Les dirigeants du parti démocratique progressiste (PDP), formation de l’opposition légale en Tunisie, ont élevé lundi une « vive protestation » contre ce qu’ils considèrent comme des « saisies répétées » de leur journal « Al Mawkef ». Une information aussitôt démentie par les autorités.
Lors d’une conférence de presse, la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi, a dénoncé « les développements graves et les harcèlements » dont fait l’objet, selon elle, cet hebdomadaire. Selon son rédacteur en chef, Rachid Khéchana, c’est la troisième fois en moins d’un mois que le journal est saisi de « manière détournée« , attribuant ces mesures vraisemblablement à des articles qui « dérangent le pouvoir« .
Dans un communiqué, le bureau politique du PDP accuse les autorités d’être derrière ces pratiques qu’il qualifie d' »illégales », en l’absence de toute décision de justice. Mme Jribi et M. Khéchana estiment que l’objectif visé à travers ces « harcèlements » est d' »étouffer l’une des rares voix libres qui restent dans le pays » et d’acculer « à la faillite, voire à la disparition » le journal qui est « privé de publicité et de subventions publiques« .
Les dirigeants du PDP et d' »Al Mawkef » se disent néanmoins « déterminés à poursuivre la bataille pour la liberté de presse et d’expression« . Ils projettent de se charger dorénavant eux-mêmes de la vente du journal directement aux lecteurs sur la voie publique et au siège du parti et de recourir, le cas échéant, à d’autres moyens politiques pour contourner ces « entraves« . Les autorités ont démenti ce qu’elles qualifient d’allégations « totalement infondées » et qui « relèvent (…) de prises de position trompeuses que ne cessent de propager certaines figures du parti dont Al Mawkef est l’organe« .
« Al Mawkef continue, à l’instar des autres organes de l’opposition en Tunisie, à éditer et à distribuer ses numéros, en toute liberté« , assure un communiqué officiel transmis à l’Associated Press. (The Associated Press – 07/04/08)
Les dirigeants du parti démocratique progressiste (PDP), formation de l’opposition légale en Tunisie, ont élevé lundi une « vive protestation » contre ce qu’ils considèrent comme des « saisies répétées » de leur journal « Al Mawkef ». Une information aussitôt démentie par les autorités.
Lors d’une conférence de presse, la secrétaire générale du PDP, Maya Jribi, a dénoncé « les développements graves et les harcèlements » dont fait l’objet, selon elle, cet hebdomadaire. Selon son rédacteur en chef, Rachid Khéchana, c’est la troisième fois en moins d’un mois que le journal est saisi de « manière détournée« , attribuant ces mesures vraisemblablement à des articles qui « dérangent le pouvoir« .
Dans un communiqué, le bureau politique du PDP accuse les autorités d’être derrière ces pratiques qu’il qualifie d' »illégales », en l’absence de toute décision de justice. Mme Jribi et M. Khéchana estiment que l’objectif visé à travers ces « harcèlements » est d' »étouffer l’une des rares voix libres qui restent dans le pays » et d’acculer « à la faillite, voire à la disparition » le journal qui est « privé de publicité et de subventions publiques« .
Les dirigeants du PDP et d' »Al Mawkef » se disent néanmoins « déterminés à poursuivre la bataille pour la liberté de presse et d’expression« . Ils projettent de se charger dorénavant eux-mêmes de la vente du journal directement aux lecteurs sur la voie publique et au siège du parti et de recourir, le cas échéant, à d’autres moyens politiques pour contourner ces « entraves« . Les autorités ont démenti ce qu’elles qualifient d’allégations « totalement infondées » et qui « relèvent (…) de prises de position trompeuses que ne cessent de propager certaines figures du parti dont Al Mawkef est l’organe« .
« Al Mawkef continue, à l’instar des autres organes de l’opposition en Tunisie, à éditer et à distribuer ses numéros, en toute liberté« , assure un communiqué officiel transmis à l’Associated Press. (The Associated Press – 07/04/08)
Lire la suite : http://tunisiawatch.rsfblog.org/archive/2008/04/07/un-parti-de-l-opposition-tunisienne-proteste-contre-les-sais.html.