On n’arrête pas le progrès et en matière médicale les techniques les plus innovantes se succèdent. Une société française a inventé une technique pour fabriquer des os sur mesure et cela après une visualisation de la fracture en 3 D.
Il est vrai que comparativement aux décennies passées, l’organisme humain est de plus en plus sollicité dans les activités quotidiennes, que ce soit dans le domaine professionnel ou dans celui des activités sportives et de loisirs. L’homme veut toujours aller plus vite, plus loin et réaliser les défis les plus extraordinaires, qui le confrontent très souvent à de nombreux accidents parfois irréparables.
Après les prothèses de hanche, de genoux qui deviennent actuellement des opérations courantes pour réparer la dégradation du cartilage, voilà que de nouvelles techniques vont pouvoir résoudre plus facilement les complications de fractures pour lesquelles il n’y avait plus de solution.
C’est une véritable révolution qui se met en place en matière de chirurgie osseuse avec cette nouvelle technique qui va permettre de fabriquer des os sur mesure.
Le principe paraît simple, la blessure du patient est visualisée en 3 D, à l’aide d’un scanner approprié et les données recueillies sont transmises à une machine qui fabrique à partir de poudre d’os synthétique, la partie endommagée qu’il faut réparer. Une fois fabriquée cette prothèse est passée au four et peut être ensuite posée par le chirurgien.
Quand on sait que l’os est la partie du corps humain la plus greffée chaque année dans le monde, avec près de 3 millions d’opérations réalisées, cette innovation est une véritable prouesse dans la mesure où elle va permettre de supprimer les complications délicates de fracture, qui sont parfois très douloureuses à supporter.
La société française Osseomatrix qui est à l’origine de ce projet depuis 2008, ne veut pas s’arrêter là dans ses recherches innovantes.
Elle veut s’orienter vers la repousse naturelle des os, en injectant dans ses prothèses des cellules souches qui pourront donner naissances à des cellules osseuses.
Attendons les essais sur l’homme prévus pour 2013, pour faire le point sur l’efficacité des ces nouvelles techniques.