C’est hier que le Président de la République française a présenté les grands axes de sa politique en matière de réforme de l’école et son contenu suscite déjà de nombreuses réflexions.
A chaque ministre sa réforme et l’éducation nationale est fatiguée par le nombre de réformes qu’elle a pu connaître sous la Ve république et qui a chaque fois ont quelques peu été remises en cause par les gouvernements successifs.
Encore une de plus pour la rentrée 2013 qui va dans un premier temps s’appliquer à l’école maternelle et primaire, mais qui fait partie d’un projet de société de refondation et de revalorisation du système scolaire.
C’est vrai que notre école va mal et cela depuis bien longtemps et je ne suis pas convaincue que ces nouvelles "mesurettes" qui vont être mises en place, seront un véritable remède médical.
Pour l’essentiel, nous repartons vers une semaine de 4 jours et demi avec 5 heures de cours
maximum par jour, alors qu’il y a quelques années on prônait les vertus de la semaine de 4 jours.
Les devoirs à la maison n’ont plus lieu d’être et cela n’est pas nouveau parce qu’une loi de 1956 le prévoyait déjà. Mais on sait très bien qu’il faut qu’il y ait une continuité entre ce qui a été fait à l’école et le suivi à la maison, pour s’assurer que tout a bien été compris.
La notation ne doit en aucun cas traumatiser nos chères têtes blondes, elle doit, au dire de cette réforme "indiquer un niveau plutôt que sanctionner". Une lettre, une couleur c’est probablement moins traumatisant, mais aussi beaucoup plus subjectif dans la mesure où elle ne reflète pas exactement la valeur du travail de l’élève.
Quant aux redoublements, ils doivent progressivement disparaître, car considérés par certains comme inutiles ! Comment forcer les élèves à s’impliquer et à travailler régulièrement, si au bout du compte on sait qu’ils passeront tous dans la classe supérieure, même si le niveau n’est pas acquis ?
Que fait-on dans tout cela de la valeur "travail" et de la recherche de l’excellence ? Comme d’habitude on nivelle par le bas et rien ne change vraiment.
A entendre les réactions de certains parents et enseignants, je crois que ce nouvelle réforme est loin d’avoir un réel consensus.
Il serait bon avant tout de restaurer l’autorité à l’école et de soutenir davantage les enseignants qui font un métier formidable mais dans des conditions de plus en plus déplorables.
[b]La REFORME consisterait à virer du ministère, des académies, des bibliothèques tous les rats qui phagocytent l’éducation nationale. Je suis sûr que sur le terrain grâce aux sommes monstrueuses gaspillées par ces gens aux émoluments stupéfiants et les chargés de mission qu’ils abreuvent de commandes artificielles qu’ils jettent au papier aussitôt reçues, les effectifs de professeurs pourraient faire un bon en avant, les locaux et les moyens mis à leur disposition retrouver l’éclat et mieux encore les enfants recevoir une éducation non entachée de remugles gauchistes de mauvais aloi. [/b]
Dégraisser le Mamouth zelectron, oui un besoin sans généraliser ou disons déplacer l’inutile vers l’utile que réclament les enseignants depuis…
Au sujet des réformes qui peut me préciser…c’est la combien… j’en était arrêté aprés la 52 ème en un peu plus de 50 ans, depuis je ne compte plus…
Les bons points pernicieux… voila un dossier qui surgit de la nuit, tout pédagogue dénonce cette course aux meilleurs depuis… bref une image impossible et inadéquate.
Le problème est de vouloir mener un groupe de moutons tous au même endroit par la même porte dans les écoles et au même moment, alors que sorti de ces écoles l’on recherche celui qui répondra le mieux à un poste. Accompagner un enfant ou le pousser vers…. toujours pas compris non plus nos ministres comment l’on peut mener un enfant qui ne sait pas lire ni écrire jusqu’au marché du travail ensuite…
Bref pour le moment les enseignants tentent de survivre dans ce qui devient une jungle ou une garderie sociale globale ou parents et élus couvrent leurs incapacités depuis trop de générations pour penser que le défi serait relevable soudainement.
Un exemple frais, une enfant de 6/8 ans parents éduqués, père enseignant en lettres classiques mère aussi enseignante un temps, département non défavorisé, la gamine sort des mots entendus par ses enseignants en classe et dans la cour de l’école qui choque toute la famille… notamment des choses sexuelles trés directes…
PH
Oui, encore un énième ministre de l’éducation nationale avec une énième réforme qui produit toujours autant d’analphabètes… pauvres enfants ! Pauvre France ! Tout va à vau-l’eau !
[b]donnons des chiffres que le ministère de l’éducation nationale se garde bien de communiquer
– « employés du ministère, détachés et chargé de missions (plus ou moins opaques): 25 000 quasi-majoritairement senestres
– sous-traitants fournitures scolaires et autres éditeurs 15 000 (d’appartenance à un certaine centrale syndicale liée à un parti qui n’a jamais fait rire)
– sommes dilapidées ??? certainement pas des centimes ![/b]
Un très bon article, très clairvoyant, malheureusement…
Démagogie et nivellement par le bas… ça continue…
Et les véritables problèmes : irrespect, violence, enfants en échec scolaire qui vont perturber les cours jusqu’à leurs 16 ans… ne sont bien sûr pas traités…