Un début en OR pour nos relayeurs français à Barcelone !

Génial, incroyable, magique, magnifique, époustouflant, délirant, aucun superlatif n’est assez fort pour qualifier l’exploit réalisé hier soir par  nos relayeurs français lors de la finale du 400×100 m nage libre. Devant un public qui les a fortement encouragés, nos nageurs se sont transcendés et sont venus arrachés la médaille d’or sur le fil, grâce à un remarquable final de Jérémy Stravius.

Ils l’ont fait, ils sont devenus pour la première fois champions du monde du relais 4×100 m masculin et cela un an après seulement leur sacre aux Jeux Olympiques de Londres et trois ans après leur victoire aux Championnats d’Europe. Chapeau messieurs, vous avez bien rempli votre contrat et vous nous avez encore une fois fait vibré jusqu’à la dernière seconde ! C’est vrai que cela se joue à très peu de chose, quelques centièmes de seconde, mais hier soir la chance leur a souri et les a récompensé de ce formidable travail d’équipe des 8 nageurs capables de se surpasser et de jouer avec la meilleure forme de chacun.

Et pourtant, ils étaient loin d’être les favoris de cette finale, avec une place de 4^e dans les séries, ils faisaient davantage figure d’outsider pour les autres concurrents russes et américains qui pensaient dominer la course, et ce rôle leur a parfaitement réussi.

Le choix des relayeurs et l’ordre de départ fait partie de la stratégie de la course et Romain Barnier, l’entraîneur des bleus a flairé le bon coup, en choisissant le trio Agnel-Manaudou-Stravius plutôt que Leveaux-Mallet-Meynard. Il a su prendre des risques et a osé mettre en place une tactique d’attaque à toute épreuve et cela a bien marché.

Que dire aussi du finish époustouflant de Jérémy Stravius qui a permis de remonter les concurrents situés devant avant le dernier relais et de venir les battre au tout dernier moment.

C’est vraiment une grande équipe de copains qui se connaissent bien et s’apprécient énormément. Ils savent conjuguer leur talent individuel pour notre offrir ce magnifique exploit qui restera inscrit très longtemps dans l’histoire de la natation française.