C’est maintenant dans moins de dix jours, le 29 janvier prochain que 23 concurrents se lanceront dans une course en solitaire à la rame, sans escale et sans assistance qui a lieu tous les trois ans en Dakar et Cayenne.
De tous temps les hommes se sont confrontés à d’incroyables défis, que ce soit sur la mer, sur la terre ou dans les airs, avec toujours cette même envie de se lancer dans une grande aventure pour prouver qu’il est toujours possible d’aller plus loin, plus haut et plus vite.
Ils sont prêts à tout pour aller au bout de leur rêve et surtout de leurs forces, même s’ils mettent leur vie en jeu.
Cette course transatlantique à la rame, longue de 4 700 kms qui se déroulera entre 40 et 60 jours, regroupe 23 sportifs de 27 à 59 ans, issus de différents horizons sociaux et qui possèdent tous un même bateau insubmersible et autoredressable, que chacun a assemblé à partir d’un kit.
Le bateau est le même pour tous les concurrents, il est en contreplaqué stratifié, avec un panneau solaire fournissant 100 watts et un désalinisateur d’eau de mer. Livré en kit, il nécessite environ 1 000 heures de montage pour un poids de 450 kg vide
Pour cette 3e édition, quelques aménagements ont été apportés à la course, comme l’installation d’un airbag pour faciliter le retournement du bateau lorsqu’il chavire, ainsi qu’un stage obligatoire de 5 jours pour permette aux skippers d’apprendre à vivre en cas de force majeure.
Parmi les 23 concurrents qui prendront le départ cette année, une seule femme sera au départ. C’est une quadragénaire habitant Issy les Moulineaux, qui se prépare depuis plus d’un an à cette grande aventure, à la fois sur le plan physique et psychologique.
Si ce genre d’aventure fait rêver beaucoup de gens très peu osent en définitif se lancer dans ce genre d’épopée un peu folle qui ne permet que de compter sur la force des bras.