Les chiffres sont tétus

La France a décidé de renouer avec un certain isolement idéologique en matière d’économie.

Bruxelles et Barroso rappellent sévèrement à François Hollande les engagements de réduction de la dette de la France !

L’Allemagne nous regarde de haut et s’interroge sur l’avenir du couple franco- allemand.

Ce que ne semble pas comprendre bon nombre de nos compatriotes, c’est qu’il y aura davantage de chômage et de précarité demain si on augmente le coût du travail et que les TPE-PME n’ont pas les ressources pour les employer. C’est incroyable d’observer encore aujourd’hui un tel manque de claivoyance.

Je rêvais d’une autre gauche

Les idéaux de la Gauche sont parfois très séduisants et une véritable source d’inspiration, il n’en demeure pas moins que leur mise en oeuvre pratique dans une société ultra-mondialisée est pour le moment difficilement réalisable. 

Les Français ne supportent plus  leur quotidien mais, aveuglés par un idéal datant des Lumières, porté par une gauche caviar démagogique, ils scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis. 

En clair, je fais tout pour ne pas couler mon propre navire, mais à l’échelle du pays tout entier, cela ne me dérange pas de faire naufrage !

 

Hollande, le "contre sarkozisme" absolu

Hollande n’a toujours pas enfilé le costume de président des Français. Il va devoir très vite montrer son envergure et cesser d’être un président par défaut. Tout lui est tombé dessus, grâce à DSK.

Il semble ne pas avoir encore réalisé ce qui lui est arrivé.

A l’instable de droite, homme de rupture et de provocation, succède un prudent de gauche, homme de dissimulations et de déclarations précises et calibrées."

Nicolas Sarkozy était surtout efficace dans sa propre autosatisfaction. Les français ont tranché.

Et pour l’improvisation, à propos de lois voulues à la hâte et jamais votées car inapplicables, Sarkozy détient sans nul doute un record national !

Alors, même si les électeurs de François Hollande sont ravis actuellement, ce sont eux qui seront les plus critiques avec lui à la rentrée, lorsque les "problèmes réels" vont commencer à surgir. Des promesses intenables. Du politiquement correct pour masquer l’impuissance. Trop de sujets de diversion pour faire face à une crise, dont on nous dit qu’elle est aussi grave que celle de 1929. Rien que ça !

 

Deux France au bord du divorce

Un clivage important est en train de diviser le pays.

Le fossé se creuse et les "avantages acquis" concédés à une part de la société ne sont plus acceptés par ceux que Sarkozy a appelé les "vrais travailleurs".

C’était gonflé mais tellement vrai.

D’un côté, il y a ceux qui rejettent l’immobilisme, la dictature de la pensée unique, le corporatisme des élites toutes puissantes, et qui assument chaque jour leurs responsabilités et leurs propres erreurs, et qui ne rechignent pas à entreprendre même si ça doit mal se terminer. 

Des gens actifs et audacieux. Pas des humanistes à la manière de l’Abbé Pierre ou de Mère Theresa, mais des passionnés en rébellion contre le politiquement correct. 

De l’autre côté, beaucoup défendent l’héritage familial ou celui de l’histoire d’antan, un idéal d’uniformisation de la société, le culte du statut et des privilèges, et qui n’ont de cesse d’ exploiter toutes les failles du système pour servir leurs intérêts égoïstes.

Des deux côtés, il y a des gens valables et des opportunistes. Mais, actuellement, il y a deux France difficilement réconciliables. À ceci, comme si ça ne suffisait pas, se rajoute le dégoût profond du parisianisme et de ses élites politico médiatiques. 

 

Nous avons donc une France au bord de la Faillite, une haute et petite élite privilégiée et méprisée qui bloque tout effort de réforme. Un chef d’état qualifié de "mou" dont les humoristes se gaussent en assurant que c’est sa femme qui le mène par le bout du nez.

Si ça ressemble pas à la fin de l’ ancien régime…