tout a fait.
    bonsoir vautier.
    A cette allure oui tous les acquis sont entrain d’être bafoués pour assouvir les desseins d’une petite collectivité au détriment de tous.
    et le seul point d’accord avec Sarkozy c’est son idée que le 21 eme siècle verra la résurrection des religions (discours de Latran) oui car les gens n’ont pas trouvé leur salut dans cette mondialisation effrénée et ce capitalisme aveugle.
    Et franchement tant mieux au moins il y a de la morale dans le cultuel.

  3. JAM, bonsoir. Ne pas se faire d’illusion sur la morale dans le cultuel!Tous les hommes sont pêcheurs et il y a besoin du sang de Jésus pour le pardon des péchés; c’est pour cela qu’il est écrit dans la Bible : « voici ô Père, je viens pour faire ta volonté « , « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais aît la vie éternelle » EV de Jean Ch3 v16.
    « C’est une vérité entièrement digne d’être reçue que Jésus-Christ est venu pour sauver des pêcheurs dont moi, Paul, je suis le premier » et c’est l’Apôtre Paul qui écrit cela.

  4. salut vautier.
    oui tu as raison mais ce a quoi je voulais faire reference c’est par exemple « tu ne tueras point ou encore aide ton prochain » c’est a cette morale que je fais allusion.

  5. Dieu a donné un code de la route aux hommes pour éviter l’accident final et la perdition éternelle; IL a en plus pourvu dans sa Grâce à un divin avocat qui a donné sa vie en rançon pour les coupables que nous sommes tous disponible gratuitement pour ceux qui croient en Lui : quoi de plus simple !!!!

  6. POUR UNE FOIS QUE J’AI QUELQ’UN DE D’ACCORD AVEC MOI SUR CES QUESTIONS !!!
    QUE LE DIEU TROIS FOIS SAINT VOUS BENISSE A LA LECTURE DE SA PAROLE QUI NOUS PARLE ENCORE AUJOURD’HUI ET QUI NE PASSERA PAS!
    L’INCIVILISATION EST LA FIN DU MONDE, TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS.
    LA BOUCLE de 2000 ANS DE GRACE EST BOUCLEE ET LE MONDE RETOURNE A LA BARBARIE, AVANT QUE DIEU N’ENTRE DANS SA COLERE DU « JOUR DE L’ETERNEL ».

  7. comment ne pas etre en accord avec tes propos alors que c’est la verité.même si chez certain cette vérités là dérange (la politique de l’autruche).

  8. où il est, Fogar ??? !!!!!!!!!!!!!!!
    Ces messieurs sont dans le fog complet !!! : »WASHINGTON (Reuters) – Le président américain George Bush n’est pas par principe opposé à des changements dans son projet de relance économique, a fait savoir la Maison blanche mardi, indiquant notamment qu’il n’écartait pas l’idée d’un paquet supérieur aux 150 milliards de dollars proposés.
    Bush a rencontré les chefs de file du Congrès, tenu par l’opposition démocrate, avec qui il a discuté de son projet visant à soutenir une économie menacée de récession cette année. Ce plan, annoncé vendredi dernier, pourrait représenter l’équivalent de 1% du PIB des États-Unis, soit jusqu’à 150 milliards de dollars. »

  9. salut eva
    bonsoir eva.
    tout d’abord ca me fait plaisir de te lire et que tu fasse un commentaire sur cette article qui apparement t’a plus.
    pour ce qui de ton blog je n’arrive pas a savoir comment je dois faire pour acceder aux commentaires.
    en tout cas merci et a

  10. bonsoir vautier.
    et oui et on a encore rien vu.
    depuis l’avenement de monsieur bush l’amerique en particulier et le monde en general n’ont pas fini de souffrir.a quand des jours meilleurs.

  11. on a encore rien vu comme tu le dis ! mais certainement pas comme le pense le Tzar quand il dit « vous n’avez encore rien vu ! ».

