Ah les fameuses rentrées scolaires ! On pourrait en faire un recueil d’anecdotes pas vrai ? Quels parents « terriens » n’en a pas une croustillante, à nous raconter sur ce thème ? Je ne pense pas être bien loin de la réalité, en écrivant qu’il doit y en avoir très peu.
Tous habillés comme si nous étions un 31 décembre, nous nous retrouvons sur une cour, à attendre non pas une coupe de champagne, mais un café chaud offert par l’APEL de l’établissement scolaire de nos chères têtes blondes (enfin dans mon cas, il convient mieux de dire brunes).
Avez-vous, un jour, prit le temps d’observer tout ce beau monde endimanchés, une seule fois lors d’une rentrée scolaire ?
Non ? Comme c’est regrettable ! Vous auriez surement passé un moment fort plaisant !
Les enfants, le jour de la rentrée scolaire
Statistiquement, je pense que ce matin, sur la cour d’école d’une de mes filles (entrant en Cm2) il devait y avoir environ 70 % d’entre-deux à tortiller dans tous les sens, leurs beaux habits, que nous, bien évidement en bonne mère que nous sommes, avions pourtant soigneusement repassés la vieille au soir.
Environ 20 % des parents ont dut avoir la même idée abracadabrante ce matin, de mettre du « poil à gratter » à l’intérieur des chaussures de leurs enfants, histoire de les détendre un peu avant de se mettre en rang. La détente espérée a été au rendez-vous, puisque les enfants concernés sautillaient d’une jambe à l’autre sur le bitume de la cour.
Environ 5 % des plus jeunes étaient enfouis dans les jupes de leurs mères, en espérant, limite implorant en silence allez savoir quel Dieu ? Que leurs mamans d’amour qu’ils aiment à la folie « craquent » et décident que finalement la rentrée scolaire le 4 septembre 2012 n’était pas une date favorable et qu’à l’inverse le jeudi 6 septembre 2012 sera de meilleur augure.
Et les 5 % manquant ?
Eux, je les appelle « les même pas peur ». C’est ceux qui laissent leurs parents seuls, désemparés en plein milieu de la cour, sans se soucier de leurs sorts car, vous comprenez, les « potes » c’est les « potes » !
Les parents, le jour de la rentrée scolaire
Figurez-vous qu’observer les parents sur une cour, un jour de rentrée scolaire est assez drôle. Le jour de la rentrée, rares sont celles qui ont emmené leurs enfants sans être maquillées, coiffées comme des stars et habillées comme des princesses. Alors que d’ici la fin septembre, moi la première, nous auront quasi plus aucun problème à déposer nos enfants au portail, avec un vieux jeans froissé, les cheveux en bataille et la peau vierge de tout maquillage. Le tout servi, s’il vous plait ! Avec un petit sourire au coin des lèvres signifiant « excusez-moi, je me suis levée en retard ».
Aussi, on constate que les mères en général se veuillent rassurantes auprès de leurs enfants et les pères deviennent « coach spécialisé en rentrée scolaire ».
En fin de compte, qui n’est pas nerveux en ce jour de rentrée scolaire ? Les 5 % des « même pas peur » peut-être ? Non, je suis certaine que même eux sont nerveux intérieurement.
Depuis toujours la rentrée scolaire rime avec appréhension mais fort heureusement aussi avec le mot joie. Les enfants sont souvent impatients de retourner à l’école, retrouver leurs copains, copines, leurs histoires d’enfants, leur monde d’enfant où les seuls adultes présents seront en minorité le temps d’une journée de classe.
Un monde adapté à leurs tailles grâce aux petites chaises, petits bureaux. Un monde qui se veut innovant ( ?) dérangeant ( ?) avec son nouveau projet annoncé par Vincent Peillon, le nouveau ministre de l’Education nationale, d’un retour à la semaine de cinq jours pour les élèves de primaires à la rentrée 2013.
Les écoliers à la prochaine rentrée scolaire se verront-ils, comme leurs parents y aller une demi-journée de plus par semaine, soit le mercredi matin ou le samedi matin ?
Très pratique le samedi matin ! (ironie) Qu’en pensez-vous ? Nous pourrions aller faire nos courses sans eux dans les jambes, à nous imposer des achats supplémentaires. Nous pourrions en profiter de faire le ménage à fond, histoire de remettre la maisonnée sur pied…
Mais ! Nous devrons faire les devoirs le samedi après-midi au lieu d’admirer leurs prouesses dans leurs sports extra-scolaires ou le dimanche par faute de temps.
Mais ! Fini le temps où nous pourrons partir dès le vendredi soir en We en famille s’évader à la maison de campagne ou autres lieux.
