Alors que certains ont baissé les bras et noient la fatalité dans la mélancolie ou la dépression, d’autres ont décidé d’affronter leur sort et d’offrir un spectacle démesuré à travers leur courage et leur force d’esprit.

Ils se prénomment Assia El Hannouni, Charles Rosoy, sarah Storey, Jean-Baptiste Alaize ou encore Liu Fuliang…

Leur point commun n’est pas leur nationalité, ni leur pays d’origine, ni leur couleur de peau, ni leur domaine de prédilection ou leur niveau sportif; ce n’est rien de tout ce que je viens d’évoquer qui les unit car ce qui les rapproche dans cet évènement bien précis est quelque chose de bien plus subtil que la victoire d’une simple médaille d’or, de bronze ou d’argent, c’est plutot une victoire à titre personnel, celle du dépassement de soi, de se dépasser moralement et physiquement, de surmonter leur handicap, car les prétendants à ces jeux olympiques caractéristiques, ne sont autres que des des athlètes handicapés en compétition pour les jeux paralympiques.

Comme vous pouvez le comprendre par vous-meme, le mot "paralympique" est une combinaison singulière avec le mot "paraplégique" et le mot "olympique" car le principe même de ces jeux est de réunir les sportifs handicapés comme pour ceux qui sont non handicapés.

Ils sont pour la plupart aveugles, amputés, en fauteuil roulant ou infirmes cérébraux, mais leur objectif est similaire, il est symbolique et il résulte du fait de donner le droit à tous athlètes handicapés de pouvoir etre intégrés emblématiquement à la flamme olympique, une flamme pour tous, en quelque sorte la flamme de l’égalité, une flamme remplie d’espoir qui perdure depuis 1960, grace à un certain Ludwig Guttman, qui à l’époque directeur d’hopital à Londres avait décidé de creer ses propres jeux olympiques afin de fournir une activité physique aux infirmes et victimes de la guerre de son établissement.