Une équipe médicale est arrivée à Christchurch en Nouvelle-Zélande après avoir quitté les États-Unis vers la station de recherche en Antarctique, où elle a sauvé un membre de l’expédition américaine, qui a souffert d’une urgence médicale.

Le patient, qui n‘a pas été identifié pour des raisons de confidentialité, a atterri ce matin en Nouvelle-Zélande. La Fondation Nationale pour la Science a rapporté qu’il devait être transporté là-bas à un hôpital local.

Le gouvernement australien a affirmé dans un communique que la Division antarctique a aidé au sauvetage en déployant son Airbus A319 et une équipe médicale pour aider.

L’équipe de secours devait faire une pause pendant le voyage risqué vers la station de recherche antarctique. Cependant, selon la Division antarctique, l‘équipe médicale a quitté Christchurch mercredi soir au bord d’un avion pour aller directement vers la station.

La Fondation Nationale pour la Science a coordonné l’opération, mais elle est restée muette sur la plupart des détails. Son porte-parole a dit que des raisons de vie privée ont empêché la fondation de révéler le nom du patient, le sexe, l’âge et la maladie.

« L’état du patient peut nécessiter un traitement au-delà de ce qui peut être fourni à l’installation médicale de la station », a-t-il ajouté dans un communiqué.

La fondation a affirmé que le patient américain est dans un état stable, mais l’installation de médicale de la station de recherche est « l’équivalent d’un centre de soins d’urgence aux États-Unis, mais elle n’est pas équipée pour le type de procédure envisagé ».

L’équipe australienne a atterri à Christchurch et a attendu que la météo et les conditions d’éclairage leur permettent de faire le voyage dangereux vers le bas du monde.

L’Antarctique est au milieu de ses six mois d’hiver. L’obscurité règne actuellement dans la station de recherche, sauf pendant une brève période de crépuscule à midi, ce qui rend le vol risqué.

Une webcam en direct mise en place à la station de recherche a montré qu’il faisait 30 degrés en dessous du zéro, mercredi. La station est à environ 3886 km au sud de Christchurch et à environ 1368 km du Pôle Sud.

« Toutes les nations travaillent ensemble très mutuellement dans ces sortes de situations d’urgence dans l’Antarctique et fournissent un soutien quand c’est nécessaire », a rassuré le directeur de la Division antarctique dans un communiqué.

Ce sauvetage risqué n’était pas le premier de son genre. En Octobre 2011, un chercheur américain a souffert d’une suspicion d’AVC et a été secouru du pôle par l’US Air Force. Dans deux autres incidents séparés en 2010, la Nouvelle-Zélande a aidé deux Américains pour sortir de la station de recherche en raison de maladies.

Le risque majeur qui peut nuire à une telle opération de sauvetage est celui des conditions météorologiques. Quand le soleil commence à monter, le temps peut commencer à s’agiter jusqu’à devenir très orageux. La météo est ainsi trompeuse, elle peut changer en un clin d’œil.