Personne n’aurait pu imaginer un tel scénario catastrophe dès les premières heures de cette course mythique du Vendée Globe et encore moins Marc Guillemot, l’un des skippers favori de cette course autour du monde, qui a fait les frais d’une grosse avarie sur son bateau, dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

Ce skipper de la Trinité sur mer, est parti samedi aux alentours de 13 heures, en même temps que les dix huit autres concurrents qui se sont élancés pour une course autour du monde en solitaire, sans escale et cela sous les encouragements d’un nombreux public rassemblé aux Sables d’Olonne.

Après les dernières semaines de préparation dans le port sablais, c’était vraiment le soulagement et le début des choses sérieuses.

Chacun s’employait à trouver la meilleure route en direction de l’Espagne et se disait qu’il ne fallait rien lâcher et cela dès le départ.

Seulement quelques heures après le départ, à pratiquement 100 km des côtes vendéenne, le Français Marc Guillemot  a entendu des bruits assez importants sous la ligne de flottaison et passablement inquiet en raison d’une baisse considérable de sa vitesse et d’une déstabilisation de son bateau, a préféré revenir au port de départ, dans la nuit de samedi à dimanche.

Terrible décision à prendre et véritable angoisse qui s’installe, car on ne connaît pas l’importance des dégâts et les éventuelles possibilités de réparation.

Le verdict a été sans appel dimanche matin lorsque l’équipe technique du skipper a procédé à l’examen du bateau et a décelé une rupture de la quille sous la ligne de flottaison. Impossible de réparer une telle avarie, n’ayant pas sur place, le matériel de remplacement nécessaire. Il a donc fallu se rendre à l’évidence et décider d’abandonner la course, la rage au cœur.

C’est vrai que ce qui lui est arrivé, aurait pu arriver à n’importe quel autre concurrent, c’est la faute à pas de chance, mais c’est quand même très difficile à avaler quand on a commencé à gouter pendant quelques heures, à l’intensité de ce challenge.

Il ne lui reste plus qu’à essayer de comprendre ce qui a pu causer une telle avarie au niveau de la quille de son bateau et mettre tout en œuvre pour se préparer au mieux à la prochaine course du Vendée Globe qui aura lieu dans quatre ans.