une trop grande compatibilité : un piège pour les couples

Le Docteur Neil Clarck Warren, psychologue et expert en problème de couples, explique, dans l’un de ses articles pour le Huffington Post, pourquoi il est nécessaire de bien réfléchir avant de faire ‘le grand pas’ et quel est le motif pour que tant d’unions se brisent chaque jour.

Dans son expérience de thérapeute de couple, le docteur Warren a observé que de plus en plus de couples se laissent séduire par une forte compatibilité, se marient, après quoi ils échouent, frustrés et déçus.’Ce genre d’unions se basent trop sur leur attraction sexuelle, leur passions spirituelles ou leurs orientations sociales’ affirme Warre.

La façon dont on choisi son partenaire de vie est devenue de plus en plus déficiente face à la complexité personnelle et à la relations entre les individus. Ce qui rend ce choix encore plus difficile est, d’après Warren, la constante évolution de cette complexité.

Si par exemple deux personne ont la même croyance, elles sont amenées à penser qu’elles sont compatibles en tout point. La plupart du temps elles ne le sont pas, nous averti le docteur Warren. Il soutient la thèse que cette fausse impression de compatibilité est le motif principal du grand pourcentage de divorce parmi les croyants.

‘Ils mettent l’accent sur la recherche d’une personne qui leur est semblable du point de vue religieux, après quoi une multitude de choses dont ils n’avaient pas tenus compte, de nombreuses variables incompatibles leurs explosent en pleine figure et les conduits au divorce. Le seul fait que les deux partenaires soient profondément croyants ne veut pas dire qu’ils sont fait l’un pour l’autre. La compatibilité de base doit couvrir une surface beaucoup plus large.’

Tous les couples qui se marient partagent un certain seuil de compatibilité. Mais, d’après Warren, cette compatibilité ne doit pas se construire juste sur l’attraction physique et sur les autres points classiques de compatibilité (sens de l’humour, orientation religieuse…).

Quand on parle de compatibilité, nous dit Warren, il est indispensable d’avoir en vue des choses beaucoup plus profondes et plus variées que ça.

Après des centaines d’interviews avec de nombreux couples, le docteur Warren est arrivé à la conclusion qu’il est important que les époux n’ai pas seulement les mêmes goûts, les mêmes visions et une personnalité complémentaire. Dans un mariage réussi si l’un des partenaire est ambitieux, l’autre va tendre à l’être aussi, si l’un aime passer du temps en famille, l’autre aimera aussi, si l’un des époux est impliqué spirituellement, l’autre va tendre à l’être aussi.

Il est nécessaire que cette compatibilité des valeurs soit étendue dans son plus large terme, soutient Warren. Par exemple si l’un des époux aime garder sa voiture propre et son jardin entretenu, il aura alors besoin de quelqu’un qui appréciera également ces choses. Il se peut que l’un aime la musique symphonique et le ballet et que l’autre aime moins. Mais rares sont les cas de mariage réussi où l’un des époux est dévoué à une cause qui ne passionne pas l’autre. La compatibilité se réfère également à l’énergie et à la passion que les deux investissent même dans des choses futiles. 

La conclusion du docteur warren est que beaucoup de personnes aspirant au mariage évaluent le potentiel d’une relation se concentrant exclusivement sur des facteurs tels que l’attraction physique, la croyance et le type sociale. Ce mode de pensée n’est pas correct et constitue l’un des principaux motifs de l’échec de nombreuses relations.

 

 

 

Une réflexion sur « une trop grande compatibilité : un piège pour les couples »

  1. [b]Neil Clarck Warren mérite-il le titre de docteur-expert ? De nombreuses thèses contraires à celle-ci ont été défendues, d’autres du même genre que Warren défend. Or il y a des milliard de combinaisons, le mariage ou le « vivre ensemble » sous-tend des qualités autres que celles décrites du genre écoute, compréhension, effort de compromis (dans le bob sens du terme), recherche de l’harmonie, créativité, acceptation des différence et néanmoins recherche de leur atténuation ou mise à l’écart dans le soucis du « jardin secret en tout honneur de chacun » Par rapport à l’article précédent sur le divorce, celui ci me semble moins étayé.[/b]

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