Foot et fouteux foutus

 

 

Suite du feuilleton annoncé hier dans «  va te faire… ».Départ vers l’entraînement d’où les journalistes, fouille-merde aux yeux de nos zéros, doivent déguerpir, les traîtres.

On entre dans la période surréaliste. Les insultes de A. valent soutien de la bande à l’exclu. Comme l’équipe n’existait pas on comprend que chacun se permette l’irrespect du coach, du staff, de la Fédé, de la France et des Français black, blanc (bonne chance) beur. C’est donc, courage oblige, Domenech, otage volontaire,- comme à Canossa- qui lit le communiqué des joueurs.

Le surréalisme est accompagné du ridicule qui tue. On ne sait encore l’ampleur du massacre qui a déjà atteint Valentin, – comme à Chicago, mais on en est là ! –

Notre regretté Coluche, disait « l’esprit d’équipe »… à partager en 23, ça fait pas lourd pour chacun.

Et pendant ce temps-là, qu’est-ce qu’il fait notre Président de tout, donc de la FFF ? Il doit prendre l’avion et la tête du onze national dès ce soir pour qu’ils travaillent plus pour gagner plus. Au moins le dernier match chez les Zoulous !

Et s’ils résistent, on détache un détachement de l’Afghanistan pour pacifier les rebelles ou les réduire a quia. Avec en prime obligation de chanter la Marseillaise avant la pâtée, tous avec le maillot noir pour faire le deuil du foot français.

        Encore 3 jours à tenir avant de les accueillir à Roissy triomphalement. Rassurez-vous ce feuilleton insane va supplanter les textes sur la retraites. Le Foot enfin reprend son rôle circassien.