Samedi 25 octobre 2009, à Lanvollon, Côtes d’Armor, 22. Un homme de 40 ans, désespéré, tente de mettre fin à ses jours.Tout est prêt, mais comme souvent dans ces moments ultimes, il passer un dernier coup de fil, pour dire au-revoir, jeter un dernier cri de désespoir. Seulement ce fil du téléphone va le relier à la vie, et d’une façon innattendue, en passant par la Corse.
Au-delà de ce fait divers, vous verrez un deuxième témoignage, édifiant lui aussi, qui porte à s’interroger sur la différence de traitement qui peut être portée à une situation, selon les protagonistes en cause.
Avant de commettre son suicide, l’homme appelle plusieurs personnes de son entourage mais l’un de ces appels abouti, par erreur, sur le téléphone portable d’un gendarme de Calenzana, en Corse.
La corde autour du cou
Celui-ci prévient immédiatement le centre opérationnel de la gendarmerie de Bastia qui, à son tour, alerte le centre opérationnel de Saint-Brieuc qui alerte la brigade de la commune d’origine d el’appel. Le seul gendarme présent ce dernier se rend tout de suite sur le lieu du travail de l’intéressé. La porte d’entrée est fermée, le militaire brise un carreau. Il entre et découvre le désespéré semi-inconscient gisant sur le sol au milieu d’étagères renversées.
Le gendarme dégage la victime qui a tenté de se pendre, coupe la corde serrée autour du cou, prévient les pompiers, et prodigue les premiers soins. La rapidité d’intervention a permis de sauver la vie du quadragénaire. Pris en charge par les pompiers et transporté au centre hospitalier de Paimpol, ses jours sont désormais hors de danger.
Le militaire a reçu bien évidemment les félicitations de sa hiérarchie.
Ce concours de circonstance est étonnant, et la rapidité d’intervention de la gendarmerie appréciable en effet. Heureusement, c’est quand même leur métier. Mais félicitations méritées. Quand un service fonctionne bien, il ne faut pas hésiter à le reconnaitre.
Voici à contrario le témoignage d’une situation similaire d’intervention, mais par un particulier cette fois-ci :
"Eté 2008, ma fille mineure discute sur une messagerie internet.
Un jeune homme de juste 18 ans, inconnu, lui parle de sa détresse, de son intention d’en finir, et montre en webcam la corde prévue pour la pendaison. Une bouteille à la mer sans doute.
Elle m’a appelée sur mon portable.
J’ai tenté de dialoguer via elle avec le jeune, tout en me rendant à la gendarmerie locale. La difficulté était de localiser le jeune homme. J’ai réussi à obtenir son numéro de portable. Les circonstances étaient délicates, je ne savais pas si l’alerte était réelle ou s’il s’agissait d’un canular et, inquiète du risque de poursuites, suite à des difficultés antérieures avec la gendarmerie, je tremblais de peur devant le gendarme de l’accueil, tout en continuant à me battre au téléphone pour essayer d’obtenir des infos avec des jeunes en blocage. J’ai pu obtenir le nom de la commune où se trouvait le jeune homme.
La gendarmerie est intervenue : en effet, le jeune homme était désespéré et sur le point de se tuer par pendaison.
Je n’ai jamais eu un mot de remerciement de personne.
Au contraire, alors que j’étais moi-même victime d’agressions et menaces très lourdes ces derniers mois, j’ai été quasiment traitée de folle à la gendarmerie, radiée des pompiers comme un chien suite à blessure et choc traumatique. Je suis aujourd’hui incapable de retourner travailler et moi-même aujourd’hui au fond du désespoir."
Isabelle, 43 ans, Saint Cast- Matignon, Côtes d’Armor.
Je vous laisse méditer.
Avant de commettre son suicide, l’homme appelle plusieurs personnes de son entourage mais l’un de ces appels abouti, par erreur, sur le téléphone portable d’un gendarme de Calenzana, en Corse.
La corde autour du cou
Celui-ci prévient immédiatement le centre opérationnel de la gendarmerie de Bastia qui, à son tour, alerte le centre opérationnel de Saint-Brieuc qui alerte la brigade de la commune d’origine d el’appel. Le seul gendarme présent ce dernier se rend tout de suite sur le lieu du travail de l’intéressé. La porte d’entrée est fermée, le militaire brise un carreau. Il entre et découvre le désespéré semi-inconscient gisant sur le sol au milieu d’étagères renversées.
