Dans notre société, de nombreux professionnels tous secteurs d’activités confondus, organisent des salons pour se faire connaître et mettre en valeur leur savoir faire et leurs produits. Il en est ainsi du salon de l’agriculture, du nautisme, de l’auto, du livre, mariage, mais avez vous déjà entendu parler d’un salon de la mort ?

C’est chose faîte, au printemps prochain se tiendra à Paris au Carroussel du Louvre, le premier salon de la mort, regroupant près de 200 exposants, allant des entreprises de pompes funèbres, aux fleuristes, aux associations de soins palliatifs, aux partisans de l’euthanasie, aux représentants du monde médical, aux religieux et pourquoi pas à des traiteurs.

 

Il est sûr qu’il y a actuellement dans notre société un véritable commerce du deuil et de nombreuses personnes semblent choquer que l’on puisse organiser un salon pour cette circonstance et parlent de provocation.

 

D’autres au contraire, pensent que la mort ne doit pas être tabou et qu’elle doit constituer un événement visible et organisé au même titre que tous les autres évènements de la vie.

La mort concerne tous les individus, elle est inévitable, incontournable et cela que l’on soit riche ou pauvre, français ou étranger. Il est donc important de se préparer à cette étape finale, à affronter la réalité que ce soit pour notre propre mort ou pour celle de nos proches.

 

Le but de ce salon c’est de permettre à chacun de réfléchir, de s’informer, de préparer, d’échanger des idées pour que cette fatalité soit plus facile à vivre.

 

C’est une grande évolution dans les mentalités de la société française,  car il y a quelques décennies les individus ne voulaient pas parler de tout cela et comptaient avant tout sur leur famille pour organiser leurs obsèques.

 

Les temps ont bien changé, actuellement près de 4 millions de français ont souscrit des contrats de prévoyance obsèques, pour ne rien laisser au hasard et faciliter la tâche de leurs proches très souvent désemparés par cet événement

 

La demande est telle, que ce salon permettra de répondre à de nombreuses interrogations et facilitera les échanges, même si pour certains le côté morbide prédomine.

Et d’ici le printemps prochain, les organisateurs opteront peut-être pour une autre appellation plus attrayante, comme par exemple « le salon du deuil » ou le « salon vers l’au-delà » ….!