En fait, je t’ai parlé, de longues secondes, des longues minutes, me demandant si je serais à la hauteur et même si tu serais, toi à la hauteur.

 

Mois n°1 : En fait, je t’ai parlé, de longues secondes, des longues minutes, me demandant si je serais à la hauteur et même si tu serais, toi à la hauteur.

Mois n°2 : A compter, du commencement de la fin d’une époque, aussi fragile, j’étais, je songeais au devenir de l’être, au développement magique qui s’installait peu à peu, en moi, en nous, en lui ou elle, je ne savais pas.

 

  

 

Mois n°3: Et puis, la musique, du fond de l’âme maternelle s’est faite promise de l’amour maladif que je te portais déjà. De questions, en arguments, tout s’emmêlait, et se mettait à virevolter , comme une bouteille de champagne trop remuée en ébullition. Lui ou elle, je ne savais pas encore.

Mois n°4: Si apeurée,j’étais, pourtant toute cette osmose venait colmater, la brèche des incertitudes, des maux en tous genres, que je pouvais m’inventer, peur que tu n’arrives jamais, ou que cette valse qui débutait entre toi et moi, n’est pas le temps de devenir familière. Lui ou elle, je ne savais toujours pas.

 

Mois n° 5: Les mois, se sont avancés avec pudeur,j’avoue, et tu as grandi. Cette symphonie, je la distingue, dans chacun de tes mouvements, dans le moindre petit effleurement que je ressens du fond de ton cocon. Maintenant, je sais, tu est lui.

     Mois n°6: C’est long, cependant, tu grandi, le mal joli, c’est ce qu’on dit. Je te sens, tu m’entends, tu respires, je souris. Tu as souvent la délicatesse de m’avertir de ta présence, quand je suis mal positionnée, tu caresses, contestes, oui, tu es la. Je m’impatiente et assemble un peu toutes les pièces, pour me dire que, peut être, tu auras de jolis yeux bleus, que tes petites joues seront rebondir à chacun des mes baisers, oui je m’y vois déjà, je t aime déjà, je t aime tout court. Petit Garçon.

 

 

 

Mois n°7: L’amour est attendu, tous nos sens sont en éveille aussi bien les tiens que les miens. Il me tarde de te voir, même si nous nous savons aimants et attentifs à l’autre, notre rencontre arrivant augmente mystèrieusement la féerie de cette image que je me fais de toi… Mahé, tu t’appelleras Mahé   

Mois n°8: Ça y est, mon cœur ! Je la connais ta valse, je peux la danser, elle est belle, gracieuse, aussi voluptueuse que ces matins tendresses que ta grande sœur nous offre tous les matins, toi même tu sais, tu la connais déjà par sa voix…On t’attend Petit Être.

Pourquoi pas neuf? Me direz- vous. Tout simplement, parce que ce petit bonhomme en devenir, est venu danser avec sa maman plutôt que prévu, il a maintenant 2 mois, et m’émerveille chaque jour un peu plus. Cette valse au final,n’a aucun temps, puisqu’elle durera toujours.

NB : Il a les yeux bleus…Sourire.