  12. sur: contreinfo.info/ « Chalmers Johnson : Banqueroute américaine (I/II) 25 janvier 2008
    « Les néoconservateurs de la Maison Blanche et du Pentagone ont surestimé leur intelligence. Ils ont même échoué à résoudre le problème du financement de leurs guerres impérialistes et de domination mondiale. » L’historien Chalmers Johnson analyse les dépenses faramineuses consacrées par les USA aux guerres et aux budgets militaires. Pour lui, ce monstrueux « keynésianisme militaire » va conduire le pays à sa ruine.
    Par Chalmers Johnson, Tom Dispatch, 22 janvier 2008
    Les militaires aventuriers de l’administration Bush ont beaucoup choses en commun avec les dirigeants de la défunte société Enron. Les uns commes les autres pensaient qu’ils étaient les « gars les plus fûtés du voisinage » [1]. Mais les néoconservateurs de la Maison Blanche et du Pentagone ont surestimé leur intelligence. Ils ont même échoué à résoudre le problème du financement de leurs guerres impérialistes et de domination mondiale.

    De fait, en cette année 2008, les États-Unis se trouvent dans la situation extraordinaire de ne pas être en mesure de financer leur niveau de vie ou celui d’une institution militaire bien trop démesurée et dispendieuse. Le gouvernement ne cherche même plus à réduire les dépenses ruineuses consacrées à l’entretien de ses énormes armées permanentes, au remplacement des équipements que sept années de guerre ont détruits ou usés, ou bien encore à préparer une guerre des étoiles contre des adversaires inconnus.
    Au lieu de cela, l’administration Bush compte sur les générations futures pour payer la note – ou la refuser. Cette totale irresponsabilité fiscale a été masquée par de nombreuses techniques de manipulatoires financières (comme par exemple celle qui consiste à nous faire prêter par les pays les plus pauvres des sommes d’argent sans précédent), mais l’heure de vérité approche rapidement.
    Cette crise de la dette se présente sous trois aspects. Premièrement, durant l’exercice en cours (2008), nous dépensons des sommes folles sur des projets de « défense » qui n’ont aucun lien avec la sécurité nationale des Etats-Unis. En même temps, nous maintenons le taux d’imposition des couches les plus riches de la population américaine à des niveaux extrêmement bas.
    Deuxièmement, nous continuons de croire que nous pouvons compenser l’érosion accélérée de notre base industrielle et la pertes de nos emplois en faveur de pays étrangers par le biais de dépenses militaires massives – ce que l‘on appelle le « keynésianisme militaire », que je discute en détail dans mon livre « Nemesis : The Last Days of the American Republic. » Par keynésianisme militaire, je veux parler de cette croyance erronée selon laquelle des politiques publiques axées sur des guerres fréquentes, d’énormes dépenses d’armement et de munitions, et de grandes armées permanentes peuvent soutenir indéfiniment une économie capitaliste prospère. En fait c’est l’inverse qui est vrai.
    Troisièmement, dans notre dévotion au militarisme (malgré nos ressources limitées), nous ne parvenons pas à investir dans notre infrastructure sociale et dans ce que requiert la santé à long terme de notre pays. C’est ce que les économistes appellent des « coûts d’opportunité », des choses non faites parce que nous avons dépensé notre argent dans autre chose. Notre système d’éducation publique s’est détérioré de façon alarmante. Nous n’avons pas réussi à fournir des soins de santé à tous nos citoyens et négligeons nos responsabilités en tant que pollueur mondial numéro un. Plus important encore, nous avons perdu notre compétitivité en tant que fabricant de biens à destination de la société civile – une activité pourtant infiniment plus efficace quant à l’utilisation de ressources limitées que la fabrication d’armes. Permettez-moi de discuter de chacun d’eux.
    La catastrophe Fiscale actuelle
    Rien ne peut dépasser la prodigalité des dépenses militaires de notre gouvernement. Les dépenses prévues par le Département de la Défense pour l’exercice 2008 sont plus importantes que l’ensemble des budgets militaires de toutes les autres nations réunies. Le budget supplémentaire pour payer les guerres actuelles en Irak et en Afghanistan, qui ne fait pas partie du budget officiel de la défense, est lui-même plus important que la somme des budgets militaires de la Russie et de la Chine.
    Les dépenses liées à la Défense pour l’exercice 2008 dépasseront 1 000 milliards de dollars pour la première fois dans l’histoire. Les États-Unis sont devenus les plus gros vendeurs au monde d’armes et de munitions à d’autres nations. Sans même prendre en compte sur les deux guerres en cours du président Bush, les dépenses de défense ont doublé depuis le milieu des années 1990. Le budget de la défense pour l’exercice 2008 est le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Avant que nous nous efforcions d’analyser ces sommes gigantesques, il faut procéder à une mise en garde d’importance. Les chiffres des dépenses de défense sont notoirement peu fiables. Les chiffres publiés par le Congressional Reference Service et le Congressional Budget Office ne sont pas concordants. Robert Higgs, expert en économie politique à l’Independent Institute, déclare : « une méthode d’estimation éprouvée consiste à prendre comme chiffre de base le budget total annoncé par le Pentagone (toujours très médiatisé) puis de le multiplier par deux ».

