On compte nombre d’amateurs de véhicules électriques, ainsi que des responsables de régions qui voient là un bon moyen d’éviter une pollution trop importante de leurs villes.

Toutefois, il faut bien reconnaître que pas mal d’inconvénients jouent en défaveur de ces moyens de transport.

 

– Le prix de fabrication élevé des moteurs

– Le coût des batteries qui équipent massivement les voitures

– L’autonomie

Pour ne citer que ceux-là.

 

Conscients de tous ces désavantages mais également charmés par le côté écologique, des chercheurs de l’Université technique de Chemnitz en Saxe travailleraient sur une autre génération de moteurs électriques dits:

A flux axiaux.

 

Il faut savoir que tous ceux qui équipent les véhicules actuels sont de type "classique", c’est-à-dire que leur fonctionnement est tributaire de tensions très élevées (300 à 600 volts), ce qui implique l’ajout de systèmes de sécurité spécifiques très onéreux.

Le moteur de type axial quant à lui, fonctionne sous 60 volts à peine, ce qui limitant la dangerosité évite également tout matériel sécuritaire supplémentaire.

Les avantages sont loin de s’arrêter là, car en plus le coût de production serait diminué de 60%.

 

Pour schématiser, un moteur électrique classique est soumis à un flux magnétique de direction transversale, alors que sur un axial il l’est (comme son nom l’indique) dans le même axe que la rotation du moteur.

Son rendement est donc bien meilleur et on peut imaginer que l’autonomie le soit elle aussi.

Jusqu’à présent, le coût très élevé des véhicules électriques mettait un frein à la production, mais dans le cas présent ces 60% de réduction, pourraient rapidement faire aboutir les constructeurs à une production en série et pourquoi pas une généralisation des ventes aux particuliers.

 

Pour le moment, les recherches ne sont pas encore tout à fait abouties et le projet nommé GroAx (procédés de fabrication compatibles avec la grande série pour des moteurs à flux axiaux), est sous la coupe du Ministère Fédéral de l’enseignement et de la recherche (BMBF), qui, sur une période de deux ans a reçu une dotation de 2.3 millions d’euros.

 

Les chercheurs devront plancher entre autre, sur l’élaboration de nouveaux matériaux thermodurcissables, susceptibles de résister aux contraintes thermiques.

 

Pour terminer, il faut savoir que la production actuelle des moteurs électriques ne dépasse guère 5000 moteurs par an et que les responsables du projet GroAx se veulent optimistes en parlant d’en fabriquer 50.000.