Nous étions nombreux à nous rendre à Ivry-sur-Seine, sur l’invitation de la future tête de liste aux élections municipales, Fabien Engelibert, pour un débat entre Quitterie Delmas et Nicolas Julien de la liste Jeunes actifs franciliens. Nous regrettons qu’un représentant de la liste Ile-de-France en mouvement nous ait fait défaut. Chacun aurait apprécié un débat entre les seules listes réellement régionales.
Ainsi, après une introduction de Fabien, chaque représentant des listes à présenter son projet. Assez proches sur de nombreux points, il y eut néanmoins quelques désaccords.
Il semble que la transparence pourtant souhaitée par François Bayrou lui-même ne soit pas partagée par tous. Un débat s’installe sur les notions de transparence, de clarté et de lisibilité. Quitterie Delmas a énoncé avec talent l’idée d’une transparence active, d’une ouverture des fenêtres du Modem, de procédures claires, de démocratie. Nous estimons qu’une réunion du Mouvement démocrate doit au moins aboutir à un compte-rendu et au mieux à une retransmission en streaming sur internet. Nous considérons également qu’une décision d’investiture ou de non-investiture doit être justifiée et notifiée à l’intéressé.
Aussi, nous avons discuté de l’existence de l’Université du MoDem. Les deux listes sont attachées à ce que la formation interne soit un droit de chaque adhérent du Mouvement démocrate. Nous divergeons sur la manière dont elle peut s’organiser. Nous estimons que les compétences de chacun doivent être répertoriées sur une cartographie et que chacun s’enrichisse des compétences des autres, avec des plans et des catalogues de formation.
Puis, on note une profonde divergence sur le cumul des mandats. François Bayrou a signé le charte de l’association Anticor contre le cumul des mandats. Nous considérons qu’un homme ne peut assurer pleinement qu’un mandat électif. Le cumul des mandats de manière simultané conduit à transférer le pouvoir aux directeurs de cabinet, aux assistants, bref à des hommes ou des femmes de l’ombre, à des personnes qui n’ont pas été élus par les citoyens. Aussi, cela conduit à une confusion des pouvoirs entre législatif national et exécutif local, à aggraver les inégalités entre une ville qui n’a qu’un maire et une autre qui a un député-maire. S’ils sont cumulés trop longtemps, plus de deux fois, le risque d’installation de systèmes, de baronnies est élevé. Enfin, nous considérons que le non-cumul et la création d’un statut de l’élu sont indispensable au renouvellement et à l’amélioration de la représentativité du personnel politique.
Enfin, Quitterie Delmas a contesté l’existence d’un mouvement de jeunes en tant que tel. Elle a expliqué qu’elle aurait préféré des cercles d’action, des réseaux qui, séparément ou ensemble, auraient incarné une façon jeune d’être MoDem, sans s’enfermer dans une classe d’âge. Elle déplace la notion de jeunes-aînés à nouveaux adhérents-plus anciens. Christelle Carcone, qui mène la liste des JAF, a contesté que sa liste ne soit que jeune, notant au passage que sa tranche d’âge va jusqu’à 38 ans, mais elle a ensuite reconnu qu’il s’agissait pour la plupart de récents responsables du mouvement de jeunes. Fabien Engelibert a noté que la création des Jeunes démocrates avaient été approuvé lors de son Assemblée générale à Villepinte. Dès lors, il fallait dépasser ce débat et travailler tous ensemble pour le Mouvement démocrate et nos concitoyens.
Christelle Carcone s’est ensuite plainte de l’attitude des responsables provisoires du MoDem du Val-de-Marne qui, après l’avoir assurée de leur soutien, ont composé une liste "val-de-marnaise" et il a paru qu’une certaine analyse sur les comportements de la structure actuelle du MoDem pouvait nous être commune. Si les circonstances l’avaient permis, une liste commune aussi aurait été plausible. Il y aura certainement d’autres occasions de travailler ensemble.
Le débat fut parfois vif, mais extrêmement intéressant. Nous avons de nombreuses convergences, quelques désaccords, mais nous aurons à coeur de continuer à travailler ensemble après les élections au Conseil national.