    Même une lecture superficielle des articles de journaux concernant le Département de la Défense met en évidence de grandes différences dans les statistiques relatives à ses dépenses. Quelques 30-40% du budget de la défense sont « noirs », ce qui signifie que ces sections contiennent des dépenses dissimulées destinées à des projets tenus secrets. Il n’est pas possible de savoir ce qu’elles comprennent ou si le total de leurs montants est exact.
    Il y a de nombreuses raisons à ces cachotteries budgétaires – y compris un désir de secret de la part du président, du secrétaire à la défense, et du complexe militaro-industriel, mais la principale est que les membres du Congrès, qui bénéficient énormément d’emplois et de projets en relation avec la défense dans leurs circonscriptions, ont un intérêt politique à soutenir le Département de la Défense.
    En 1996, dans une tentative de rendre les normes comptables du pouvoir exécutif un peu plus proches de celles pratiquées dans le privé, le Congrès a adopté le Federal Financial Management Improvement Act. Il a requis de tous les organismes fédéraux d’embaucher des auditeurs externes pour examiner leurs comptes et diffuser leurs résultats au public. Ni le Département de la défense, ni le Département de la Sécurité Intérieure ne l’ont jamais respecté. Le Congrès s’est plaint, mais n’a pénalisé aucun des deux départements pour avoir ignoré la loi. Le résultat, c’est que tous les chiffres publiés par le Pentagone devraient être considérés comme suspects.
    Lors de l’examen du budget de la défense 2008, tel que présenté à la presse le 7 février 2007, j’ai été guidé par deux analystes expérimentés et fiables : William D. Hartung de la New America Foundation’s Arms and Security Initiative et Fred Kaplan, correspondant sur les questions de la défense de Slate.org. Tous deux conviennent que le Département de la Défense a demandé 481,4 milliards de dollars pour les salaires, les opérations (à l’exception de l’Irak et l’Afghanistan), et l’équipement.
    Ils sont également d’accord sur un chiffre de 141,7 milliards de dollars pour le « complément » de budget destiné à mener la « guerre mondiale contre le terrorisme » – qui correspond aux deux guerres en cours, que le grand public peut penser être couvertes par le budget de base du Pentagone.
    Le Département de la défense a également demandé un supplément de 93,4 milliards de dollars pour payer des frais de guerre remontant a 2007 et, de manière plus créative, une « allocation » (un nouveau terme dans les documents des budgets de la défense) supplémentaire de 50 milliards de dollars à imputer de l’exercice budgétaire 2009. Cela conduit à un total de dépenses requises par le Département de la défense de 766,5 milliards de dollars.
    Mais il y a beaucoup plus. Dans une tentative visant à dissimuler la véritable taille de l’empire militaire américain, le gouvernement a longtemps caché des dépenses militaires majeures liées à d’autres départements que celui de la Défense.
    Par exemple, 23,4 milliards de dollars dévolus au Département de l’énergie, vont vers l’élaboration et le maintien d’ogives nucléaires, et 25,3 milliards de dollars du budget du Département d’Etat sont consacrés à l’assistance militaire étrangère (surtout pour Israël, l’Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, République Arabe Unie, Egypte et Pakistan).
    1,03 autres milliards ne faisant pas partie du budget du département de la Défense sont aujourd’hui nécessaires pour le recrutement et l’incitation au réengagement dans une armée américaine sollicitée au-delà de ses moyens, comparé à seulement 174 millions en 2003, année ou la guerre en Iraq a commencé.
    Le département des Anciens Combattants obtient aujourd’hui au moins 75,7 milliards de dollars, dont 50% vont aux soins de longue durée des soldats grièvement atteints parmi les 28870 blessés – au minimum – recensés jusqu’ici en Irak et les 1708 d’Afghanistan. Ce montant est unanimement considéré comme insuffisant. 46,4 autres milliards vont au Département de la sécurité intérieure (Homeland Security).
    Manquent encore a cette compilation les 1,9 milliard de dollars du département de la Justice pour les activités paramilitaires du FBI ; les 38,5 milliards de dollars du Département du Trésor pour les Fonds des militaires à la retraite ; les 7,6 milliards de dollars pour les activités militaires de la National Aeronautics and Space Administration, et les bien plus de 200 milliards d’intérêts de la dette contractée dans le passé pour les dépenses de défense.
    Cela porte les dépenses américaines pour son institution militaire au cours de l’exercice financier en cours (2008), prudemment calculées, à au moins 1100 Milliards de dollars. »

