Les chiens-guides Mira aident depuis 1981 les personnes souffrant de problèmes visuels, auditifs ou motrices en incarnant littéralement leurs sens au quotidien. Cette relation entre le chien et l’homme est un exemple  qui montre à quel  point ces animaux de compagnie peuvent être appréciés dans notre société, non seulement pour l’organisme Mira, mais partout à travers le monde pour diverses raisons. Cependant, ces bêtes sont trop souvent victimes de mauvais traitements dans des industries qui encouragent la reproduction à grande échelle pour fournir la demande dans les animaleries. À l’instar de Toronto, la ville de Gatineau pourrait bien elle-aussi, dans un avenir rapproché, se doter d’un règlement limitant la vente de chiens et chats dans les animaleries. Les conseils municipaux des villes du Canada, notamment les plus populeuses où le problème y fait plus de victimes animales, devraient suivre la marche, minimisant ainsi l’attrait financier que représente la possession d’usines à chiots dans le pays. De plus, cette initiative permettrait un contrôle plus étroit sur les acheteurs ainsi que sur la santé et l’hygiène des chiots et chatons vendu en vrac sur le marché animal. En somme, cette décision à pour but de réduire la cruauté faite envers les animaux, malheureusement trop répandue de nos jours.

 

Tout d’abord, la décision vise avant tout à éliminer les problèmes de maltraitance et incompétence dans le domaine de la vente d’animaux domestiques. En effet, au Québec, n’importe quel individu peuvent se lancer dans l’élevage de chiot, peu importe le niveau de compétence du propriétaire ou l’endroit ou il souhaite établir son entreprise. La majorité des usines d’animaux sont des endroits insalubres où les chiens sont mal nourris et mal entretenus. Dans ces cas, les éleveurs se permettent ces cruautés pour le profit de leur commerce. Pour mettre un terme à ce trafic de chiens totalement irrespectueux des animaux, limiter la vente en animalerie serait donc bénéfique non seulement pour l’animal, mais pour les familles qui prennent la décision d’adopter un nouveau membre en leur sein.

 

Effectivement, la nouvelle loi offrirait un contrôle plus étroit sur la santé et l’hygiène des jeunes chiens et chats vendus sur le marcher animalier. Les animaux subissant des sévices comme ceux décrits plus haut sont des animaux qui développeront des problèmes pendant leur croissance. Les familles qui veulent adopter un chien ou un chat ne souhaitent pas que ces derniers éprouvent des troubles de santé qui se traduisent par des centaines de dollars chez les vétérinaires. Souvent, ces cas sont euthanasiés ou simplement abandonnés dans la rues, une solution moins coûteuse. Avec cette loi, les propriétaires pourront aller chercher leur chien eux même dans les élevages et ainsi, vérifier la propreté de l’endroit. Malgré le fait que les animaux sont parfois plus dispendieux dans les élevages certifiés, les clients peuvent également avoir la certitude de la race de l’animal ou son état de santé, lui attribuant donc des meilleurs chances de survie à long terme.

 

Finalement, l’adoption du projet de loi visant à limiter la vente de chiens et chats dans les animaleries éliminerait la majorité des cas ou des personnes insouciantes se procurent des animaux de compagnie à peu de frais et s’en débarrassent au moindre problèmes. Trop souvent, les acheteurs achète un animal, tel un objet, sans aucune réflexion en raison du prix dérisoires de ces bêtes en animalerie. En effet, l’adoption d’un animal de compagnie est un contrat à vie: ce n’est donc pas un achat à prendre à la légère. De plus, ceux qui sont moins fortunés mais déterminés à se procurer un chat ou un chien peuvent toujours sauver la vie des animaux abandonnés dans les refuges tel qu’à  la SPCA, où les moins chanceux sont encore trop jeunes pour la subir la fin qui les attendent, soit l’euthanasie. La loi ne parle donc pas des animaux provenant des refuges animaliers, ceux-ci étant toujours autorisés à être vendus en animaleries dans le but de leur donner une seconde chance.

 

Pas plus tard que la semaine dernière, 527 chiens issus d’une usine insalubre ont été saisis par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans un centre d’élevage de l’Outaouais, ce qui incite le maire de Gatineau à considérer sérieusement cette mesure prochainement. Il ne faut pas que les autres villes du Québec attendent de découvrir d’autres institutions semblables pour agir. En recevant les soins appropriés et de l’affection, les animaux de compagnie peuvent apporter du bonheur à leur maîtres tout au long de leur existence. Afin de mettre un terme au triste destin des ceux qui sont victimes de mauvais traitements au seins d’élevages industriels, la loi visant à limiter leur vente dans les animaleries est donc un pas vers la bonne direction. Finalement, interdire l’élevage intensif de chiot ou chatons comme dans les autres provinces canadiennes sera la prochaine chose à faire. Pour enforcir cette règle et prévenir le trafic illégal de chiens et chats, il faudrait également obliger les éleveurs à détenir un permis pour ce genre d’entreprises et engager des gens qui pourraient vérifier ces endroits lors de contrôles effectués tout les ans, par exemple.

 

Sources

 

http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2011/09/25/005-chien-animaleries-gatineau.shtml

http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2011/09/21/005-toronto-vente-animaux.shtml

http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion2957.asp

http://protectionanimale.com/usines.htm