Dans notre monde de consommation, prétextant un manque de temps, nous utilisons des méthodes pour faire le plus de choses en même temps. Nous voulons aussi avoir le plus d’argent possible puisque c’est cela qui contrôle nos vies. Lorsque les étudiants font le mauvais choix quand ils envoient leurs demandes collégiales ou universitaires, ils perdent du temps et de l’argent. Un an d’étude, pour changer par la suite, résulte d’une année de salaire perdue.
Je crois que nous devons nous demander s’il ne serait pas possible d’éviter cela. Comment? Voici mon idée pour changer le fonctionnement du collège. D’abord, il faut savoir que le Gouvernement au Québec paye une bonne partie du CEGEP de chaque étudiant. Ma méthode sauvera donc de l’argent aux étudiants et au gouvernement, qui pourra l’investir ailleurs ou le verser en bourse. Je crois, dans les cas des pré-universitaires, que la première année devrait être seulement des stages de différentes sortes que les étudiants choisiraient. De cette façon, ceux-ci sauraient si les métiers qu’ils pensaient faits pour eux, le sont réellement. Il me semble que le meilleur moyen pour le savoir est de l’essayer. Comme cela, la deuxième année de CEGEP, les étudiants feraient seulement les cours dont ils ont besoin pour aller dans leurs professions. Pourquoi faire plus de groupe et payer plus de professeurs alors que plusieurs étudiants n’ont pas du tout besoin de certains cours. En plus, je crois que cela ferait en sorte d’abaisser le niveau de décrochage scolaire, puisque lorsque nous avons seulement des cours qui nous intéressent, nous sommes plus motivés. Les stages de première année permettraient aux étudiants d’effectuer le bon choix, beaucoup plus souvent qu’avec le présent système, et de ce fait, éviteraient les pertes de temps et d’argent. De plus, lorsque nous aimons nos cours, nous sommes habituellement plus aptes à apprendre, et ainsi, il nous est plus facile d’avoir de meilleurs résultats. Cela serait très utile pour nous ouvrir les portes de certains programmes plus contingentés. Cela est-il possible? Est-ce réellement une bonne idée? Je ne sais pas, mais il serait peut-être bien d’étudier cette possibilité.
Ecrivez au ministre de la culture peut-être…