  13. Un illuminé, pluriel des illuminati !!!
    vous avez dit banqueroute ?!: « Le président américain George W. Bush a présenté lundi un projet de budget 2009 plombé par la guerre en Irak et le plan de relance économique, qui feront bondir le déficit à plus de 400 milliards de dollars cette année et l’an prochain.
    Bush a demandé au Congrès pour la prochaine année budgétaire (octobre 2008/septembre 2009) une enveloppe totale dépassant pour la première fois les 3.000 milliards de dollars. Il avait déjà été le président faisant tomber la barrière des 2.000 milliards, en 2002.
    « Notre budget protège l’Amérique et encourage la croissance économique. Le Congrès doit l’adopter », a déclaré M. Bush, lors d’une rencontre avec ses ministres, insistant sur le fait que ce budget maintenait les dépenses sous contrôle tout en finançant les priorités comme la sécurité nationale.

    Au terme de ce projet, le déficit qui va bondir à 410 milliards de dollars cette année, refluera légèrement à 407 milliards l’an prochain, alors qu’il n’était que de 162 milliards en 2007.
    En pourcentage du Produit intérieur brut (PIB), cela représente une hausse considérable: de 1,2% en 2007, on passera à 2,9% en 2008 et à 2,7% en 2009.
    M. Bush avait trouvé un excédent budgétaire en arrivant à la Maison Blanche mais ses programmes de baisses d’impôts, la lutte contre le terrorisme et les suites de la récession de 2001 ont rapidement fait passer les comptes dans le rouge. Le déficit avait crû chaque année jusqu’à un record de 413 milliards de dollars en 2004, avant de refluer progressivement.
    La raison principale du creusement prévu est le ralentissement de la conjoncture, qui devrait déprimer les rentrées d’impôts des entreprises, et le plan de relance visant à éviter une récession, a indiqué la Maison Blanche. » WASHINGTON (AFP)

