Un ministre algérien dénonce la décision de Ban Ki-moon de nommer un groupe indépendant sur les…

Le ministre algérien de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, s’est élevé jeudi contre la décision du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, de désigner un groupe indépendant pour établir les faits après les attentats du 11 décembre dernier à Alger, dans lesquels 17 membres du personnel onusien ont trouvé la mort.

La veille, le responsable du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Kemal Dervis, avait expliqué que le gouvernement algérien n’avait pas répondu à une demande de l’ONU pour renforcer la sécurité des locaux onusiens après les attentats du 11 avril à Alger. Le responsable de la sécurité avait demandé « au gouvernement des mesures de sécurité particulière, dont le bouclage de la rue et que le gouvernement n’a pas répondu« , a-t-il expliqué. « Il n’y a pas eu de réponse écrite à une demande officielle« .

Des responsables officiels avaient déjà rapporté auparavant qu’un membre de la sécurité onusienne tué dans les attentats d’Alger en décembre, Babacar Ndiaye, était suffisamment inquiet pour avoir demandé que des barrières de béton soient installées devant les locaux de l’ONU à Alger. Il n’avait pas obtenu gain de cause.

La semaine dernière, le secrétaire général adjoint à la sûreté et la sécurité a remis au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon un rapport préliminaire sur les attentats du 11 décembre. A la suite de ce rapport, qui n’a pas été rendu public, Ban Ki-moon a annoncé lundi qu’il avait décidé de nommer « un groupe indépendant chargé d’établir tous les faits concernant l’attaque d’Alger et de traiter des questions stratégiques essentielles visant à assurer et à renforcer la sécurité du personnel des Nations unies dans leurs opérations à travers le monde« . « Le groupe s’efforcera d’obtenir la plaine coopération des autorités gouvernementales algériennes« , avait précisé un communiqué de l’ONU.

Jeudi, à Alger, le ministre algérien de l’Intérieur a dénoncé ce groupe. « Que va apporter de plus cette commission par rapport au travail déjà fait par les autorités algériennes? A-t-elle une baguette magique qui nous permettra d’aller faire sortir les auteurs de ces attentats du maquis« , s’est interrogé le ministre algérien dans une déclaration en marge d’une séance à l’Assemblée algérienne

Noureddine Yazid Zerhouni a également fustigé l’attitude des responsables de l’ONU qui se comportent, a-t-il dit, comme une « fausse vierge effarouchée« . « Pourquoi ceux qui parlent de commission indépendante n’ont pas avancé leur solution magique lorsque l’Algérie combattait seule le terrorisme« , s’est encore interrogé le ministre. Les institutions de l’ONU, à travers le monde entier, « ont été ciblées par le terrorisme« , a rappelé le ministre algérien, citant l’exemple de ce qui s’est passé « à Bagdad en Irak, en Europe et dans d’autres régions« .

Déjà, mardi, le chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem, a qualifié, à Madrid, de « mesure unilatérale« , la décision onusienne de désigner un groupe indépendant, estimant qu’elle « ne peut être accueillie favorablement car l’Algérie fait son devoir au sujet de cette question« . « L’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU n’a pas été consulté et l’avis de l’Algérie n’a pas été pris« , avait-il déploré, ajoutant, qu’en la matière, les « règles n’ont pas été du tout respectées« . Les deux attentats du 11 décembre à Alger, contre le siège du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) à Hydra et la Cour suprême à Ben Aknoun, ont fait 41 morts, dont 17 employés de l’ONU. (The Associated Press – 17/01/08)

Le ministre algérien de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, s’est élevé jeudi contre la décision du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, de désigner un groupe indépendant pour établir les faits après les attentats du 11 décembre dernier à Alger, dans lesquels 17 membres du personnel onusien ont trouvé la mort.

La veille, le responsable du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Kemal Dervis, avait expliqué que le gouvernement algérien n’avait pas répondu à une demande de l’ONU pour renforcer la sécurité des locaux onusiens après les attentats du 11 avril à Alger. Le responsable de la sécurité avait demandé « au gouvernement des mesures de sécurité particulière, dont le bouclage de la rue et que le gouvernement n’a pas répondu« , a-t-il expliqué. « Il n’y a pas eu de réponse écrite à une demande officielle« .

Des responsables officiels avaient déjà rapporté auparavant qu’un membre de la sécurité onusienne tué dans les attentats d’Alger en décembre, Babacar Ndiaye, était suffisamment inquiet pour avoir demandé que des barrières de béton soient installées devant les locaux de l’ONU à Alger. Il n’avait pas obtenu gain de cause.

La semaine dernière, le secrétaire général adjoint à la sûreté et la sécurité a remis au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon un rapport préliminaire sur les attentats du 11 décembre. A la suite de ce rapport, qui n’a pas été rendu public, Ban Ki-moon a annoncé lundi qu’il avait décidé de nommer « un groupe indépendant chargé d’établir tous les faits concernant l’attaque d’Alger et de traiter des questions stratégiques essentielles visant à assurer et à renforcer la sécurité du personnel des Nations unies dans leurs opérations à travers le monde« . « Le groupe s’efforcera d’obtenir la plaine coopération des autorités gouvernementales algériennes« , avait précisé un communiqué de l’ONU.

Jeudi, à Alger, le ministre algérien de l’Intérieur a dénoncé ce groupe. « Que va apporter de plus cette commission par rapport au travail déjà fait par les autorités algériennes? A-t-elle une baguette magique qui nous permettra d’aller faire sortir les auteurs de ces attentats du maquis« , s’est interrogé le ministre algérien dans une déclaration en marge d’une séance à l’Assemblée algérienne

Noureddine Yazid Zerhouni a également fustigé l’attitude des responsables de l’ONU qui se comportent, a-t-il dit, comme une « fausse vierge effarouchée« . « Pourquoi ceux qui parlent de commission indépendante n’ont pas avancé leur solution magique lorsque l’Algérie combattait seule le terrorisme« , s’est encore interrogé le ministre. Les institutions de l’ONU, à travers le monde entier, « ont été ciblées par le terrorisme« , a rappelé le ministre algérien, citant l’exemple de ce qui s’est passé « à Bagdad en Irak, en Europe et dans d’autres régions« .

Déjà, mardi, le chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Belkhadem, a qualifié, à Madrid, de « mesure unilatérale« , la décision onusienne de désigner un groupe indépendant, estimant qu’elle « ne peut être accueillie favorablement car l’Algérie fait son devoir au sujet de cette question« . « L’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU n’a pas été consulté et l’avis de l’Algérie n’a pas été pris« , avait-il déploré, ajoutant, qu’en la matière, les « règles n’ont pas été du tout respectées« . Les deux attentats du 11 décembre à Alger, contre le siège du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) à Hydra et la Cour suprême à Ben Aknoun, ont fait 41 morts, dont 17 employés de l’ONU. (The Associated Press – 17/01/08)

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