TUNIS – Un opposant et ancien candidat à l’élection présidentielle en Tunisie, emprisonné depuis 2003, Aderrahmane Tlili, a entamé une grève de la faim « illimitée » pour dénoncer ses conditions de détention, selon un communiqué transmis mercredi à l’AFP par sa famille.

Abderrahmane Tlili, 63 ans, fondateur de l’Union démocratique unionniste (légale) a commencé le 16 janvier « une grève de la faim illimitée » selon ce qu’il a déclaré aux membres de sa famille qui lui ont rendu visite à la prison de Mornaguia (près de Tunis).

Le détenu, qui a été condamné pour abus de pouvoir et profit illicite alors qu’il était Pdg de l’Aviation civile et des Aéroports, entend protester contre « les atteintes constantes à ses droits de détenu » et « les mauvais traitements infligés en général aux prisonniers politiques », ajoute le communiqué.

Selon la même source, M. Tlili estime qu’il a été jugé lors d’un « procès fictif » visant à « l’éliminer de la scène politique » et veut protester contre « les violations permanentes des libertés » en Tunisie.

Le communiqué annonce la création d’un « comité international de solidarité » avec Abderrahmane Tlili et sa mère octogénaire a exprimé par téléphone à l’AFP le souhait de voir son fils libéré après quatre ans d’incacération dans des conditions physiques et carcérales « pénibles ».

Ce détenu souffrant de diabète avait annoncé en juillet 2006 « une grève de la faim illimitée« , en protestation contre la privation de soins médicaux.

Les autorités tunisiennes ont démenti que M. Tlili soit en grève de la faim. « Abderrahmane Tlili n’est pas en grève de la faim. Il continue de recevoir des aliments de la part de sa famille, en plus des repas qui lui sont servis trois fois par jour » par la prison, a indiqué une source du ministère de la Justice. Pour le ministère, il s’agit « d’une manoeuvre visant à détourner l’opinion publique sur le véritable statut de M. Tlili« , qui revendique le statut de « prisonnier politique« .

M. Tlili avait été l’un de deux opposants candidats à la présidence à la première élection pluraliste en Tunisie et son parti continue de sièger au Parlement. (AFP, mercredi 23 janvier 2008)

TUNIS – Un opposant et ancien candidat à l’élection présidentielle en Tunisie, emprisonné depuis 2003, Aderrahmane Tlili, a entamé une grève de la faim « illimitée » pour dénoncer ses conditions de détention, selon un communiqué transmis mercredi à l’AFP par sa famille.

Abderrahmane Tlili, 63 ans, fondateur de l’Union démocratique unionniste (légale) a commencé le 16 janvier « une grève de la faim illimitée » selon ce qu’il a déclaré aux membres de sa famille qui lui ont rendu visite à la prison de Mornaguia (près de Tunis).

Le détenu, qui a été condamné pour abus de pouvoir et profit illicite alors qu’il était Pdg de l’Aviation civile et des Aéroports, entend protester contre « les atteintes constantes à ses droits de détenu » et « les mauvais traitements infligés en général aux prisonniers politiques », ajoute le communiqué.

Selon la même source, M. Tlili estime qu’il a été jugé lors d’un « procès fictif » visant à « l’éliminer de la scène politique » et veut protester contre « les violations permanentes des libertés » en Tunisie.

Le communiqué annonce la création d’un « comité international de solidarité » avec Abderrahmane Tlili et sa mère octogénaire a exprimé par téléphone à l’AFP le souhait de voir son fils libéré après quatre ans d’incacération dans des conditions physiques et carcérales « pénibles ».

Ce détenu souffrant de diabète avait annoncé en juillet 2006 « une grève de la faim illimitée« , en protestation contre la privation de soins médicaux.

Les autorités tunisiennes ont démenti que M. Tlili soit en grève de la faim. « Abderrahmane Tlili n’est pas en grève de la faim. Il continue de recevoir des aliments de la part de sa famille, en plus des repas qui lui sont servis trois fois par jour » par la prison, a indiqué une source du ministère de la Justice. Pour le ministère, il s’agit « d’une manoeuvre visant à détourner l’opinion publique sur le véritable statut de M. Tlili« , qui revendique le statut de « prisonnier politique« .

M. Tlili avait été l’un de deux opposants candidats à la présidence à la première élection pluraliste en Tunisie et son parti continue de sièger au Parlement. (AFP, mercredi 23 janvier 2008)

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