Un projet d’intercommunalité déjà dépassé

Didier Mignot, maire communiste du Blanc-Mesnil relance l'idée d'une communauté d'agglomération dans le nord-est de la Seine-Saint-Denis. Cette idée de "Plaine de France active" rassemblerait 9 communes: Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Drancy, Dugny, Le Bourget, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte. L'ensemble a l'air cohérent mais dans sa démarche, il ressemble fort à l'idée également de la maire également communiste de Bobigny de regrouper dans une même intercommunalité les 11 villes le long du canal de l'Ourcq et de la RN3 (soit de Pantin aux Pavillons-sous-Bois). Pourquoi de si grands ensembles si peu pertinents ?

Il existe une coquille vide, le Syndicat d'équipement et d'aménagement du Pays de France et de l'Aulnoye (Seapfa) auquel sont adhérentes Aulnay, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte. Drancy l'a quitté pour créer ce qui deviendra la communauté de communes de l'aéroport du Bourget. François Asensi, député-maire communiste de Tremblay réfute l'idée de Didier Mignot et veut son intercommunalité à lui avec Sevran et Villepinte. Aulnay risquerait de lui faire concurrence.

Pour ma part, j'étais favorable à la transformation du Seapfa en communauté d'agglomération. Cela permet de stopper la concurrence entre nos villes qui ont plus ou moins les mêmes problématiques et de forts atouts inexploités ou mal exploités.

Or, depuis le débat sur Paris-Métropole risque de rendre inutile toute intercommunalité en petite couronne. En effet, si le Comité pour la réforme des collectivités locales arrive à imposer une communauté métropolitaine entre Paris et sa banlieue, à quoi bon avoir un sous-échelon ?

Dès lors, je crois comme Philippe Dallier, sénateur-maire UMP des Pavillons-sous-Bois, qu'il faut stopper tout projet d'intercommunalité en petite couronne, hormis les regroupements, en attendant l'émergence de la structure juridique Paris-Métropole.

Ainsi, le projet de Didier Mignot arrive bien trop tard. Son prédécesseur aurait du être un ardent défenseur quelques années plus tôt lorsque cela était pertinent. Aujourd'hui, il est nécessaire d'attendre.

Jérôme Charré

Didier Mignot, maire communiste du Blanc-Mesnil relance l'idée d'une communauté d'agglomération dans le nord-est de la Seine-Saint-Denis. Cette idée de "Plaine de France active" rassemblerait 9 communes: Aulnay-sous-Bois, Bobigny, Drancy, Dugny, Le Bourget, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte. L'ensemble a l'air cohérent mais dans sa démarche, il ressemble fort à l'idée également de la maire également communiste de Bobigny de regrouper dans une même intercommunalité les 11 villes le long du canal de l'Ourcq et de la RN3 (soit de Pantin aux Pavillons-sous-Bois). Pourquoi de si grands ensembles si peu pertinents ?

Il existe une coquille vide, le Syndicat d'équipement et d'aménagement du Pays de France et de l'Aulnoye (Seapfa) auquel sont adhérentes Aulnay, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte. Drancy l'a quitté pour créer ce qui deviendra la communauté de communes de l'aéroport du Bourget. François Asensi, député-maire communiste de Tremblay réfute l'idée de Didier Mignot et veut son intercommunalité à lui avec Sevran et Villepinte. Aulnay risquerait de lui faire concurrence.

Pour ma part, j'étais favorable à la transformation du Seapfa en communauté d'agglomération. Cela permet de stopper la concurrence entre nos villes qui ont plus ou moins les mêmes problématiques et de forts atouts inexploités ou mal exploités.

Or, depuis le débat sur Paris-Métropole risque de rendre inutile toute intercommunalité en petite couronne. En effet, si le Comité pour la réforme des collectivités locales arrive à imposer une communauté métropolitaine entre Paris et sa banlieue, à quoi bon avoir un sous-échelon ?

Dès lors, je crois comme Philippe Dallier, sénateur-maire UMP des Pavillons-sous-Bois, qu'il faut stopper tout projet d'intercommunalité en petite couronne, hormis les regroupements, en attendant l'émergence de la structure juridique Paris-Métropole.

Ainsi, le projet de Didier Mignot arrive bien trop tard. Son prédécesseur aurait du être un ardent défenseur quelques années plus tôt lorsque cela était pertinent. Aujourd'hui, il est nécessaire d'attendre.

Jérôme Charré

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