Un fort séisme de magnitude d’ondes de volume (mb) 6.4 pour le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen (CSEM), de magnitude Locale (ML) 6.4 sur l’échelle ouverte de Richter pour l’United States Geological Survey, (USGS) et d’intensité VII au foyer sur l’échelle de Medvedev-Sponheuer-Karnik (échelle MSK ou MSK64), a frappé la frange côtière Nord-Ouest de la province indonésienne Papua le 26 Juin 2011 à 12 h 16 Temps Universel, 21 h 16 Heure Locale.
Son épicentre, latitude 2.391° Sud et longitude 136.663° Est, se localise à 10 kilomètres au Sud-Sud-Ouest de Wonti, à 15 kilomètres au Sud-Sud-Est de Wainoei, à 25 kilomètres au Sud-Sud-Est de Kampung Sanggei, à 35 kilomètres au Sud-Est de Waren, à 40 kilomètres au Sud-Ouest de Barapasi, à 150 kilomètres au Sud-Est de Biak, à 172 kilomètres au Nord d’Enarotali, à 331 kilomètres à l’Est-Sud-Est de Manokwari et à 447 kilomètres à l’Ouest de Jaya Pura.
Son hypocentre est estimé à une profondeur de10 kilomètres pour le CSEM et de 20.6 kilomètres +/- 4.9 kilomètres
Aucune alerte tsunami n’a été lancée par le Pacific Tsunami Warning Center (PTWC ), centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique. Pour les autorités locales indonésiennes toujours taisantes et peu enclines à « donner » des informations, aucun décès ne serait à déplorer et aucun rapport de dommages corporels et matériels n’a été dressé.
Au cours des premières 12 heures suivant le séisme, quatre puissantes répliques, de magnitude comprise entre 5.4 et 5.0, d’hypocentre se rapprochant progressivement de la surface (40 kilomètres, 29 kilomètres et les deux derniers 10 kilomètres) ont été enregistrés.
La Papouasie.
La Papouasie, en indonésien Papua, est une province d’Indonésie, située en Nouvelle-Guinée occidentale qu’elle partage avec la province de Papouasie Occidentale partie extrême-occidentale de la Nouvelle-Guinée (péninsule de Vogelkop, « tête d’oiseau. ») Ces deux provinces n’en formaient qu’une sous le nom d’Irian Jaya Barat jusqu’en 2003.
Elle est la province la moins peuplée d’Indonésie : 761.000 habitants enregistrés lors du recensement de 2010.
Les habitations y sont entièrement constituées d’une charpente de poteaux et de traverses de bois maintenus par des liens végétaux, quels que soient les matériaux des parois et des couvertures. Elles sont sans fondation. Leurs toitures sont composées de perches (faîtage, sablières, voliges et chevrons) posées sur des piquets plantés dans le sol, qui forment autant de poteaux de fond. L’ensemble de troncs et de tiges d’arbres est solidement maintenu par des ligatures de lianes
De telles constructions ne sont pas adaptées aux risques séismes et il ne fait aucun doute que le séisme de forte magnitude 6.4 (destructeur causant des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones allant jusqu’à un rayon de 180 kilomètres autour du foyer) et d’intensité VII à l’épicentre, n’a pu être que destructeur et a dû causer de nombreuses victimes.
Tectonique de l’île de Nouvelle Guinée.
La Papouasie Nouvelle-Guinée et les territoires indonésiens de l’Iran Jaya Timur, de l’Iran Jaya Tengah et de l’Iran Jaya Barat, formant l’île de Nouvelle Guinée, et leurs îles et îlots attenants, ainsi que les îles Solomon, situés sur « la ceinture de feu » du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, sont régulièrement le théâtre de secousses sismiques.
En effet, le Pacifique Sud-Ouest est la région de contacts entre deux plaques tectoniques, la plaque Australienne et la plaque Pacifique. La plaque Pacifique passe sous la plaque Australienne, subduction, entre la Nouvelle-Zélande et les îles Samoa, le long de limites de plaques dénommées Tonga-Kermadec. La plaque Australienne passe en subduction sous l’Arc des Nouvelles Hébrides et des îles Salomons.
Au niveau de la Nouvelle-Guinée, avec la présence de nombreuses micro-plaques (les plaques Carolines, Bismarck Nord et Sud, Manus, Mer des Salomons, Woodmarck, Maoke, Birds Head, Mer de Banda, Timor, Mer des Molluques et Philippines, avec des directions de déplacement différentes) incises, comme des coins, entre les deux blocs (Plaques Pacifique et Australienne), les limites de plaques deviennent très complexes. Les vitesses de subduction dans cette partie du monde sont de l’ordre de 10 centimètres par an, avec un maximum de 24 centimètres par an au Nord des Tonga.
Séismicité de la Papouasie.
La Province de Papouasie se trouve sur le Pacifique « Ring of Fire», où la rencontre de plaques continentales provoque une forte activité sismique. Située le long de la fosse de subduction fossile de Manus, du système fosse active de Nouvelle Bretagne et suture plissée et chevauchante de Papouasie-Nouvelle Guinée et d’une ride volcanique tertiaire part de l’arc séparant les plaques Australie et Pacifique, démembré par l’ouverture du bassin de Manus depuis environ 4 millions d’années, elle est fréquemment frappée par des séismes et des tsunamis.
[b]Un séisme, une catastrophe naturelle, un fait écologique, etc, et c’est notre Catalan Nationale qui sort de sa retraite. On en viendrait presque à souhaiter des catastrophes tous les jours, ne serait ce que pour lire notre sudiste préféré..Vous nous avez manqué cher Catalan.
Amitiés
Tom[/b]
[img]http://danslapeaudunpapou.survivalfrance.org/sites/default/files/photo-papous.jpg?1289400373[/img]
Petit voyage dans le monde,c’est donc de là que proviennent les papous??