Un jour pas comme les autres

 

Il y a des journées comme ça, particulière, où on ne sait pas pourquoi, mais il se passe quelque chose d’étrange. Tout se déroule comme d’habitude mais tout même, c’est un jour pas comme les autres. Ce jour, c’est le vendredi 13. On n’aurait pu faire tout un ramdam sur le jeudi 12 ou le samedi 14, mais non, il fallut que ce soit le vendredi 13. Petit retour sur cette croyance populaire qui peuple tous les esprits. 

Les origines prêtées à ces 24 heures, pas comme les autres, sont nombreuses. 

Tout d’abord dans la Bible. Le chiffre 13 porte malheur depuis la fameuse scène de la Cène où Jésus Christ, entouré de ses 12 apôtres, célèbre son dernier repas. A la suite de cela, il sera trahi par Judas qui pris de remord se pendra. Si vous vous retrouvez à 13 un jour, à table, faites attention, il  se pourrait qu’il y ait une trahison. En ce qui concerne le vendredi, c’est tout simplement le jour où Jésus a imité l’étoile de mer cloué sur des planches en bois. 

Ensuite, une nouvelle explication du mythe se trouve dans la mythologie nordique. Un jour, Odin, le dieu des dieux, décide de faire ripaille avec 11 de ses subordonnés divins. La fête se déroulait sans encombre, dans la joie et la bonne humeur, cependant un élément perturbateur, se mit à jouer les troubles fête. Loki, le dieu de la Guerre et du Mal, mécontent de ne pas être convié à la réunion, fit son apparition emmenant avec lui son aigreur. Balder, le fils d’Odin, dieu de l’Amour et de la Lumière, joua les videurs mais l’altercation lui fut fatale, il mourut d’une flèche en plein coeur, tirée par Loki en personne. 


La méfiance envers le vendredi vient de la déesse Freya. Elle avait pour habitude d’être fêtée par ses adorateurs le vendredi, Freya’s day, d’où le friday des anglais. Puis la christianisation toucha les terres barbares, les chrétiens maudirent cette divinité en prêchant des histoires comme quoi, elle se serait retirée dans une montagne où tous les vendredis, elle regroupe autour d’elle, 11 sorcières et le Diable en personne. 

 

Autre monde, autre réponse. Il faut aller cette fois ci du côté des greco-romains. Le 12 étaient, chez eux, le chiffre parfait découpant tout en partie égale, le jour, les olympes ou encore les astres, le 13, quant à lui, était symbole du déséquilibre. Pour la suspicion vis à vis du vendredi, il s’agissait tout simplement d’un jour morbide, celui des exécutions publiques. 

 

Sachez que chaque années, il y a au moins 1 vendredi 13, cette année, on est gâté, nous en avons 3. Les paraskévidékatriophobes auront intérêt à ne pas trop stresser car c’est un ulcère qui risque de les attendre à la fin 2012. Cette peur est un vrai phénomène de société. Certaines cérémonies se trouvent annulées et dans certains immeubles, le 13ème étage n’existe pas. 

 

Terminons sur une touche historique. L’un des plus important fait intervenu un vendredi 13 fut en octobre 1307 où les Templiers passèrent un sale quart d’heure. Par ordre du roi, tous les chevaliers du Temple furent arrêtés, torturés et certains abattus voire brûles publiquement. Le Grand Maître de l’Ordre, Jacques de Molay périt sur un bûché où il maudit les prochains rois à venir.  

 

Toutefois, ce jour n’est pas synonyme que de malheur, pour certain c’est le bonheur qui est attendu. Le nombre de joueurs aux jeux de hasards double. Puis, cela reste une vision très occidentalo-centrée, en Chine, par exemple, c’est le 4 qui est mal vu, car se prononçant comme le mot désignant la mort.   

2 réflexions sur « Un jour pas comme les autres »

  1. [b]on peut toujours s’amuser à faire des comparaisons avec tout ce qui nous entourent mais est ce pour cela notre destin,notre fatalité?

    Dans la nature aussi,tout se ressemble,les feuilles,les fruits peuvent dévoiler notre anatomie,les éléments s’y retrouvent,les structures,est ce la hasard ou la prédestination?[/b]

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