  14. « Après la menace saoudienne, les États-Unis plantent Internet au Moyen-Orient et la Russie répond avec l’armée de l’air.
    Par Sorcha Faal, le 3 février 2008
    ​ ​​​Les rapports circulant au Kremlin aujourd’hui dépeignent le sombre tableau des meneurs de guerre étasuniens devenus désespérés, qui, pendant que leur économie poursuit sa chute libre vers la faillite totale, ont planté l’accès mondial à Internet des centres bancaires du Moyen-Orient, d’Égypte, d’Arabie Saoudite, d’Abou Dhabi, d’Iran, des Républiques Arabes Unies, de Turquie et du Koweït.
    ​​​​Ces rapports indiquent que les Étasuniens sont devenus furieux la semaine dernière, quand l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a rejeté [1] leur demande d’augmenter immédiatement de la production pétrolière.
    ​​​​En outre, la semaine dernière, les Étasuniens ont été rendus furieux par le refus de la Turquie [2] de rompre ses liens avec la Banque Mellat d’Iran, qui permet à ce pays de continuer à accéder aux ressources bancaires mondiales.
    ​​​​Mais, ces rapports signalent que les plus grandes peurs étasuniennes ont été suscitées la semaine dernière, quand l’Arabie Saoudite leur a conseillé de faire marche arrière quant à leurs menaces contre l’Iran, ou alors d’être confrontés à la séparation du dollar des énormes transactions commerciales mondiales de pétrole saoudien.
    ​​​​Bien que le Président étasunien soit personnellement allé au royaume saoudien pour presser ses alliés du Moyen-Orient de se mettre d’accord afin d’attaquer l’Iran, à cause de la séparation du dollar de son commerce pétrolier, Bush a été promptement repoussé [3].
    ​​​​Il doit être noté que les nations qui ont osé découpler leur commerce pétrolier du dollar, l’Iraq, l’Iran, la Russie et le Venezuela, ont fait l’objet d’attaques cinglantes de la part des Étasuniens et de leurs alliés occidentaux. Les Irakiens ont signalé avoir subi les pires pertes, plus d’un million de morts depuis l’invasion étasunienne en 2003.
    ​​​​ Mais, comme ces rapports le signalent, le pire cauchemar des Étasuniens a semblé se réaliser la dernière semaine, quand leurs alliés saoudiens auraient commencé la séparation du dollar de leur commerce pétrolier, avec l’intention de remplacer rapidement cette devise dans le déclin par l’Euro européen.
    ​​​​Pourtant, les meneurs de guerre étasuniens ont déjà eu des avertissements concernant la crainte grandissante des Saoudiens, de demeurer détenteurs de billions de dollars en baisse, quand, pour la première fois, l’Arabie saoudite a refusé de réduire ses taux d’intérêt en mode rigide [4] avec la Réserve Fédérale, ce qui a amené l’appréhension d’une débandade [4] de la part des autres nations du Moyen-Orient pour sortir des avoirs adossés au dollar étasunien.
    ​​​​Dans ces rapports, les analystes militaires russes déclarent que, les États-Unis, devant pareille menace, avec en plus le Roi saoudien se rapprochant de plus en plus du Président Ahmadinejad d’Iran, ont invoqué l’une de leurs fameuses « options nucléaires, » en coupant [5] quatre [6] grands câbles sous-marins reliant les grands centres bancaires du Moyen-Orient à leurs homologues mondiaux en Occident.
    ​​​​La coupure de ces câbles signifie que les centres bancaires du Moyen-Orient se voient refuser l’accès à la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT), basée à Bruxelles. Ce central transporte jusqu’à 12,7 millions de communications par jour, qui contiennent les instructions concernant les nombreux transferts d’argent internationaux entre banques. . . .
    ​ ​​​Dans cette affaire de sectionnement des câbles par les États-Unis, Moscou a rapidement réagi contre l’Occident. Le Président russe, Vladimir Poutine, a ordonné aux chasseurs et aux bombardiers de prendre des mesures immédiates pour protéger les câbles sous-marins vitaux de la nation Russe dans les océans Atlantique et Arctique.
    ​​​​À propos des ressources utilisées par l’armée de l’air de Russie, nous pouvons lire l’article de Reuters intitulé « La Russie envoie des bombardiers et des chasseurs en Atlantique et en Arctique » :
    ​​​​ Le porte-parole des forces aériennes a déclaré, « Les pilotes de l’armée de l’air effectueront, dans les régions qui doivent être surveillées, des exercices d’attaques par bombardement de missiles contre les forces navales d’un ennemi hypothétique, des combat air-air, des ravitaillements et des patrouilles. » Le groupe de bombardement comporte deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-160, baptisée « Blackjack » par l’OTAN, deux bombardiers stratégiques à turbopropulseurs Tu-95 « Bear, » et huit bombardiers Tu-22 « Blinder. » Des chasseurs MiG-31 et Su-27 ont aussi été envoyés sur zone.
    ​​​​ Ce qu’il adviendra de ces événements nous est inconnu. L’une des banques officielles russes, qui a souhaité garder l’anonymat, a précisé que, « Si l’Arabie Saoudite découple effectivement son pétrole du dollar, pour tout un tas de raisons pratiques, les États-Unis cesseront d’être une puissance mondiale. Car leur économie s’effondrera complètement, et le dollar n’a pas de valeur en soi à cause de l’incroyable dette des Étasuniens. Sans pétrole, ils ne sont rien. » »

  15. Bonjour Vautier.
    C’est toujours un plaisir de te lire ajouté à cela que tes commentaires apportent toujours du nouveau.
    Je pense que dans une dizaine d’années on risque d’assister au déclin des états unis d’Amérique et tous les indicateurs laissent présager cette hypothèse.

  16. entièrement d’accord avec toi et je pense que ça va même arriver rapidement: on arrive dans l' »entonnoir » de l’histoire !

