Libérez Toufik Ben Brick.  La Tunisie toujours engoncée dans le népotisme de Monsieur Zinedine El Abidine Ben Ali. Le respect des droits de l’homme et du citoyen n’a pas cours sous le régime dictatorial du président Tunisien, en place depuis 1987, après avoir déchu Habib Bourguiba.

Une nouvelle démonstration de force du gouvernement en place. L’arrestation et la mise en détention du journaliste et écrivain, opposant au régime, Toufik Ben Brick.

Depuis le 29 octobre dernier, emprisonné à la sinistre prison de Mornaguia (30 km de Tunis), Toufik Ben Brick est en danger de mort, souffrant d’une maladie chronique (syndrome de Cushing) nécessitant des soins réguliers.

Toufik Ben Brick est accusé  d’agression et d’atteinte aux bonnes mœurs, ainsi que de dégradation, dans une affaire survenue le 22 octobre dernier.Les défenseurs du journaliste évoquent une affaire montée de toutes pièces.

La scène s’est déroulée sur un parking, ou une femme a embouti la voiture de Toufik Ben Brick. La conductrice est sortie de sa voiture en hurlant, s’est précipitée sur le journaliste, lui a déchiré ses vêtements.

Pour les défenseurs de l’opposant il s’agit d’une conspiration, cette femme est soupçonnée d’appartenir aux forces policières…L’avocate du journaliste, Madame Nejib Chebbi en appelle à la Communauté Européenne, en indiquant que la vie du journaliste est en danger de mort.Toufik Ben Brick avait déjà marqué l’opinion publique, par l’entremise d’une grève de la faim, du 3 avril 2000 au 4 mai 2000. 32 jours pour éveiller le monde au régime dictatorial du président Tunisien.

N’oubliant pas de préciser que Come4News est censuré en Tunisie depuis 606 jours, et à ce titre je vous invite à signer la pétition qui se trouve à la une de notre site.

Toufik Ben Brick est incarcéré pour une seule et unique raison, sa participation par le biais d’articles virulents publiés dans les médias français lors de l’élection présidentielle, ou il ne faisait que défendre ses convictions, dénonçant le régime dictatorial de Zinedine El Abidine Ben Ali, réélu pour un cinquième mandat, et préparant dans l’ombre sa succession.La France semble absent du débat, aucune réaction du gouvernement, qui de toutes les façons soutient le régime du président tunisien.{dailymotion}x1lid3{/dailymotion} {dailymotion}xb0vj7{/dailymotion}