Stéphane Dangel se trouve dans la même situation que des dizaines de milliers de Français qui tentent de vendre une maison, dans cette période de crise immobilière.
Coincé par un crédit-relais, Stéphane Dangel a mis son imagination au service de la promotion de sa maison qui se trouve à une dizaine de kilomètres de Strasbourg.
C'est ainsi que cet écrivain alsacien a eu l'idée de créer un blog immobilier où il raconte, jour après jour, l'histoire de sa maison de Fegersheim.
Sur son blog, Stéphane précise l'originalité de sa démarche:
"Cette maison est à vendre, bien sûr. Mais plutôt qu'un discours classique, technique d'agent immobilier, nous voulons vous la faire découvrir à travers les petites histoires, les tranches de vie qui s'y déroulent… Peut-être bientôt les vôtres."
"Après, l'agent immobilier pourra toujours compléter, plus classiquement…" précise Stéphane Dangel.
Et c'est ainsi que le visiteur du blog peut découvrir l'origine de cette ancienne ferme, vivre la visite inattendue d'une biche dans le jardin ou encore partager la fête des voisins, sans oublier de baisser la tête en descendant à la cave, une cave qui est traversée sur toute sa longueur par un rail de chemin de fer…
Un blog qui pour Stéphane Dangel « donne aux futurs acquéreurs un aperçu des histoires qu'ils pourront vivre dans cette maison, qui plus qu'un ensemble de mètres carrés et de pièces est un lieu dans lequel toute l'émotion d'une vie de famille se construit. »
Ce blog immobilier est actuellement unique en France.
Mais il est certain qu'il risque de faire des émules.
Reste à savoir si la maison trouvera acquéreur par ce biais original et peu traditionnel…
Le blog : http://votremaison.posterous.com
En France on n’a pas d’acheteurs mais on a des idées!
Vraiment original, mais à condition d’avoir une maison qui ait une histoire ou du moins un certain âge, avec des particularité de construction par exemple ou un environnement qui présente un intérêt.
Cela me semble plus difficile avec un pavillon récent ou des appartements modernes.
Merci en tout cas pour cet interlude bien plaisant dans ce monde en crise. Beau pied de nez!