Durant la visite du président Chavez à Paris, un accord a été signé avec le groupe français Total pour l'exploitation des gisements de la ceinture de l'Orénoque.
Les ressources de la ceinture de l'Orénoque sont impressionnantes puisqu'on les estime à environ 270 milliards de barils de brut extralourd. C'est un pétrole très visqueux, difficile à extraire, et c'est sans doute pour cela que le Venezuela a besoin du savoir-faire d'entreprises étrangères.
Comme Paris semble avoir signé les accords-cadres de coopération avec le Venezuela, accords probablement enrichis de quelques projets de coopération économique ou commerciale, Total va pouvoir exploiter ces nouvelles réserves de pétrole ce qui va sans doute permettre au Venezuela de doubler sa production dans quelques années.
En marge de cet accord, le président Hugo Chavez avait prévu de rencontrer son homologue Nicolas Sarkozy ainsi que les membres de la famille de Ingrid Betancourt pour traiter du problème des otages en Colombie, puisqu'il avait été désigné comme médiateur par le gouvernement colombien.
Ce dernier point ne semble pas avoir apporté d'élément nouveau aux problèmes des otages, puisque le président du Venezuela n'a fait qu'exprimer ses espoirs et ses convictions sans apporter, semble-t-il, aucun élément tangible d'une avancée des pourparlers avec les terroristes colombiens. Le président colombien vient d'ailleurs de lui retirer son mandat, nous sommes donc revenus à la case départ et le sort des otages se résume à un immense point d'interrogation.