Un nom lourd à porter

 Partager un même patronyme peut être fatal dans certains cas. Avoir le même nom qu’une célébrité peut vous porter préjudice pour le reste de votre vie. Mais cela n’est pas toujours le cas et bien au contraire. Quelqu’un se nommant George Clooney aura certainement plus de chance dans la vie qu’un autre qui s’appelle George Bush.

Même si vous ne partagez pas la même personnalité que votre co-porteur de nom, dans l’inconscient collectif, votre interlocuteur peut transposer l’image qu’il se fait de la célébrité sur vous.

Ainsi un Adolf Hitler aura certainement plus de mal à s’intégrer en société qu’un Johnny Depp par exemple. Enfin, certaines personnes portaient un nom sans avoir eu de difficultés avec jusqu’à ce qu’apparaisse un chanteur ou un acteur en vogue.

Justin Bieber, un américain de l’Ohio, d’une cinquantaine d’années vit actuellement cette mésaventure. Tout se passait bien pour lui, il vivait sa petite vie tranquille avec ses hauts et ses bas propres à chacun. Son quotidien était comme celui de tant d’autres américains, il faisait des charpentes sans soucier de sa notoriété, jusqu’au jour où la malchance le toucha de plein fouet.

Justin Bieber, un adolescent bête comme ses pieds, se prenant des portes en verre à chaque fois qu’il marche, ne connaissant pas la signification de l’adjectif « allemand » et chantant des chansons pour minettes de 12 ans se prenant pour des lolitas avec leur rimmel sur les yeux et leur pantalon slim, fit son apparition.

« Oh baby, baby, baby » et c’est ainsi qu’il fut maudit. L’homme se retrouve harcelé de lettres de gamines pré-pubères et sa page Facebook se comble de messages ne lui étant pas destinés.

La suspicion règne, le coup pourrait venir d’un des nombreux groupes anti-Justin. Toujours sur cette même page, il est inscrit que l’homme est artiste et avoue ouvertement ses penchants peu avouables pour les prostitués, l’alcool et les cigarettes.

Mais le chanteur a encore fait parler de lui de façon involontaire. On connaissait l’usage de certaines chansons d’AC-DC par l’armée américaine pour torturer ses prisonniers. On ne veut plus utiliser les techniques habituelles, alors on utilise des moyens détournés pour délier les langues. En tout cas, en France, l’armée si elle pouvait affliger de tels châtiments, aurait l’embarras du choix avec Mireille Mathieu, Johnny Halliday, Chimène Badi et la liste est longue.

Voilà l’histoire, à Boston, un petit café faisant également office de galerie d’art vivait des heures sombres et était prêt à baisser le rideau. Deux lycéennes habituées des lieux refusèrent de voir cet endroit, cher à leur cœur, mourir ainsi.

Elles se décidèrent alors à réunir des fonds auprès de leurs camarades. Mais les dons n’étaient pas suffisant, il fallait passer à la méthode forte. Négociant avec l’administration de leur établissement, elles ont passé du Justin Bieber dans les hauts parleurs de l’école. Imaginez l’horreur, il fallait cesser cette atrocité, la solution était simple, donner et vos oreilles en seront préserver.


Le chantage a fonctionné et en 3 jours seulement, la somme nécessaire était réunie. Le café-galerie est été sauvé. Justin Bieber en guise d’arme de destruction massive, il fallait y penser. Une idée qui pourrait faire des petits si vous êtes en manque d’argent. 

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