Transport écologique, oui mais à quel prix?

 Depuis quelques années on essaie de nous vendre des moyens de transports plus propres et le fer de lance de ce mouvement est bien entendu la voiture électrique. 

On nous vante ses avantages mais qu’en est il de ses désavantages ?     


  Un des vrais "faux avantages" est le bonus écologique …

Par exemple pour une voiture 100% électrique on nous propose 27% du prix en bonus écologique ce qui , si on achète la Renault Zoé qui débute à 13 700€ peut donner une réduction de 3699€ , un sacré coup de pouce il faut bien l’avouer !

 Mais ce qu’on ne nous dit pas vraiment c’est qu’il faut rajouter un loyer de 79€ par mois minimum,  prix valable pour un engagement de 36 mois avec une limite 12 500km/an, le prix de la location pouvant monter jusqu’à 122€ mois, avec l’offre la moins chère vous paierez 2844€ de location en 3 ans ce qui relativise le bonus écologique.


   Le problème de la voiture électrique est aussi son autonomie qui pour rester sur l’exemple de la Zoé est de 215Km . Pour comparaison une Mégane fait 1700km, certes elle pollue mais bon. Sachant que en plus elle ne dépasse pas les 135km/h en vitesse de pointe l’autoroute n’est pas vraiment accessible.

            

      Venons-en au dernier point : la recharge chez vous prendra 3 heures pour une charge complète il faut donc s’y prendre à l’avance si vous voulez être sûr d’arriver à destination sans pousser votre petite Zoé si chère payée.

Il existe aussi des bornes de recharge rapides dans les villes mais elles restent rares, elles ont par contre l’avantage de charger rapidement la voiture comme leur nom l’indique, puisqu’il faut compter entre 20 minutes et 1 heure et demi selon la borne utilisée.

   En bref la voiture électrique reste encore proposée à des prix trop élevés pour le commun des mortels surtout au vu de ses désavantages.

Si vous voulez rouler plus propre qu’ avec une voiture classique la seule réelle alternative qui ne bouleversera pas les modes et habitudes de vie est l’hybride pour le moment.

Sur ce bonne route !

 

 

5 réflexions sur « Transport écologique, oui mais à quel prix? »

  1. La seule solution serait l’hybride…
    Oui, mais…
    Y a-t-il une l’hybride qui ne coûte que treize mille sept cents euros ?
    J’aimerais bien acheter une hybride lors de mon prochain achat automobile, mais mon portefeuille refuse de s’ouvrir quand je lui parle d’une telle voiture.
    Notez que je ne peux pas non plus me permettre une 100% électrique, parce que je dois de temps en temps me taper des voyages de plus de 300 kilomètres…
    Donc, j’en reste à une « bête » voiture… Le prochaine sera probablement une simple Dacia que j’équiperai au LPG…

    Cela dit, 135 km/h de vitesse maximum sur une autoroute limitée à 130 en France ou à 120 en Belgique, ça devrait être jouable…
    J’ai eu, dans les années 80, une moto (une JAWA) qui ne dépassait pas cette vitesse et je ne me suis jamais senti « à court » de vitesse…

  2. Le véritable scandale c’est qu’une voiture électrique coûte moins cher à fabriquer qu’un « thermique » hormis le prix des batteries que Renault par exemple facture 8 à 10 fois le prix qu’il achète (c’est pourquoi, toujours Renault veut fabriquer des batteries, pour rendre ses clients prisonniers avec une simple connectique différente par exemple, l’État étant complètement incapable de siéger dans les commissions européennes ad-hoc puisque voulant favoriser à tout prix (avec notre notre portefeuille) son soit-disant champion national, en nous faisant perdre définitivement la bataille du véhicule électrique au passage…

  3. Croyez-vous, Zélectron, que ce serait le moment d’organiser un « collectif » de quelques milliers de petits « actionnaires », qui envisagerait une mise à l’étude de système moins chers et plus performants que ce que les industriels actuels proposent ?
    Une sorte de « crowdfunding », en quelque sorte ?

  4. Certainement Eric, mais je doute que les maigres cotisations des membres puissent concourir à créer une vague de fond si puissante qu’elle inquiète le gouvernement et ne fasse pas réagir la RNUR avec une parfaite méchanceté hypocrite en dressant tous les obstacles possibles et imaginables à ce projet « citoyen »
    Les ingés « un peu » au courant savent aussi parfaitement que nous-mêmes que la technologie dans ce domaine est mature depuis les années 1995/2000 (hors batteries) et que les « constructeurs » ne sont en fait que des assembleurs aux moyens financiers sans commune mesure avec ceux que nous pourrions déployer.
    Et pourtant avec quel plaisir je rejoindrais ce mouvement !

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