Les aléas de la vie sont pour certains des moments doux et agréables, pour d’autres des épreuves terrifiantes et horribles. Une fillette de huit ans en a fait les frais samedi dernier.


              Le Jardin d’Acclimatation, dans le XVIème arrondissement de Paris, a été inauguré par Napoléon III en 1860. Situé à la lisière du bois de Boulogne, il est fréquenté par quelques 1 million et demi de visiteurs par an. Il a même connu quelques personnages illustres : le Figaro révélait ainsi que Sasha et Malia, les filles de Barack Obama, étaient venues s’y amuser en 2009.


            Aujourd’hui le jardin d’acclimatation se veut un endroit multifonctionnel : promenades, animaux, activités sportives et amusantes (stands de jeux, autos tamponneuses…). Plus spécialement aménagé pour les familles et les enfants, le jardin accueille également des grands évènements dans son Palais d’Hiver, ses Maisons ou encore dans son Théâtre, le tout sur une superficie de 19 hectares.              

Malheureusement, ce samedi 28 janvier, le directeur et les employés du jardin ont vécu un cauchemar en direct. Vers 15h30, un des nombreux manèges accueille des enfants, heureux comme tout, pour faire un tour. Chacun choisit son moyen de locomotion entre la fusée, les chevaux, la voiture et bien d’autres. Une fille monte sur la mini-moto, une longue écharpe autour du cou. Sa mère s’éloigne pour aller admirer une des nombreuses autres attractions du parc. Alors que le manège tourne, l’écharpe de la petite fille se coince malencontreusement dans le mécanisme du manège. La petite fille, âgée de huit ans, est victime de strangulation et sombre presque immédiatement dans le coma. Très vite un employé est alerté et appelle les secours. La jeune fille est admise en urgences à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.              

Aujourd’hui encore, son était ne s’est pas franchement amélioré et reste entre la vie et la mort. L’enquête n’a pas montré de failles de sécurité, mais bien d’une série de coïncidences inouïes. Quand je vous disais que les aléas de la vie étaient différents pour chacun…              

Le jardin n’a pas fermé ses portes mais bien tous ses manèges en marque de respect pour la famille et les proches.