Jérôme Charré
Nous étions nombreux à nous rendre à Ivry-sur-Seine, sur l’invitation de la future tête de liste aux élections municipales, Fabien Engelibert, pour un débat entre Quitterie Delmas et Nicolas Julien de la liste Jeunes actifs franciliens. Nous regrettons qu’un représentant de la liste Ile-de-France en mouvement nous ait fait défaut. Chacun aurait apprécié un débat entre les seules listes réellement régionales.
Ainsi, après une introduction de Fabien, chaque représentant des listes à présenter son projet. Assez proches sur de nombreux points, il y eut néanmoins quelques désaccords.
Il semble que la transparence pourtant souhaitée par François Bayrou lui-même ne soit pas partagée par tous. Un débat s’installe sur les notions de transparence, de clarté et de lisibilité. Quitterie Delmas a énoncé avec talent l’idée d’une transparence active, d’une ouverture des fenêtres du Modem, de procédures claires, de démocratie. Nous estimons qu’une réunion du Mouvement démocrate doit au moins aboutir à un compte-rendu et au mieux à une retransmission en streaming sur internet. Nous considérons également qu’une décision d’investiture ou de non-investiture doit être justifiée et notifiée à l’intéressé.
Aussi, nous avons discuté de l’existence de l’Université du MoDem. Les deux listes sont attachées à ce que la formation interne soit un droit de chaque adhérent du Mouvement démocrate. Nous divergeons sur la manière dont elle peut s’organiser. Nous estimons que les compétences de chacun doivent être répertoriées sur une cartographie et que chacun s’enrichisse des compétences des autres, avec des plans et des catalogues de formation.
Puis, on note une profonde divergence sur le cumul des mandats. François Bayrou a signé le charte de l’association Anticor contre le cumul des mandats. Nous considérons qu’un homme ne peut assurer pleinement qu’un mandat électif. Le cumul des mandats de manière simultané conduit à transférer le pouvoir aux directeurs de cabinet, aux assistants, bref à des hommes ou des femmes de l’ombre, à des personnes qui n’ont pas été élus par les citoyens. Aussi, cela conduit à une confusion des pouvoirs entre législatif national et exécutif local, à aggraver les inégalités entre une ville qui n’a qu’un maire et une autre qui a un député-maire. S’ils sont cumulés trop longtemps, plus de deux fois, le risque d’installation de systèmes, de baronnies est élevé. Enfin, nous considérons que le non-cumul et la création d’un statut de l’élu sont indispensable au renouvellement et à l’amélioration de la représentativité du personnel politique.
Enfin, Quitterie Delmas a contesté l’existence d’un mouvement de jeunes en tant que tel. Elle a expliqué qu’elle aurait préféré des cercles d’action, des réseaux qui, séparément ou ensemble, auraient incarné une façon jeune d’être MoDem, sans s’enfermer dans une classe d’âge. Elle déplace la notion de jeunes-aînés à nouveaux adhérents-plus anciens. Christelle Carcone, qui mène la liste des JAF, a contesté que sa liste ne soit que jeune, notant au passage que sa tranche d’âge va jusqu’à 38 ans, mais elle a ensuite reconnu qu’il s’agissait pour la plupart de récents responsables du mouvement de jeunes. Fabien Engelibert a noté que la création des Jeunes démocrates avaient été approuvé lors de son Assemblée générale à Villepinte. Dès lors, il fallait dépasser ce débat et travailler tous ensemble pour le Mouvement démocrate et nos concitoyens.
Christelle Carcone s’est ensuite plainte de l’attitude des responsables provisoires du MoDem du Val-de-Marne qui, après l’avoir assurée de leur soutien, ont composé une liste "val-de-marnaise" et il a paru qu’une certaine analyse sur les comportements de la structure actuelle du MoDem pouvait nous être commune. Si les circonstances l’avaient permis, une liste commune aussi aurait été plausible. Il y aura certainement d’autres occasions de travailler ensemble.
Le débat fut parfois vif, mais extrêmement intéressant. Nous avons de nombreuses convergences, quelques désaccords, mais nous aurons à coeur de continuer à travailler ensemble après les élections au Conseil national.
Jérôme Charré
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