Untitled 1

Je n’ai pas trouvé de titre assez complet pour ce papier , et faire un petit hommage à microsoft word ( qui nous embête tous d’ailleurs avec ses nouveaux formats docx au lieu de doc 97-2003 bref, je m’égare ) me paraissait assez pardonnable .

Bon je n’ai pas de thématique non plus , mon esprit vomi le BFMTV et ce serait inoportun de relater les histoires d’Astérix et Obélix , l’aubaine syrienne ou la blague Benetton des derniers jours , ceci est un article parisien , écrit sous l’égide de la RATP dans un métro qui en plus d’être bruyant est crasseux , c’est vous dire l’engouement régnant .

Vous savez dans mon pays il est de coutume de ramasser les mendiants durant les périodes touristiques , eh ben à Paris c’est pareil : En été le métro est parfait ( cause principale : les parisiens sont en voyage ) les quais sont remplis de jupes et tongues , et la ville est illuminée de soleil et pas un seul clochard à l’horizon …

 Mi-novembre , le soleil est une denrée rare , la brume et le froid soufflent vicieusement sur Paris , et la ville hurle la misère de ces 10 000 000 de fourmis qui courent , s’agitent , se heurtent pour une place dans une rame . Mais maintenant les quais sont recouverts d’une sorte de grosse masse étalée verte , parfois marron , assez nauséabonde , qui rampe sur les quais , des fois elle crie même , mais souvent elle chante avouons-le, elle est assez gaie la journée mais le soir quand la nuit s’abat sur Paris , les clochards s’engouffrent dans leurs sacs de couchage et dorment dans le sifflement du vent et des rames .

Où étaient-ils  ceux-là en été ?Et puis il y’a aussi les petites roumaines qui piquent les pockets des chinois avec leurs gros appareils photos acheté en Yuan, on ne les voit plus et Métro Jussieu , je descends .

Envoyé de mon iPhone