Une réflexion importante sur les dérives que prennent nos états…

C'est connu, c'est mentalement intégré, et ça rentre à coups de procès verbaux comme ça sort de la bourse du citoyen… La sécurité routière est un sujet important et incontournable d'une société moderne se refusant au risque. Et c'est qu'elle a probablement raison, cette société ! Un bémol cependant: au nom de besoins de société; à l'aide de chiffres et d'études d'accidentologie quelquefois folkloriques, nos édiles légifèrent et adoptent des options répressives appuyées. Pourquoi ? Et surtout, pour quel bénéfice ?
Si tout individu est sensé se conformer à la loi, ne faut-il prendre en compte les réalités du terrain? Nous verrons rarement nos pandorres et leurs fidèles animaux électroniques vérifier la vélocité des véhicules aux abords d'une école ou d'une maison de repos; là où la rentabilité financière du radar sera infailliblement mise à mal. Sur une autoroute ou une voie rapide où le "bon père de famille" sera tenté d'utiliser un tant soi peu le potentiel de son véhicule, le risque sera nettement plus élevé…et le bénéfice colossal du contrôle incontestable. Nous parlions de sécurité ?
Si nos politiciens voulaient réellement oeuvrer à cette réduction du risque; il est clair qu'ils pourraient mettre à profit les avancées technologiques permettant l'auto-limitation de la vitesse des véhicules ou même simplement interdire ou légiférer la vente de véhicules permettant allègrement des infractions que notre justice apparente de plus en plus fréquemment au crime…

Qu'en est-il ? Sans compter sur la catastrophe économique qu'engendrerait ce genre de dispositions -imaginons le nombre de véhicules de sport, de luxe et simplement bien motorisés ne tentant plus l'acheteur ou ne pouvant plus être produits pour usage routier- la disparition de contrôles devenus inutiles représenterait à elle seule un véritable séisme dans les rentrées de l'état. En conséquence de quoi se pose une question : jusqu'où sommes nous manipulés ? Dans ce cas au nom de la sécurité…et dans dautres ? La manoeuvre est habile et insidieuse; mais ce n'est pas pour agir de cette manière que les sujets de la démocratie ont élus leurs représentants ! Utiliser des sujets qui font mal ou qui interpellent -comme les victimes de la route, mais aussi le non emploi, la misère,…- pour des desseins détournés est à mon sens plus proche des attitudes d'états totalitaires que de démocraties ! Restons en éveil, pour que nos enfants aussi grandissent dans le respect de la liberté.