Comme nous le savons, les problèmes des gaz à effet de serre sont de plus en plus alarmants chaque année.

Face à cette situation, tous avancent l’idée de la voiture électrique comme étant la solution quant à la pollution produite par les transports.

En effet, celle-ci pourrait s’avérer être une alternative possible au problème de pollution atmosphérique, d’autant plus que le secteur du transport routier pollue plus que le secteur industriel.

Mais la voiture électrique a-t-elle vraiment un avenir dans notre société? Au point de vue technologique, la voiture électrique semble être la solution idéale quant au problème de transmission de gaz à effet de serres des voitures. Cependant, au point de vue pratique, celle-ci ne présente pas que des avantages; son coût excessivement élevé, son autonomie restreinte ainsi que le manque d’infrastructures de recharge sont des facteurs qui restreignent assurément l’expansion de cette «voiture de rêve».  

Premièrement, les coûts auxquels sont actuellement vendues les voitures électriques dépassent grandement ceux de son compétiteur thermique. En effet, le coût de la batterie ainsi que celui de l’accumulateur font grimper en flèche le prix de la voiture.

Mais ce n’est pas tout: : en plus de coûter un prix de fou, ces éléments, essentiels à la voiture, doivent être remplacés après seulement quelques années environ, afin de s’assurer du bon fonctionnement de celle-ci.

À titre d’exemple, le modèle électrique peut se vendre environ 5 000 à 10 000 euros de plus que le modèle électrique, ce qui s’avère une somme assez grandiose. Deuxièmement, il y a le problème de l’autonomie de la voiture. En effet, celle-ci atteint péniblement les 250 km avec une seule recharge, ce qui est assez pitoyable puisque les voitures à combustion standards en proposent une d’environ 600 à 700 km, ce qui équivaut à une autonomie environ 3 fois supérieure à du modèle écologique.

De plus, il existe une loi exigeant que l’autonomie d’une automobile, c’est-à-dire la distance qu’elle peut parcourir avec un seul plein, doive être d’au minimum 500 km, alors que celle de la voiture électrique ne répond qu’à la moitié. Ainsi, veut-on vraiment d’une voiture qui fait difficilement le trajet Alma-Québec avec un seul plein?

Troisièmement, il est évident que l’intégration de la voiture électrique dans notre société oblige la mise en place d’infrastructures nécessaires à la recharge de la batterie. Actuellement, les garages équipés à cet effet sont très rares, puisque ces infrastructures sont très dispendieuses et, surtout, pas très rentables. Ainsi, pour les propriétaires de voitures électriques, il devient difficile de trouver des stations-service où recharger leur voiture. Cela ne donne alors pas l’envie aux futurs propriétaires de se procurer un tel véhicule. De plus, vue la quantité assez minable de voitures électriques vendues dans le monde chaque année, je crois fortement que ces infrastructures mettront longtemps à intégrer la société au même titre que les stations-service à carburant ordinaires. Ainsi, malgré les nombreux avantages écologiques que peut représenter la voiture électrique, je crois que celle-ci ne présente pas un avenir assuré dans notre société. Il serait alors surement plus efficace de compter sur les moyens présentement à notre disposition pour réduire les gaz à effet de serre; les transports en commun et les tramways par exemple!