Tunisie: procès en appel pour un dirigeant islamiste emprisonné

L’ex-président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahdha (Renaissance), Sadok Chourou, condamné pour « maintien d’une association illégale » a comparu samedi en état d’arrestation à l’ouverture de son procès en appel, a-t-on indiqué de source judicaire. Lors d’une courte audience, la Cour d’appel de Tunis a rejeté une demande préliminaire pour la libération provisoire du prévenu et renvoyé les audiences au 28 mars à la demande de la défense.

Sadok Chourou, 61 ans, avait été condamné le 13 décembre à un an de prison ferme pour « maintien d’une association illégale », en l’occurrence Ennahdha. Il est accusé d’avoir « repris des activités, renoué le contact avec ses partisans et parlé au nom du mouvement interdit » durant la période qui a suivi sa libération conditionnelle, en novembre 2008, après 18 ans de réclusion. Samedi, la défense a tenté d’obtenir sa libération provisoire et affirmé le caractère « politique » et « non fondé » de l’accusation, selon un des ses avocats.

En première instance, cet opposant avait nié vouloir une restructuration de son parti mais revendiqué le droit de s’exprimer sur « ses relations avec le pouvoir » et ses dix-huit années de détention. Il avait été interrogé alors sur le contenu de déclarations faites après sa sortie de prison au site « islamonline » notamment, dans lesquelles il réclamait la levée de l’interdiction sur son mouvement. A la veille de son procès en appel, l’organisation américaine Human Rights Watch a appelé les autorités à annuler les poursuites contre l’ancien président d’Ennahdha.

Sadok Chourou a dirigé Ennahdha après l’exil volontaire de son chef Rached Ghannouchi en 1988, avant d’être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors des procès consécutifs au démantèlement du mouvement. En novembre, il a été l’un des derniers opposants islamistes libérés parmi les partisans d’Ennahdha, parti accusé de complot contre le régime et qualifié d' »organisation extrémiste interdite qui prône l’atteinte aux biens et aux personnes pour réaliser ses objectifs ».(AFP – 14 mars 2009)

L’ex-président du mouvement islamiste tunisien interdit Ennahdha (Renaissance), Sadok Chourou, condamné pour « maintien d’une association illégale » a comparu samedi en état d’arrestation à l’ouverture de son procès en appel, a-t-on indiqué de source judicaire. Lors d’une courte audience, la Cour d’appel de Tunis a rejeté une demande préliminaire pour la libération provisoire du prévenu et renvoyé les audiences au 28 mars à la demande de la défense.

Sadok Chourou, 61 ans, avait été condamné le 13 décembre à un an de prison ferme pour « maintien d’une association illégale », en l’occurrence Ennahdha. Il est accusé d’avoir « repris des activités, renoué le contact avec ses partisans et parlé au nom du mouvement interdit » durant la période qui a suivi sa libération conditionnelle, en novembre 2008, après 18 ans de réclusion. Samedi, la défense a tenté d’obtenir sa libération provisoire et affirmé le caractère « politique » et « non fondé » de l’accusation, selon un des ses avocats.

En première instance, cet opposant avait nié vouloir une restructuration de son parti mais revendiqué le droit de s’exprimer sur « ses relations avec le pouvoir » et ses dix-huit années de détention. Il avait été interrogé alors sur le contenu de déclarations faites après sa sortie de prison au site « islamonline » notamment, dans lesquelles il réclamait la levée de l’interdiction sur son mouvement. A la veille de son procès en appel, l’organisation américaine Human Rights Watch a appelé les autorités à annuler les poursuites contre l’ancien président d’Ennahdha.

Sadok Chourou a dirigé Ennahdha après l’exil volontaire de son chef Rached Ghannouchi en 1988, avant d’être condamné à la réclusion à perpétuité en 1991 lors des procès consécutifs au démantèlement du mouvement. En novembre, il a été l’un des derniers opposants islamistes libérés parmi les partisans d’Ennahdha, parti accusé de complot contre le régime et qualifié d' »organisation extrémiste interdite qui prône l’atteinte aux biens et aux personnes pour réaliser ses objectifs ».(AFP – 14 mars 2009)

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