La peine de mort: une pratique encore trop vivante

Encore aujourd’hui, de nombreux pays utilisent toujours la peine de mort comme moyen de châtiment contre les malfaiteurs ayant commis des crimes capitaux. En effet, on dénombre actuellement 58 états ayant conservé la peine capitale, dont 29 d’entre eux l’appliquent encore de façon régulière. On milite alors de partout dans le monde afin de finalement mettre fin à cette méthode dérisoire qui ne mérite pas sa place dans une société où les droits de l’homme devraient être la priorité. Depuis toujours, on utilise la peine de mort afin de punir « comme il se doit » les criminels. En plus d’être un châtiment, celles-ci est pratiquée afin de dissuader les autres assassins d’agir de la sorte. En effet, auparavant, on exécutait les meurtriers dans la place publique afin que tous puissent voir ce qui les attendait s’ils se décidaient à commettre, eux-aussi, un crime capital. Cependant, plusieurs études ont prouvé que, contrairement aux croyances, la peine de mort n’aurait aucun effet dissuasif sur la criminalité. Par exemple, en 2004, le taux d’homicides moyen aux États-Unis était de 5,71 pour 100 000 habitants pour les états recourant à la peine de mort, alors qu’elle était de 4,02 pour 100 000 pour les états qui n’appliquaient pas ce châtiment. En fait, la peine capitale est loin de rendre la société plus sûre; son utilisation par l’état ne fait qu’entretenir le cycle de la violence et l’usage de la force. Le plus grand problème concernant la peine de mort relève surtout du fait que celle-ci est, évidemment, irréversible. Comme l’homme être un être faillible, la possibilité de commettre des erreurs judiciaire n’est pas impossible. Trop de fois, des personnes sont accusées à tord pour un crime, condamnées à mort et, quelques années plus tard, sont finalement déclarés innocentes du crime pour lesquelles elles ont été tuées. Une telle sentence ne peut être rattrapée: ce n’est pas comme la prison où l’on peut sortir une personne qui été accusée et punie injustement. La peine de mort est définitive.  De plus, la peine de mort brime les droits humains. En effet, celle-ci viole un des droits des plus importants inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme: le droit à la vie. Quelque soit la façon de s’y prendre et peu importe les raisons de le faire, enlever la vie de quelqu’un est un châtiment inhumain, cruel et surtout, illégal. La peine de mort, même utilisée afin de punir quelqu’un, est un meurtre en soi commis par l’état. Rien ne peut justifier un tel acte: les souffrances physiques subies lors de l’exécution en plus de celles psychologiques infligées à la personne soumise à la peine de mort sont indescriptibles et relèvent même de l’agression.

Nul doute, la peine de mort est une pratique encore trop vivante dans notre société moderne où elle n’a manifestement plus sa place. Celle-ci doit à tout prix être abolie et ce, autant pour sauver des innocents de l’erreur judiciaire que pour faire respecter les droits humains brimés par cette pratique.

D’ailleurs, je crois qu’il est beaucoup plus brillant de faire pourrir un meurtrier en prison pour le reste de sa vie, sans possibilité de remise en liberté, puisque celle-ci permet de faire prendre conscience au criminel de la gravité de son crime et ce, sans utiliser la violence.