Personnellement, j’aimerai que ce soit le mercredi matin car, ayant un autre enfant scolarisé au collège, cela engendrerait moins de problèmes d’organisation et tout le monde serait à la même « enseigne » pour l’heure du couché les mardis soir.
Et vous ?
Pour ou contre la semaine à cinq jours ?
Préfériez-vous le mercredi matin ou le samedi matin ?
Bonjour Chrystèle. encore une tranche de vie quotidienne fort agréable à lire. on s’y retrouve tous un peu. en ce qui me concerne mes derniers sont plutôt de style « même pas peur », surtout le dernier, trop content de retourner à l’école chahuter avec ses « potes ». pour le reste les changement de rythme scolaire ne me conviennent pas, je trouvais très bien le mercredi disponible pour les activités sportives et le samedi ! ah non! pas possible! je n’ais mon fils qu’un week sur deux alors l’école le samedi matin va ruiner mes week-end en famille. pour ce qui est du sport, le plus difficile va être de trouver suffisamment de temps pour caser la piscine, le judo, la gym et les devoirs et je ne parle même pas des parties de pêche.enfin on verra mais je crois qu’il y avait des réformes plus urgentes à faire
cordialement
On s’y croirait ^^ et le pire c’est que même si ces comportements tendent à se raréfiés avec l’avancé en âge des gamins, bhé… On en retrouve quand même des comme ça (parents comme enfants) à leur rentrée en lycée ou autre CFA ^^ Moi aussi j’aimais bien dépiauter tout ça d’un regard perçant tel l’indien maître des lieux accoudé à son « mange debout », le café chaud à la main, l’air débonnaire,et accueillant d’un sourire sincère et par des paroles rassurantes, les « anciens » venant me faire coucou avant que de s’engouffrer en petit groupe vers l’appareil digestif qui les attendait de belles dents et sans remords. Et ouai… Nostalgie quand tu nous tiens, hein ?? ^^ Par contre ce que je ne regrette pas du tout ce sont les intarissables collègues faisant le tour des popottes dès que possible venant s’extasier eux même sur leur propres fÔrmidable vacances…. Pire que les soirées diapos ça ??? Heu…. Oui ! Les soirées diapos on peut toujours inventer une excuse pour ne pas y aller ^^ des bises =)
Bonjour Jean-Paul et Suricate
Jean Paul
Tu m’enlèves un doute sur le fait de rédiger des articles avec pour « moteur » que le reflet de mes expériences. Je ne suis pas non plus favorable à ce nouveau projet de l’école à 5 jours. Mais crois-tu que nous y échapperons ? Il me semble que malheureusement non…
Bonne journée à toi, sous ce soleil magnifique !
Suricate,
Toi qui a été éducateur ton commentaire n’est que le reflet de tes expériences professionnelles. Les enfants doivent te regretter j’en suis certaine.
Ou est l’époque ou en primaire et même en maternelle les enfants allaient seul à l’école toute l’année et même le jour de la rentrée ? Epoque d’ailleurs ou les parents n’avaient pas droit d’entrée dans les locaux sauf le jour des portes ouvertes pour venir superviser avec le maître le bilan semestriel, jour ou nous sentions ces regards derrière nous sans même nous retourner. Epoque ou les mauvais élèves pourraient rejoindre parfois les meilleurs de maintenant…
Mais que s’est-il passé depuis…
PH
Bonjour Philippus
« [b]Ou est l’époque ou en primaire et même en maternelle les enfants allaient seul à l’école toute l’année et même le jour de la rentrée ?[/b] » [i][b] »Mais que s’est-il passé depuis… » [/b][/i]
Finalement, est-que cela était une bonne chose qu’autrefois, les enfants allaient seul à l’école, même le premier jour ? ou bien avons-nous tort actuellement, de vouloir être à leurs côtés pour les rassurer, encourager ?
CT
Il s’est passé depuis que personne ne voudrait laisser maintenant un enfant de 5 à 10 ans faire seul 1 km dans la rue en toute confiance et sécurité, sans le voir revenir en pleurs, non pas par l’école mais par l’environnement général. Déja qu’ils se font racketer au sein même des écoles pendant les récréations… aujourd’hui trés souvent les parents encouragent leurs enfants au détriment même du respect des enseignants, avant l’éducation se faisait à l’école et en famille, et même par les voisins qui nous voyaient passer sur la route… sans vouloir être vieux jeu, c’était bien une autre époque effectivement plus paisible pour tous. maintenant ce sont les mères qui pleurent à la porte lors des rentrées…
PH