Pendant quelques temps, et même pendant la campagne présidentielle, Valérie Trierweiler était discrète et un peu mystérieuse… La victoire de son compagnon François Hollande, le 6 mai, l’a amenée à tenter de définir son nouveau rôle et à s’exprimer davantage. Il s’en est suivi quelques « couacs » dans sa com, dont le tweet en soutien à l’adversaire de Ségolène Royal à la Rochelle qui a eu un effet désastreux sur l’image du Président qui avait bien dit « qu’avec lui on ne mélangerait pas vie privée et vie publique ». On n’en était pas là, mais l’opposition a vite raillé cette affaire et les journaux s’en sont emparés pour  bâtir un scénario avec l’ex du Président, son amie et le Président. On a beau se dire que c’est toute la com de l’Elysée qui serait à revoir, on ne voit pas comment la compagne du Président pourrait échapper à une attitude de discrétion maximum, au moins un certain temps !

 

(Capture d’écran sur leparisien.fr)

 

Quelques problèmes dans la com de la Première dame…

      Valérie Trierweiler avait pourtant la réputation d ‘être « assez discrète », mais, elle qui est journaliste politique  s’est retrouvée propulsée sur le devant de la scène ! Jusqu’à il y a peu de temps, elle restait dans l’ombre de son ami et lorsqu’il a gagné la Présidentielle, elle s’est contentée d’un petit tweet pour  le féliciter : « Tout simplement fière d’accompagner le nouveau président de la République et toujours aussi heureuse de partager la vie de François » (D’après marie.claire.fr)          

Décidemment, c’est un moyen qu’elle affectionne tout particulièrement, comme beaucoup e ses confrères aujourd’hui ! Elle a dit aussi qu’elle voulait simplement jouer « un rôle d’accompagnatrice » de son conjoint (et non de conseillère). On lui avait cherché quelques poux sur la tête, lorsque la rumeur avait couru pendant la campagne électorale que la Préfecture de Paris avait diligentée une enquête à son sujet… Elle était restée silencieuse et avait prévenu « qu’elle ne parlerait d’elle et de François Hollande que le jour où elle ne pourrait plus faire autrement ».

       Et puis, lorsque François Hollande a été élu, les journalistes se sont mis à l’interroger sur son rôle de Première dame et sur ce qu’elle allait faire ? Dans un premier temps, elle a tenté de dire que le terme de « Première dame » ne lui convenait pas et qu’elle souhaitait de continuer son métier de journaliste. Donc elle communiquait un peu mais en montrant l’image d’une femme soucieuse de respecter les rôles de chacun et attentive à ne jamais peser sur les décisions politiques du chef de l’Etat, jusqu’à son incursion dans la législative avec ce tweet, qui apportait un soutien franc et massif à l’adversaire de Ségolène Royale. Ce faisant, elle prenait le contre-pied de son compagnon de Président qui soutenait – indirectement – son ex et elle détruisait  l’image qu’elle s’était appliquée à dessiner jusque là… Elle opérait ainsi une transgression, comme on dit, en faisant passer ses sentiments personnels avant le respect du choix du Président ! Problème de communication, mais aussi révélation au grand jour de sa jalousie et des problèmes de vie privée, au point que certains médias parlent de « tweetgate » !

 

Maintenant, elle réagit indirectement…

Cette affaire passée, Valérie Trierwiler a compris qu’il vaut mieux qu’elle ne s’adresse pas directement aux journalistes… On retrouve quand même dans les journaux : qu’elle a confié à une amie « J’ai commis une erreur ». Un autre ami précise : « elle n’a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l’autorité du chef de l’Etat, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande »… « Elle s’en veut d’avoir donné une image négative », poursuit ce confident. L’explication avec François Hollande a été orageuse. Il était furieux. Il est clair que cela ne pourra pas se reproduire ». (D’après Le Parisien)

   Pour le moment, elle va être plus prudente. Elle ne ferme pas son compte tweet et ne parlera qu’indirectement qu’après avoir tout pesé et peut-être recueilli l’avis préalable de son compagnon bien qu’elle se veuille libre et indépendante !

 

Quelle com pour l’Elysée ?

Toute cette affaire va obliger le couple Hollande-Trierwiller à repenser la communication de l’Elysée. Il ne reste plus qu’à inventer « une nouvelle communication » pour le Président et pour sa compagne. Il va peut-être falloir fixer un statut de la Première dame… Si elle continue à envoyer des messages depuis son bureau à l’Elysée, il faudra peut-être qu’un texte officiel fixe quelles sont ses prérogatives.

Il faudrait savoir aussi si l’épouse d’un homme de pouvoir (femme de caractère et brillante) peut faire autre chose que de la représentation et recueillir des pièces jaunes ! Peut-être aussi qu’il ne faudra plus mettre « la normalité » à toutes les sauces, maintenant que le nouveau Président exerce son pouvoir !

 

Et si la seule solution était que la Première dame « reste discrète » ?

Pour le moment, malgré les pistes suggérées au paragraphe précédent, la meilleure solution est une grande discrétion. L’affaire du tweet mettra du temps à se dissiper et tous les mots écrits par Valérie Trierwieler seront disséqués par l’opposition et retournés contre le Président chaque fois que possible. Il faut reconnaître que ce fut la même chose pour l’ex Président. Donc, cette femme est peut-être condamnée à rester discrète. Un comble, elle qui voulait rester journaliste ! Mais ce n’est peut-être pas si impossible que çà ! Rappelez-vous, avant la campagne, ceux qui regardait ses émissions politiques sur la 8, lui reconnaissait des qualités certaines et en plus on n’entendait jamais parler d’elle ! Espérons qu’elle résistera aussi à la tentation de « tacler » sa rivale dans les médias. Va-t-elle réussir à redevenir une femme simple, disons « normale » ? Pas facile pour elle de s’échapper du schéma de la Première dame qui est complètement dans l’ombre de son mari de Président, comme par exemple tante Yvonne où la dame aux pièces jaunes ! Les Français ne veulent surtout pas que les affaires privées d’un Président viennent troubler son image de quasi « saint » ! Mais, faisons-lui confiance, pour qu’elle parvienne avec son compagnon à créer ce fameux « statut de Première dame « dont on parle tant, qui sans doute n’aurais pas évité le problème du tweet, mais qui permettrait tout de même de savoir ce qu’elle peut dire ou  non… En attendant Valérie Trierwiler est condamnée à  rester discrète, très discrète, comme dans une prison, à laquelle elle ne s’attendait sans doute pas….