Kim Jong-il mort c’est toute la planète médiatique qui, en plus de ses condoléances, y va de ses paroles visant le statu quo ou l’espoir. Petit tour d’horizon des réactions intéressées et surprenantes d’espoir qu’a suscité la mort du dernier des dictateurs staliniens.
Le décès du leader nord-coréen place le monde, et surtout la région du sud-est asiatique dans la circonspection et l’expectative. En effet moins de 48 heures après la mort de Kim Jong Il les réactions des chancelleries montrent, déjà, les différentes inclinaisons qui, internationalement, marquent tout autant l’espoir que la crainte.
L’inquiétude des voisins
La Corée du Sud a d’ores et déjà mis son armée en état d’alerte, rappelant bien que si la réunification est un souhait répandue elle reste une chimère pour le moment.
Le Japon, se souvenant certainement des habitudes nord-coréennes visant à procéder à des lancements de missiles dans la mer du Japon, a, également, exprimé son inquiétude. Mais, pragmatique, quant à sa marge de manœuvre, de fait inexistante, pour infléchir les arbitrages politiques de en cours, le pays a, tout de même, cherché à faire preuve d’optimisme.
Yoshihiko Noda, le Premier ministre japonais, expliquant que cette mort ne pouvait avoir « de conséquences négatives sur la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne ». Façon de dire que Kim Jong-Il est moins dangereux là où il est aujourd’hui que lorsqu’il menaçait la planète entière.
La Chine, elle, tache par sa prudence de ne pas trop envenimer une situation qu’il est dans son intérêt de maintenir sous son contrôle. Seul, et presque unique, soutien du régime des Kim, la Chine craint que ne se réalise cette suite d’enchainement de faits allant de la chute des Kim à la réunification en passant par l’immigration de masse sur son sol, qui lui a, depuis toujours, fait choisir le parti du statut quo à Pyongyang. D’autant qu’une Corée du nord moins ostracisée prendrait le risque de passer sous influence américaine à l’égale de la Corée du sud.
D’où, pour Pékin, cette double réaction. Tout d’abord celle des mots lorsque le régime chinois dit exprimer ses « profondes condoléances. Puis, plus récemment, celle des actes plus concrets. Le président Hu Jintao allant jusqu’à se rendre en personne à l’ambassade de Corée du Nord à Pékin pour "exprimer ses condoléances". Façon, là encore, de garder autant que faire ce peut, la mainmise sur un processus transitionnel qui restera, peu ou prou, du seul fait des dirigeants nord-coréens eux-mêmes.
Etats-Unis, autres Etats paria et ONU
En atteste également la réaction des Etats Unis qui disent craindre la déstabilisation de la région après la mort de « la disparition de l’un de leur ennemis les plus acharnés et les plus imprévisibles », comme l’a qualifié l’administration américaine.
Même tonalité toute en condoléances du coté de L’Iran, du Venezuela ou encore de l’ONU. L’Organisation des Nation Unie se montrant, d’ailleurs étonnement mesurée pour ne pas dire indifférente après la mort du leader nord-coréen.
Le choix de l’espoir
Plus ambitieuse ou plus naïve, c’est au choix, l’Europe a préféré formuler des paroles d’espoir derrière les traditionnels vœux de condoléances.
A cet effet Alainn Juppé, le ministre des affaires étrangères français a déclaré espérer voir le peuple nord-coréen « retrouver sa liberté ». Hermann Von Rompuy souhaitant lui « s’engager pour la paix ».
Chose étonnante, la Birmanie, elle aussi Etat paria et surtout grande alliée de Pyongyang, a, également, parlé de changements possibles à attendre du coté de Pyongyang après cette mort.
http://www.20minutes.fr/ledirect/845758/chine-rend-hommage-kim-jong-il
http://www.rfi.fr/ameriques/20111220-etats-unis-profondement-inquiets-population-nord-coreenne
Anthony Rigot le 20-12-11
[b]Il s’agit de la démonstration du syndrome de Stockholm à grande échelle, comme pour tous les régimes socialo-communistes et quelques régimes dictatoriaux de droite.[/b]
Fachos = cocos = dictateurs !
Et dire qu’une petite minorité veut à tous prix nous imposer ce genre de dictature prolétarienne !