Piteux profil de notre politique verbale étrangère ! N’envisageons même pas les actes : le néant sidère.
Lorsqu’il s’agissait de s’élever contre les Etats-Unis, boutefeux pour un messianisme occidentalo-démocratique, la France, par le verbe villepinien et la stature chiraquienne, tenait son rang. Certes, je ne partageais pas cet entêtement à laisser le sanguinaire Hussein se jouer ainsi de la communauté internationale, mais il fallait reconnaître la dignité d’une position maintenue malgré les représailles économiques.
Ce qu’on a pu faire naguère avec la première puissance mondiale, le suractif président Sarkozy ne peut l’insuffler face aux obscénités diplomatiques d’un Kadhafi, aux escroqueries pseudo démocratiques d’un Poutine et, aujourd’hui, aux férocités répressives des potentats chinois.
Faut-il laisser l’Allemagne et la Grande-Bretagne condamner ces dérives sanglantes sans que cela nous inspire ? Est-ce ainsi que se prépare le terrain de la présidence française de l’Union européenne ? Ronds de jambe, sourires crispés, langue avalée, porte-monnaie quémandeur… Terne, bien terne coloration de notre politique étrangère : aucune vision enthousiasmante possible, sauf à être aussitôt ratatinée à sa portion congrue. Citons, pour l’oublier dans l’instant, l’Union de/pour la Méditerranée phagocytée par le poussiéreux processus de Barcelone.
Le fort en gueule Kouchner a parfaitement assimilé les règles de la realpolitik au point de dépasser sa cousine socialiste, Ségolène Royal : là où elle s’extasiait de l’efficacité de la Justice chinoise (un modèle du genre, en effet, pour l’exécution des sentences de mort, avec facturation de la balle utilisée à la famille du condamné), il lâche, marquant le paroxysme d’une diplomatie de tiroir-caisse, les « formidables progrès » pour les droits de l’homme de l’administration Hu Jintao. Sa rectification, en forme d’euphémisme honteux – « ce ne sont pas des progrès quand on tire dans les rues » au lieu d’un plus clair quand on assassine des opposants tibétains – laisse songeur sur la ligne indigne suivie par le french doctor. On se souvient pourtant, avant qu’il ne goûte au maroquin, de sa verve prête à déplacer des montagnes et qui, désormais, ne soigne plus que de sonnants et trébuchants intérêts.
Le candidat UMP s’était, lui, engagé à tourner la page d’un Quai d’Orsay trop complaisant sitôt que se profilent quelques juteux contrats. Résultat : on vire Bockel qui l’ouvre un peu trop sur une nauséeuse politique française en Afrique, donnant ainsi raison aux quelques indignitaires bénéficiaires de nos largesses. Ne surtout pas abandonner une parcelle fructueuse du continent noir à ces chers communistes chinois…
L’hôte de l’Elysée a flanché par son talon médiatique et tente une nouvelle stratégie : reprendre les fondamentaux de la Ve pour atteindre une certaine hauteur présidentielle. Doit-il, pour autant, s’élever jusqu’à devenir inaudible sur un tel sujet ? La distance du chef de l’Etat confine à la spécialisation dans les chrysanthèmes au point de délaisser son devoir premier : faire entendre la voix de la France face aux flagrantes violations des droits de l’homme, ceux que Kouchner identifie en plein essor dans cette même zone du monde.
L’OCDE table sur une récession américaine qui ferait s’effondrer cette année la croissance des Etats-Unis (1,4 %) sous celle encore accordée à la France (1,8 %), quelque peu protégée par la zone euro. Cette incroyable nouvelle économique ne vaut-elle pas quelques contrats sacrifiés par nos dirigeants français pour atteindre, enfin ! une diplomatie à hauteur d’homme ?
« La liberté c’est le droit au silence » portait un mur de Censier en 1968 : pas sûr que ce soit un précepte respectable pour notre si étrange politique étrangère…
Malheureusement, la France, que ce soit sous un gouvernement de Gauche, que ce soit sous un Gouvernement de Droite, aura mené la même politique étrangère…
Alors, l’Opposition me fait bien rire lorsqu’elle pousse des cris d’orfraie : une fois au pouvoir, elle est capable d’accepter les mêmes compromissions !
Au fait, c’est quoi un Diariste ?
Des néocons vassaux à la guerre mondiale…
Kouchner, Sarkozy, Lagarde… sont des néo-cons. Aujourd’hui, la France, puissance naguère indépendante et estimée, est devenue le vassal des Anglo-Saxons et d’ Israël. Elle y perdra son âme, et nous conduira à accepter les folles entreprises de l’OTAN. Direction la prochaine guerre mondiale, cette fois de civilisation, surtout pour dépeupler, s’emparer des ressources et des zones stratégiques, satisfaire les Grands Groupes industriels et les Bildelberg et leurs amis. Tous sacrifiés aux intérêts d’une toute petite minorité…. voir http://r-sistons.over-blog.com . Eva journaliste-résistante
Lors d’une conversation, Rockefeller a demandé à Aaron Russo s’il s’intéresserait à rejoindre le Conseil sur les Relations Étrangères (CFR), mais Russo a rejeté l’invitation en disant qu’il n’avait aucun intérêt dans « l’asservissement du peuple », sur quoi Rockefeller lui a froidement demandé pourquoi il s’inquiétait des « serfs. »
« Je disais quelle est la raison de tout ceci, » déclare Russo, « vous avoir tout l’argent du monde dont vous avez besoin, vous avez tout le pouvoir dont vous avez besoin, quelle est la raison, quel est le but final ? » Sur quoi Rockefeller a répondu (paraphrasant), « L’objectif final est d’arriver à ce que tout le monde soit pucé, pour contrôler la société entière, afin d’avoir les banquiers et les gens de l’élite contrôlant le monde. »
Rockefeller a même assuré à Russo que s’il se joignait à l’élite sa puce serait spécialement marquée afin d’éviter les inspections excessives des autorités.
la France, puissance naguère indépendante et estimée
la France, puissance naguère indépendante et estimée
Puissance : ça date
Indépendante. Souvent en guerre avec tout le monde.
Naguère estimée. De qui??
Pour pouvoir exercer une politique étrangère indépendante, il faudrait déjà avoir une économie florissante.
Il m’arrive quelque fois d’avoir envie de dire à mon patron que c’est un « con ».
Je ne le fais pas parce que je n’en ai pas les moyens.
Et pourtant d’avis général, c’est un con.