Après un hiver particulièrement froid, où l'on a enregistré les températures les plus basses depuis 75 ans, spécialement en Californie où tout le monde a pu voir ces images de grappes de raisin ou d'oranges recouvertes par la glace ; le printemps s'annonce comme le plus froid qu'auront connu les États-Unis.
Le climat pratiquement glaciaire rencontré outre-Atlantique contraste singulièrement avec l'hiver doux que nous avons vécu dans nos contrées et un printemps plutôt clément. Ce contraste vient corroborer les prévisions de l'équipe du professeur David Bromwich, de la faculté des sciences atmosphériques de l'université de l'Ohio, qui affirmait que l'on ne pouvait parler de température globale, mais bien de températures locales puisque, s'il faisait plus chaud en un point de la planète, les courants atmosphériques ou maritimes, par le principe de communication entre fluides, faisaient qu'il faisait plus froid en un autre point du globe, ce qui avait pour résultat que la température moyenne restait quasiment inchangée.
D'ailleurs, il ne faut pas aller si loin, puisqu’outre Pyrénées, les Espagnols ont connu un de leurs hivers les plus froids, et jusqu'à présent, leur printemps fut envahi par les chutes de neige et les inondations dues aux intempéries. Alors, ces hivers si froids sont-ils compatibles avec l'idée de réchauffement de la planète ? Ou bien, comme le constate Manuel F. Ayau Cordón, Recteur émérite de l'Université Francisco Marroquín au Guatemala, le phénomène du Niño, que l'on a pu relever dans l'Océan Pacifique, peut-il expliquer à lui seul l'hiver doux qu'on connut plusieurs régions du globe ? Mais, comme le rappelle le Recteur, ce phénomène est toujours suivi par celui dit de la Niña, provoquant l'effet inverse… et il nous prédit donc un été « pourri », ce qui aura pour résultat que sur l'ensemble de l'année la fluctuation de température devrait être plus ou moins stable.
Qui croire en fin de compte, les spécialistes à la solde des gouvernements qui nous prédisent des températures toujours plus élevées, ou bien ces scientifiques qui se disent indépendants et qui refusent de souscrire au modèle climatique présenté dans les médias ? Pour ma part, je reprendrai les paroles de David Bromwich qui dit que la science se contente d'analyser et d'expliquer des faits constatés, et que l'exercice de la prédiction relève d'un tout autre domaine que celui des sciences.