L’euthanasie, voilà un sujet qui fait débat depuis bien des années maintenant sans que personne n’arrive à s’accorder sur un même point… Voilà qui pourrait pourtant peut être bien changer d’ici mi 2013.

 

Combien d’exemple avons-nous à donner sur des infirmières condamnées pour avoir assisté un patient en fin de vie à mourir avec dignité, sans douleur ? Beaucoup trop, je suis d’avis, que lorsqu’il n’y a plus rien à faire, pourquoi vouloir égoïstement s’entêter…. Bien entendu, il faut que la volonté soit celle du patient et que tous les traitements possibles aient été envisagés avant de prendre une telle décision. Le droit de mourir dignement, voilà la demande de bien des personnes qui souffrent sous le poids de la douleur sachant que l’issue sera la même. Une lueur d’espoir pourtant vient de voir le jour. 

 

Nous venons d’apprendre que le professeur Sicard vient de rendre un rapport à François Hollande. Suite à ce rapport, François Hollande a mit le doigt sur trois axes qui seront soumis à l’Assemblée Nationale en juin prochain. La ligne principale sera bien entendu de répondre aux besoins des patients qui sont atteint de maladies graves et incurables. Pour la première fois, on entend parler d’une loi visant à légaliser le suicide assisté dans des conditions que l’on imagine relativement complexe. Ainsi, les médecins pourraient se voir donner l’autorisation de prescrire des médicaments létaux afin qu’il se donne lui même la mort. 

 

On comprend très bien que toutes les parties se doivent de se protéger. Ainsi, le projet de loi n’en est qu’à ses prémisses, mais c’est une avancée majeure pour les malades en phase terminal qui souhaitent que l’on abrège leur souffrance. Les patients pourraient ainsi aborder leur fin de vie de manière plus sereine et plus apaisée…

 

Personne ne sait comment il réagirait face à l’annonce d’une maladie incurable, on peut prétendre vouloir profiter du peu qui nous reste mais face à la douleur ou pire encore, face à la perte de mémoire ou autre exemple, je pense que si l’on me proposait d’abréger ce fardeau, je l’accepterais volontiers. Chacun sa vision des choses, mais une telle réforme serait bénéfique aux personnes, leur laissant le choix.