Selon « Afaaq.org », les propos de l’avocat tunisien Souhail Fattouh ont déjà soulevé de vives réactions. Et pour cause, dans une interview publiée par une revue tunisienne (Haka’ek, Vérités), Fattouh défend Israël et dénonce le Hamas et le Hezbollah, « deux mouvements fascistes et terroristes ». Pour l’avocat, qui a déjà été inquiété dans le passé pour ses positions courageuses, ou qui sortent du moins de la « norme arabe », il exprime « un sentiment partagé par la majorité silencieuse de la population arabe ».

Dans son interview, Fattouh a qualifié Israël de « seul Etat démocratique dans la région, qui sert d’exemple en matière de liberté, de progrès et de modernité ». En revanche, il a estimé que la résistance islamique n’est qu’un « terrorisme aveugle qui a transformé tous les Arabes et les Musulmans en terroristes potentiels, systématiquement arrêtés dans les aéroports du monde entier ».

Fattouh n’a pas mâché ses mots pour qualifier le mouvement Hamas de « digne héritier de la pensée nazie, déjà défendue et promue par Amine Al-Husseini. A travers sa charte basée sur la haine et la violence, le Hamas a réussi à vider la cause palestinienne de son sens. Aujourd’hui, des Palestiniens à Gaza, soumis au diktat du Hamas, regrettent l’occupation israélienne. Les dirigeants du mouvement terroriste se sachant menacés, se réfugient parmi la population et la prennent comme bouclier », déplore-t-il.

Quant au Hezbollah, Fattouh le qualifie de « mouvement fasciste qui ne tolère aucune idéologie qui ne se conforme pas à la sienne. Contrairement à ce que le parti revendique, il n’a marqué aucune victoire contre Israël, en 2006. Bien au contraire, et sans doute sans le vouloir, il a offert à l’Etat hébreu une victoire stratégique. D’abord parce qu’il a permis à Israël de se mettre dans le rôle de l’agressé et non de l’agresseur ; en plus, grâce au Hezbollah, Israël bénéficie d’un bouclier de sécurité international sur sa frontière nord. A l’inverse, le Hezbollah a transformé le Liban en champ de ruine ».

Fattouh estime qu’« Israël est sérieux dans sa recherche de la paix et l’établissement de deux Etats. Mais c’est le Hamas qui refuse et réclame une trêve de dix ans, qui lui permettrait de gagner du temps et de transformer Gaza en base iranienne et pour le compte d’Al-Qaïda. Israël a le droit de refuser ce marché, car le scénario vise à le rayer de la carte ».

Fattouh n’a cependant pas évoquer les massacres commis par Israël contre les Palestiniens, et s’est contenté de rappeler que le premier massacre de ce conflit a eu lieu en 1930, bien avant la création de l’Etat d’Israël, quand les Arabes avaient massacré les Juifs à Hébron.

A la fin de ses propos, qui vont à l’encontre de l’idée répandue dans la région, Fattouh affirme le contraire et soutient qu’il exprime ainsi « la pensée de la majorité de la population ». Pour lui, cette pensée a été acquise à la faveur du choc vécu en 1990 quand Saddam Hussein a envahi le Koweït. « Le choc fut terrible en voyant les Palestiniens applaudir l’occupation irakienne de cet émirat. Depuis ce moment là, la cause palestinienne a perdu définitivement tout son sens pour beaucoup d’Arabes ».

Randa Al Fayçal – MEDIARABE – jeudi 12 juin 2008

Selon « Afaaq.org », les propos de l’avocat tunisien Souhail Fattouh ont déjà soulevé de vives réactions. Et pour cause, dans une interview publiée par une revue tunisienne (Haka’ek, Vérités), Fattouh défend Israël et dénonce le Hamas et le Hezbollah, « deux mouvements fascistes et terroristes ». Pour l’avocat, qui a déjà été inquiété dans le passé pour ses positions courageuses, ou qui sortent du moins de la « norme arabe », il exprime « un sentiment partagé par la majorité silencieuse de la population arabe ».

Dans son interview, Fattouh a qualifié Israël de « seul Etat démocratique dans la région, qui sert d’exemple en matière de liberté, de progrès et de modernité ». En revanche, il a estimé que la résistance islamique n’est qu’un « terrorisme aveugle qui a transformé tous les Arabes et les Musulmans en terroristes potentiels, systématiquement arrêtés dans les aéroports du monde entier ».

Fattouh n’a pas mâché ses mots pour qualifier le mouvement Hamas de « digne héritier de la pensée nazie, déjà défendue et promue par Amine Al-Husseini. A travers sa charte basée sur la haine et la violence, le Hamas a réussi à vider la cause palestinienne de son sens. Aujourd’hui, des Palestiniens à Gaza, soumis au diktat du Hamas, regrettent l’occupation israélienne. Les dirigeants du mouvement terroriste se sachant menacés, se réfugient parmi la population et la prennent comme bouclier », déplore-t-il.

Quant au Hezbollah, Fattouh le qualifie de « mouvement fasciste qui ne tolère aucune idéologie qui ne se conforme pas à la sienne. Contrairement à ce que le parti revendique, il n’a marqué aucune victoire contre Israël, en 2006. Bien au contraire, et sans doute sans le vouloir, il a offert à l’Etat hébreu une victoire stratégique. D’abord parce qu’il a permis à Israël de se mettre dans le rôle de l’agressé et non de l’agresseur ; en plus, grâce au Hezbollah, Israël bénéficie d’un bouclier de sécurité international sur sa frontière nord. A l’inverse, le Hezbollah a transformé le Liban en champ de ruine ».

Fattouh estime qu’« Israël est sérieux dans sa recherche de la paix et l’établissement de deux Etats. Mais c’est le Hamas qui refuse et réclame une trêve de dix ans, qui lui permettrait de gagner du temps et de transformer Gaza en base iranienne et pour le compte d’Al-Qaïda. Israël a le droit de refuser ce marché, car le scénario vise à le rayer de la carte ».

Fattouh n’a cependant pas évoquer les massacres commis par Israël contre les Palestiniens, et s’est contenté de rappeler que le premier massacre de ce conflit a eu lieu en 1930, bien avant la création de l’Etat d’Israël, quand les Arabes avaient massacré les Juifs à Hébron.

A la fin de ses propos, qui vont à l’encontre de l’idée répandue dans la région, Fattouh affirme le contraire et soutient qu’il exprime ainsi « la pensée de la majorité de la population ». Pour lui, cette pensée a été acquise à la faveur du choc vécu en 1990 quand Saddam Hussein a envahi le Koweït. « Le choc fut terrible en voyant les Palestiniens applaudir l’occupation irakienne de cet émirat. Depuis ce moment là, la cause palestinienne a perdu définitivement tout son sens pour beaucoup d’Arabes ».

Randa Al Fayçal – MEDIARABE – jeudi 12 juin 2008

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