Le gendarme dégage la victime qui a tenté de se pendre, coupe la corde serrée autour du cou, prévient les pompiers, et prodigue les premiers soins. La rapidité d’intervention a permis de sauver la vie du quadragénaire. Pris en charge par les pompiers et transporté au centre hospitalier de Paimpol, ses jours sont désormais hors de danger.
Le militaire a reçu bien évidemment les félicitations de sa hiérarchie.
Ce concours de circonstance est étonnant, et la rapidité d’intervention de la gendarmerie appréciable en effet. Heureusement, c’est quand même leur métier. Mais félicitations méritées. Quand un service fonctionne bien, il ne faut pas hésiter à le reconnaitre.
Voici à contrario le témoignage d’une situation similaire d’intervention, mais par un particulier cette fois-ci :
"Eté 2008, ma fille mineure discute sur une messagerie internet.
Un jeune homme de juste 18 ans, inconnu, lui parle de sa détresse, de son intention d’en finir, et montre en webcam la corde prévue pour la pendaison. Une bouteille à la mer sans doute.
Elle m’a appelée sur mon portable.
J’ai tenté de dialoguer via elle avec le jeune, tout en me rendant à la gendarmerie locale. La difficulté était de localiser le jeune homme. J’ai réussi à obtenir son numéro de portable. Les circonstances étaient délicates, je ne savais pas si l’alerte était réelle ou s’il s’agissait d’un canular et, inquiète du risque de poursuites, suite à des difficultés antérieures avec la gendarmerie, je tremblais de peur devant le gendarme de l’accueil, tout en continuant à me battre au téléphone pour essayer d’obtenir des infos avec des jeunes en blocage. J’ai pu obtenir le nom de la commune où se trouvait le jeune homme.
La gendarmerie est intervenue : en effet, le jeune homme était désespéré et sur le point de se tuer par pendaison.
Je n’ai jamais eu un mot de remerciement de personne.
Au contraire, alors que j’étais moi-même victime d’agressions et menaces très lourdes ces derniers mois, j’ai été quasiment traitée de folle à la gendarmerie, radiée des pompiers comme un chien suite à blessure et choc traumatique. Je suis aujourd’hui incapable de retourner travailler et moi-même aujourd’hui au fond du désespoir."
Isabelle, 43 ans, Saint Cast- Matignon, Côtes d’Armor.
Je vous laisse méditer.
L’article semble avoir été publié deux fois de suite !
Moi, je trouve qu’il faudrait avant de féliciter les gendarmes se demander pourquoi on en arrive à vouloir se suicider, parce que si vous appelez les gendarmes lorsque des enfants sont maltraités (ceux qui risquent de se suicider plus tard), ils ne font rien en général, alors je ne vais pas féciliter ce gendarme ou ses collègues, c’est en quelques sorte comme certains pompiers qui mettent eux même le feu pour recevoir ensuite les honneurs…
Oui en effet Bubul, on dirait que l’article voit double ! C’est curieux, un bug sans doute, du système ou de l’auteur !
Il est vrai qu’il y a des décalages entre les attentes des citoyens et les réponses de la gendarmerie, ou de la police. Cela dit, évitons les amalgames. Les pompiers que vous citez sont généralement de jeunes recrues à tendances pyromanes, et ne cherchent pas les honneurs, mais le feu et quelques indemnités.
Rien à voir avec ceux qui sont dévoué à leur fonction, au public, et laissent leur vie en intervention, pompiers, policiers ou gendarmes.
Je relève néanmoins, mois aussi, de sérieux disfonctionnements, qui génèrent de l’incompréhension dans le public, et une rupture de plus dans un mode déjà bien fracassé, rupture que vous venez d’illustrer.
Ces disfonctionnements sont particulièrement graves dans certains cas,et risquent de provoquer des conséquences fatales, comme le montre le deuxième témoignage.
Oui vous avez raison [b]Bubul[/b]…pur une fois que la gendarmerie sauve une vie plutôt que de venir constater le décès…
[b]Isa[/b],
vous devriez peut-être tout simplement supprimer la partie de texte en trop!