C’est la période des effets d’annonce et pour ne pas être en reste à l’approche du baccalauréat le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel vient de présenter des pistes de réflexion pour réformer cet examen final.

Depuis le temps que l’on parle de réformer le Bac, on a du mal à croire à toutes les propositions qui sont faîtes ponctuellement par les différents ministres de l’Education nationale.

Ce qui ressort avant tout du rapport présenté par le ministre, c’est  que le Bac tel qu’il existe actuellement ne correspond plus à un niveau de connaissances et ne permet plus d’intégrer dans les meilleures conditions l’enseignement supérieur. Sur ce point ce n’est pas tout à fait faux.

Il paraît donc nécessaire d’agir avant qu’il soit définitivement dévalorisé. Pour le Ministre cela doit passer avant tout par la réduction d’épreuves à l’examen final et en développant davantage le contrôle continu. Système qui n’est pas inintéressant le tout c’est de savoir avant tout comment mettre en place un tel système qui ne repose pas simplement sur du clientélisme.

Deuxième réflexion à approfondir c’est de limiter le nombre de langues vivantes qui peuvent être présentées à cet examen. A l’heure actuelle il est possible d’en présenter 57, c’est peut être beaucoup par rapport aux contraintes d’organisation que cela nécessite. Le rapport propose de les limiter à 12 langues nationales européennes,  certaines autres langues internationales et régionales, pouvant être prises dans le cadre des épreuves facultatives qui elles aussi seraient largement revues pour en limiter le poids dans le résultat final.

Mais la mesure qui a fait l’effet d’une mesure choc, c’est l’instauration de note éliminatoire sur certaines épreuves fondamentales, de façon à garantir des acquis minimum dans les disciplines majeures.

Et là, cela passe très mal auprès des futurs candidats qui voit en cela un système élitiste qui n’a qu’un seul objectif c’est de réduire le nombre de diplômés.

Enfin, dernière proposition c’est de supprimer le rattrapage de façon à le remplacer par un examen approfondi du livret scolaire.

Il est vrai que cela supprime la possibilité d’avoir une chance supplémentaire d’obtenir le Bac, mais d’un autre côté cela valorise considérablement le contenu des livrets scolaires, dans la mesure où les élèves seront plus soucieux d’assurer la continuité et l’assiduité dans le travail pendant les années qui précèdent l’examen.

D’une façon générale, que les futurs candidats au Bac 2012, se rassurent rien ne sera décidé d’ici là, au mieux toutes ces propositions pourront aboutir à une éventuelle réforme pour la session 2014, et d’ici là beaucoup de choses peuvent encore changer……