  17. Bonjour Jam,

    J’en profite pour faire un petit tour sous ton article que j’avais déjà lu sur ton blog. J’essaye en ce moment de concilier mon temps de travail, de lecture et d’écriture, je n’ai pas toujours trop le temps d’intervenir en commentaire, malheureusement!

    Ce que tu dis est vrai, et nous sommes déjà tous surveillés, y compris en France! L’idée de faire appel à la délation est aussi une vilaine chose. Cependant les Etats-Unis pensent aussi à se protéger face à une menace qui n’a rien de classique, et qui peut venir du citoyen « lambda », comme pour les derniers attentats chez eux.

    En France à Villiers-Le-Bel, ville assez proche de ma commune de résidence, il y a des « délinquants » qui ont tiré sur des uniformes, mais comme l’Etat est trop soucieux de son image, il ordonne à ses policiers de retenir leurs coups, ce qui fait qu’ils ne sont plus respectés dans les « cités ». Il est évident pour moi qu’un flic qui reçoit des balles devrait réagir en légitime défense de la même façon, le contraire est une invitation à continuer pour le camps d’en face. La situation est déjà radicale…

    Mais comme les politiciens jouent leur carrière dans tout cela, ils préfèrent appeler à la délation, des gens qui vivent déjà dans un univers violent, et qui en subissent parfois les conséquences.

    Ceci dit, il est triste que tout cela en arrive là! Là où je prends le train chaque jour, des militaires patrouillent, tout le monde s’y est fait. Ca ne me parait pas pour autant tout à fait normal…

    Bien à toi

  18. Leo Strauss et la logique d’empire

    Nombre des défenseurs les plus acharnés de la guerre en Irak et d’un empire américain modelé sur l’ancien Empire romain sont des disciples de feu Leo Strauss (1899-1973). Professeur à l’université de Chicago dans les années 50 et 60, Strauss a créé un vaste réseau d’émules adhérant à son interprétation particulière de la « philosophie classique ». Il considérait par exemple Platon comme un fasciste « élitiste » nietzschéen, mêlant à cette fraude une vision quasi religieuse du « patriotisme américain » et la nécessité d’un « interventionnisme » américain dans le monde pour défendre la « démocratie ».

    Leo Strauss et Allan Bloom, également de l’université de Chicago, contribuèrent beaucoup au lancement du mouvement néo-conservateur aux Etats-Unis dès le début des années 70. Leurs idées exercèrent une forte influence sur deux des fondateurs de ce mouvement, Irving Kristol et Norman Podhoretz. Le fils du premier, William Kristol, aujourd’hui rédacteur de l’influent magazine Weekly Standard, a étudié auprès d’un disciple de Strauss, Harvey Mansfield. Paul Wolfowitz, numéro deux du Pentagone et principal architecte, au sein du gouvernement, de la guerre contre l’Irak et d’une politique néo-impériale, fut un élève de Bloom. Un autre disciple de Strauss est Francis Fukuyama, conseiller en « bioéthique » de la Maison Blanche, dont la théorie de la « fin de l’histoire » représente une adaptation des idées de Strauss à l’idéologie néo-impériale.

    Leo Strauss et ses disciples ont pris le contrôle des facultés de philosophie et de science politique dans d’innombrables universités à travers le monde. Ses adeptes jouent le rôle classique de laquais d’empire pour les élites financières et militaires qui mènent aujourd’hui l’offensive impériale.

    D’origine juive allemande, Strauss devint (ironiquement) un adepte de Martin Heidegger, l’un des principaux partisans philosophiques du régime nazi. Pire: sa carrière fut promue par Carl Schmitt, le principal théoricien en droit de la période nazie. Son origine juive lui interdisant de s’intégrer dans le mouvement nazi, Strauss quitta l’Allemagne pour défendre ailleurs sa version nietzschéenne et heideggerienne du fascisme. Aidé financièrement par la Fondation Rockefeller, il se rendit en Grande-Bretagne et, de là, aux Etats-Unis où il fit carrière à l’université de Chicago, dirigée à l’époque par Robert Hutchins. Là régnaient alors les idées de Bertrand Russell et de l’empirisme britannique. Strauss, Bloom et leurs disciples sont une expression de l’influence de Russell dans les composantes impérialistes des élites politiques et académiques américaines.

    Sources : http://solidariteetprogres.online.fr/News/Etats-Unis/breve_692.html

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