La mise en place de la réforme des lycées à la rentrée de septembre, cause quelques soucis aux parents ayant des enfants en classes de seconde compte tenu du retard pris dans l’édition des nouveaux manuels. Au niveau universitaire, cela n’est pas plus réjouissant car le ministère de l’enseignement supérieur prévoit une hausse de près de 2 % du coût de la vie étudiante.
Si le ministre de l’Education se réjouit de la mise en place de cette réforme, les parents des classes de seconde sont beaucoup plus inquiets dans la mesure où les manuels scolaires adaptés aux nouveaux programmes ne seront pas prêts avant le courant du premier trimestre de l’année scolaire.
Le problème crucial est celui de la dépense occasionnée par l’achat de ces livres. Qui va les payer ? Les régions ! cela leur paraît difficile de supporter d’un seul coup le remplacement de tous les manuels, il leur faudrait doubler le budget alloué en si peu de temps ce n’est pas possible. Les familles ! cela pose un problème de surcoût, car même si certaines familles perçoivent l’allocation de rentrée scolaire il y a toutes les autres fournitures scolaires à acheter.
Le Ministre de l’Education essaie de rassurer les familles concernées en les informant qu’il sera possible de se procurer en ligne des ressources pédagogiques proposées gratuitement par certains éditeurs. Cela peut paraître assez restrictif en matière de contenu et d’autre part risque de favoriser certaines maisons d’Editions par rapport à d’autres.
Au niveau universitaire, le coût de la rentrée s’annonce difficile pour certains étudiants qui n’ont pas de Bourse, ou de moyens personnels pour faire face à l’ensemble des dépenses de rentrée.
Selon la situation de chaque étudiant le coût pour l’ année universitaire,varie de 625 € à 2 360 €, si l’on prend en compte l’alimentation, les transports, les dépenses de logement, les frais d’inscription et de sécurité sociale. Tous les postes de dépenses sont nettement en hausse par rapport à l’année dernière.
Comment peut-on se lancer sereinement dans ce type d’études si on n’a pas les moyens financiers suffisants ? Face une telle situation de nombreux étudiants risquent d’être obligés d’arrêter leurs études supérieures.
Ce n’est peut être pas la meilleure solution et dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres de nombreux arbitrages s’imposent.