TRAITE SIMPLIFIE EUROPEEN

 

LE TRAITE EUROPEEN SIMPLIFIE VU PAR LA FRANCE DE SARKOZY

 

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29 mai 2005 : Après une longue campagne, 54,7% des français disent non à la constitution européenne.

19 octobre 2007 : Notre cher président de la république, fraîchement divorcé, signe un traité censé remplacer la constitution et annonce qu'il le fera ratifier par la France, SANS REFERENDUM via le parlement !!

Or, ces deux traités sont les mêmes ! Juristes, hommes politiques de bonne foi et journalistes reconnaissent que le contenu de ces 2 textes est le même à 99% !!

Seule différence : L'article sur les symboles de l'Union a disparu, et le "ministre des affaires étrangères de la constitution" a changé de nom, juste de nom !!!

Pour le reste, l'OTAN encadre toujours la politique des états, il y demeure le même libéralisme débridé, le culte de la concurrence libre et non faussé, le libre échange absolu, rien contre les délocalisations, indépendance gravée de la Banque centrale européenne et LE MEME ABSENCE DE LA DEMOCRATIE !!!!!!!!!!!!

Qui peut accepter une telle autocratie ?? Sako est le meilleur dans le passage en force. Nous ne pouvons accepter une telle chose, et demandez, en tant que démocratie (enfin pour le moment) notre droit à un vote !

ALORS FAITES PASSER LE MESSAGE. VIA INTERNET, NOUS POURRONS SANS DOUTE AVOIR ENCORE CE DROIT LA !!!!

4 réflexions sur « TRAITE SIMPLIFIE EUROPEEN »

  1. Dehors le fatras giscardien

    Lettre d’un grand père allemand à son petit-fils français

    LA CONSTITUTION FRANCAISE DE L’EUROPE

    Mon cher petit-fils,

    J’ai été surpris de voir ton esprit civique à un âge où on se fout pas mal de pareilles billevesées. J’ai été encore plus surpris de m’apercevoir que tu avais déjà l’âge d’aller voter. Tu veux que je lise pour toi cette énorme et confuse élucubration et que je t’en fasse un résumé assorti de conseils judicieux.
    Je l’ai relue dans cette optique et je te fais grâce d’explications détaillées.
    La présentation est un peu ringarde car, elle ignore superbement la norme AFNOR de numérotation des chapitres, titres et sous-titres. Le repérage est pénible.
    C’est donc une constitution française pour l’Europe. On y retrouve la « patte » de l’Ecole Nationale d’Administration, familière à tous les lecteurs du « JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ». En l’occurrence, c’est précis comme l’analyse d’un avion renifleur. On y retrouve une forme et une subtilité spirituelle déjà appréciés avec la législation sur l’invention de l’avoir fiscal, sur l’imposition des plus values, et les réglementations catastrophiques sur le « regroupement familial », enfin tout ce qu’un journaliste appelait avec humour « l’autoritarisme mou ».
    Comme dans nos lois inapplicables (littoral et SRU 2000, Etc.…), le verbe pouvoir remplace le verbe devoir, ce qui permet aux décideurs une abstention légale et une inefficacité certaine. Là encore, le législateur laisse la décision aux hauts fonctionnaires et aux juges administratifs. Enfin, comme dans toutes les législations françaises, les dérogations abondamment prévues transforment les meilleures intentions en vœux pieux parfaitement inutiles.
    Lorsqu’il a fallu abandonner le droit régalien de « battre monnaie », on n’a pas eu besoin de constitution. L’impossibilité de faire tourner la planche à billets, pour boucher les trous du budget par des dévaluations, ne permet plus le déficit budgétaire programmé, ni la gestion sur une hypothétique croissance.
    Ignorant superbement cet incontournable postulat, la constitution imaginée par des Inspecteurs des Finances, entérine les mauvaises manières de la quatrième République, ressuscitées par François MITTERAND et poursuivies par les « blancs bonnets » qui ont succédé aux « bonnets blancs ». Les mêmes se retrouvent avec bonheur pour approuver des deux mains ce qui condamne le système.
    Que dire de cette phrase de l’article I – 16 (2) qui prévoit la nécessité d’une coopération loyale entre les rouages de cette organisation farfelue. Une coopération loyale ? Cela va sans dire et cela va encore mieux en ne le disant pas. On a vu ce que cela donnait pour accompagner la douteuse intervention américaine en IRAK. Quelle belle et loyale unanimité.
    Enfin, cerise suprême sur le gâteau, la procédure de révision semble inspirée par notre code de l’urbanisme au chapitre de la révision du Plan d’Occupation des Sols (le fameux P.O.S amoindri en P.L.U). Puisqu’on peut la réviser, à quoi sert-elle si le suffrage universel n’intervient plus ?
    Le rêve d’une Europe centrée sur le fameux « noyau dur de base », se répandant comme une tache d’huile destinée à s’étendre, en intensité, par l’unification des institutions, fiscales, économiques et sociales, ne se traduit pas dans ce verbiage vaseux.
    A vouloir tout prévoir, on s’enferme dans un carcan parfaitement irréaliste. Le plus étonnant c’est de voir l’Allemagne avaler de telles couleuvres. Il est vrai qu’engourdie dans une repentance obligatoire des jeunes générations pour les folies de leurs anciens, elle n’ose plus rien dire. En lisant cette débauche de verbiage de la constitution française de l’Europe, on peut se remémorer l’affiche de la propagande allemande de 1938 : Un balai « européen » dépoussiérait devant la porte en expulsant un coq bleu blanc rouge, courroucé, avec des livres et des journaux à la mode française. La légende :
    « Dehors le fatras français », est redevenue d’actualité.
    Il suffira de remplacer le nom d’un des journaux balayés par celui de « constitution française pour l’Europe », pour rajeunir l’affiche.
    Mon cher petit fils, je n’ai pas le droit de choisir pour toi. Je déplore que le vote « blanc » n’ait pas de signification. Il serait si bon qu’il corresponde, non à un refus total, mais à la réclamation d’un organigramme cohérent assurant le succès de l’application. Je vais donc, moi aussi, employer ce fameux verbe pouvoir.

    Au OUI des vaincus on peut préférer le NON de la résistance.

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