Italie-Nouvelle zélande.

Enfin un véritable match de coupe du monde, il était presque temps!

Les italiens, champions en titre, affrontaient les néo-zélandais cette après midi ( à 16h20).  Supportrice de l’italie j’eus des sueurs froides dés les premières minutes où il était clair que les italiens n’avaient pas encore pris leurs marques, qu’ils tatonnaient un peu et cherchaient à tester leurs adversaires. La nouvelle-zélande profita de cette occasion pour placer un ballon dans les filets de la squadra. But directement constesté par les azurris et le public. Effectivement, lors de la passe décisive le buteur n’était aucunement hors jeu mais un des joueurs néo-zélandais dévie le ballon de la tête lors d’un duel en l’air avec le capitaine bleu cannavaro. Cette déviation n’étant pas claire, l’arbitre ne peut l’avoir vu et accorde le but. Dés ce moment, la nouvelle zélande se cantonne à son rectangle et ne jouent plus qu’en défenses, sachant qu’ils auront du mal à inscrire un deuxième but. 

Les italiens malgré leur très bonne technique de jeu ont un sacré désavantage sur leurs adversaires sur la plan physique. Grande nation du rugdby, les néo-zélandais ont un gabari moyen bien au dessus de celui des italiens et le montrent en ayant quasiment chaque fois le dessus dans les duels. Par ailleurs, mieux vaut se méfier de Fellon (nouvelle-zélande) qui a tendance à en profiter abusivement en jouant des coudes et des mains, les laissant bien trop souvent trainer dans la figure des italiens ou en enfonçant son avant bras dans le ventre de Cannavaro.

Tandis que les italiens ne cessent de presser, les néo-zélandais ne restent qu’en défense. Et comme tout qui sait, quand on ne fait que défendre, une faille se forme toujours et un ballon finit par passer. C’est finalement sur un pénalti bien mérité que les italiens égalisent juste avant la première mi-temps. 

En début de seconde mi-temps, les italiens se font plus discrets dans leurs assauts mais uniquement pour revenir en force dés la 60ème minute où tous sont massés du côté néo-zélandais … sauf le gardien bien entendu. 

Malgré sa supériorité physique, la nouvelle zélande n’arrive pas à imposer son jeu tant les italiens sont organisés . Nous en sommes maintenant à la 67ème minute et les néo zélandais perdent peu à peu leur confiance en eux. Jouant de plus en plus des mains et des épaules les blancs ne cessent de chercher les cartons.

Le mur de la défense néo-zélandaise a bien trouvé son maître; les italiens ont bien compris qu’approcher les buts balle au pied est quasi impossible et qu’il est préférable de shooter en dehors du grand rectangle.

Les azurris sont connus pour leur tendance à la simulation mais dans ce match les néo-zélandais ont pu montrer que la carrière dans le cinéma n’était pas chose impossible pour eux. Tombant comme des mouches, les blancs jonchent le terrain de leurs corps convulsionnés sans doute touchés par une onde de choc provenant de l’italien courant à un mètre d’eux. 

Les bleus n’ont pas l’air enclin à accepter ce 1-1 et ne cessent de pousser. Coups de coins, coups francs… les néo-zélandais ont peurs et il y a quoi…

Il faut noter que Buffon ne peut jouer ce match à cause d’un début d’hernie discale qu’il jure de faire soigner en rentrant de la coupe du monde. Le coatch ne voulant pas risquer de le blesser dés le début de la cup le laisse sur le banc. Son remplaçant bien que moins expérimenté fait un très bon match ( bien que peu d’occasion de se montrer).

Dans les 10 dernières minutes, les italiens répètent et répètent encore les assauts se donnant nombres d’occasions de buts mais malheureusement la défense tient bon. L’action est quasi uniquement au centre du rectangle blanc. Ceux-ci auront au moins montrer qu’ils ne s’avoueraient pas vaincqus, ils tiendront tant qu’ils pourront. Mais jusque quand? Les bleus se font de plus en plus pressant alors que les minutes défilent, essayant par tous les côtés. 

Alors qu’il ne reste plus que 5 minutes de temps conventionnel, les néo-zélandais reviennent dans le jeu avec un shoot tiré par le jeune numéro 20 alors que le ballon était seul dans le rectangle italien.

Les néo-zélandais commencent à chercher à gagner du temps dans les arrêts de jeu en simulant des crampes. Ce que l’arbitre ne manque pas de sanctionner par un carton jaune.

Il reste 4 minutes de temps additionnel aux italiens pour marquer le but de la victoire mais le mur néo-zélandais est clair: il tiendra jusqu’au bout! 

La nouvelle zélande étant une des plus petites nations présente à la coupe du monde on pouvait s’attendre à une victoire des italiens mais la supériorité physique des néo-zélandais semble être un atout majeur contre la squadra.  

C’est ainsi que ce très beau match plein de suspens se termine sur une égalité parfaite de 1-1. C’est un nouvel exploît pour cette courageuse nation nouvelle dans la compétition mondiale. Tout de même un grand bravo à cette équipe des kiwi qui a su malmener les attaques italiennes.