Ce n’est pas la première fois qu’on nous parle d’une bactérie qui se développe sur les volailles mal cuites, mais l’Autorité européenne de sécurité des aliments vient de rendre un rapport sur le sujet qui inquiète de nouveau les instances sanitaires françaises.
Les cas de campylobacter qui se caractérisent par des diarrhées avec de la fièvre et des douleurs abdominales, semblent se multiplier ces derniers temps avec plus de 200 000 personnes contaminées en 2010 et certaines complications de cette maladie peuvent même provoquer des syndromes neurologiques.
Les campylobacter sont des bactéries qui sont présentent dans le tube digestif aussi bien des hommes que des animaux, il suffit qu’après abattage des volailles ces bactéries se retrouvent sur la peau, pour qu’il y ait un risque de contamination avec d’autres aliments en contact avec le poulet cru. Les instances européennes estiment que près de 80 % des volailles aussi bio ou Label rouge seraient porteuses de cette bactérie, il paraît donc nécessaire de changer nos habitudes de consommation pour minimiser les risques d’épidémie.
Ainsi l’adoption de règles de préparation et d’hygiène en cuisine doit permettre d’écarter ce risque. Tout d’abord, une fois achetée, la volaille doit être conservée au réfrigérateur bien emballée jusqu’au moment de la cuisson.
Quand on sait que cette bactérie ne résiste pas à la cuisson, il suffit de bien cuire la volaille avant de la consommer.
De plus, il est souhaitable de nettoyer les planches à découper, ainsi que les couteaux ou autres ustensiles ayant été en contact avec une volaille et de bien se laver les mains quand on passe d’un aliment à un autre.
Cela semble être des règles d’hygiène de base qui sont la plupart du temps respectées par la plupart d’entre nous en matière de cuisine, mais il n’est peut-être pas superflu de les rappeler.
Actuellement la Commission européenne réfléchit à la mise en place d’une réglementation plus rigoureuse sur les pratiques d’élevage et d’abattage des volailles, qui permettrait d’éviter tout risque de contamination et de développer une psychose qui mettrait plus ou moins en péril la filière avicole.
Un article intéressant autant qu’utile…
Merci pour l’information, je m’en vais redoubler de précautions…
Amitiés
[b]le résultat de ça ?[/b]
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Cela ce trouve uniquement dans le poulets « Halal » heureusement nous avons le cochon
parce-que dans le cochon s’est bien connue tout est bon !!!