Un Tunisien considéré par les autorités italiennes comme proche des milieux terroristes islamistes, a été expulsé mardi soir vers la Tunisie, en dépit du fait que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait suspendu cette mesure, indique mercredi la presse.
Essid Sami Ben Kemais, alias Saber, avait été condamné en février 2002 à six ans et deux mois de prison pour association de malfaiteurs à des fins de terrorisme et à l’expulsion d’Italie. Ses avocats avaient fait appel de la décision de l’expulser vers la Tunisie et la CEDH avait accepté ce recours et ordonné une suspension de l’expulsion.
Accusé de nouveau en 2005 de terrorisme dans un autre procès, Saber a fait l’objet une fois de plus d’un décret d’expulsion de la part du nouveau ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, membre du mouvement populiste et anti-immigrés de la Ligue du Nord. La CEDH avait fait savoir mardi que la suspension de la première décision d’expulsion « n’a jamais été révoquée et qu’elle était toujours en vigueur », selon le quotidien Il Giornale, mais le ministre a décidé de passer outre et d’expulser le Tunisien.
Selon ses avocats, l’homme risque de subir la torture et des traitements inhumains en Tunisie. La droite italienne a fait de la sécurité un de ses chevaux de bataille électorale et une série de nouvelles mesures plus sévères contre l’immigration clandestine et la criminalité a été adoptée il y a deux semaines par le gouvernement de Silvio Berlusconi. (04/06/08)
Un Tunisien considéré par les autorités italiennes comme proche des milieux terroristes islamistes, a été expulsé mardi soir vers la Tunisie, en dépit du fait que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait suspendu cette mesure, indique mercredi la presse.
Essid Sami Ben Kemais, alias Saber, avait été condamné en février 2002 à six ans et deux mois de prison pour association de malfaiteurs à des fins de terrorisme et à l’expulsion d’Italie. Ses avocats avaient fait appel de la décision de l’expulser vers la Tunisie et la CEDH avait accepté ce recours et ordonné une suspension de l’expulsion.
Accusé de nouveau en 2005 de terrorisme dans un autre procès, Saber a fait l’objet une fois de plus d’un décret d’expulsion de la part du nouveau ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, membre du mouvement populiste et anti-immigrés de la Ligue du Nord. La CEDH avait fait savoir mardi que la suspension de la première décision d’expulsion « n’a jamais été révoquée et qu’elle était toujours en vigueur », selon le quotidien Il Giornale, mais le ministre a décidé de passer outre et d’expulser le Tunisien.
Selon ses avocats, l’homme risque de subir la torture et des traitements inhumains en Tunisie. La droite italienne a fait de la sécurité un de ses chevaux de bataille électorale et une série de nouvelles mesures plus sévères contre l’immigration clandestine et la criminalité a été adoptée il y a deux semaines par le gouvernement de Silvio Berlusconi. (04/06/08)
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